Devoir 3 bts cg1 culture générale
Par Plum05 • 27 Avril 2018 • 1 600 Mots (7 Pages) • 615 Vues
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1938, fini les fêtes patronales depuis que l’Eglise et l’Etat sont séparés, la vie suit son cours tel un ruisseau tranquille. Mais le besoin d’excès se fait sentir pour sortir de l’engrenage de la routine, une nécessité sociale même ! Manger, danser, chanter sont la base de ces enjaillements collectifs qui donne du souffle à la société.
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3. Développement personnel
Aujourd’hui, les repas festifs sont en nette évolution et ne ressemblent plus aux banquets d’antan. Mais qu’est-ce qui a causé de tels changements ? Dans un premier temps, nous allons explorer les nouvelles formes de nos repas festifs et leurs raisons d’être, ensuite dans un deuxième temps, nous allons voir les nouvelles fonctions de ces réunions autour d’une table et leurs causes.
On pourrait définir le repas festif comme une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes (naissances, mariages, anniversaires, succès, retrouvailles).
En France, les repas de fête traditionnels réunissent des convives qui pratiquent ensemble, « l’art de bien manger et de bien boire». Cette pratique, très populaire et familière à tous les Français, se développe en France depuis des siècles mais évolue en permanence. Cette pratique sociale s’attache à une représentation commune du bien manger plutôt qu’à des mets particuliers. Ces repas sont, comme les repas quotidiens, structurés en plusieurs plats bien définis, dont seul celui qu’on nomme plat principal est obligatoire, les autres pouvant être éliminés ou substitués à d’autres selon l’appétit, le temps dont on dispose, le degré de raffinement recherché... Un banquet de mariage comprendra par exemple de très nombreux plats, éventuellement entrecoupés d’animations. L’ordre du service est également dans l’ensemble fixé. Le nombre de plats de ces repas de fête tend à diminuer, car la société d’aujourd’hui encourage au culte de la minceur, dénonce les repas trop importants et encourage les repas de petites quantités et réparties dans une même journée. Il faut donc surveiller ce que l’on mange tout en y prenant plaisir. Il arrive encore de voir des réunions de famille enchaîner quasiment sans interruption le repas du soir après celui de midi tant le nombre des plats servis rend le repas long, surtout en certaines occasions qui sont le prétexte de rituels ou de mets particuliers. Par exemple à Noël, on mange de la bûche de Noël ou une volaille aux marrons, à l’Épiphanie, on cache une fève dans une galette pour tirer les rois, à la Chandeleur on mange des crêpes, à Pâques on mange l’agneau pascal et des œufs en chocolat...
Durant ces repas, la consommation d’alcool, et en particulier de vin y est beaucoup plus importante que lors des repas quotidiens mais comme aujourd’hui nous entendons constamment parler des effets néfastes des excès sur notre santé, les habitudes tendent à changer et nous faisons moins dans l’excès qu’avant.
Quant au nombre de convives lors des repas festifs, il est actuellement moins élevé de par la taille des logements actuels qui ne permettent plus forcément d’accueillir de nombreux convives. De ce fait ce sont les personnes les plus proches qui sont favorisées, on se retrouve en petit comité et en famille pour partager un bon repas.
Parfois on préfère fêter seul ou en couple des repas festifs tels que le nouvel an ou Noël car notre société est devenue plus individualiste et la notion de partage tend à s’étioler.
Le repas de fête a d’une part gardé une partie des rites précis selon lesquels il se déroule : recherche de bons produits, référence aux corpus de recettes codifiées, savoir-faire culinaires, esthétisation de la table, succession des services, mariage des mets et des vins, conversations autour des mets, mais d’autre part voit ses motivations qui ont évolué comparé à il y a quelques décennies en arrière : le bien être ensemble, l’attention à l’autre, le partage autour du plaisir du goût se sont accentués. Le repas de fête rythme toujours la vie des membres de la communauté, il resserre le cercle familial et amical et, au-delà, renforce le lien social. Il constitue un repère identitaire important et procure un sentiment de continuité et d’appartenance. À travers ce repas, un groupe communique quelque chose à propos de lui-même: sa philosophie de la vie, sa vision de la communauté, et même son attitude envers les autres.
Mais comme de nos jours la gourmandise est plus pointée du doigt que mise à l’honneur, le repas devient une excuse pour se retrouver mais non le but de cette rencontre.
Le repas de fête est un des éléments marquant les évènements important d’une vie. Il prend aujourd’hui une forme différente et plus libre qu’auparavant mais reste néanmoins important pour renforcer, créer et rendre pérenne les liens familiaux, amicaux et des relations sociales. On peut se demander toutefois si nos habitudes alimentaires au quotidien ont également évolué comparé aux traditions du passé et quelles conséquences ont-elles sur notre vie de famille ?
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