Critique Théâtrale: La vida es suenõ
Par Ramy • 20 Août 2018 • 856 Mots (4 Pages) • 445 Vues
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Sigismond est testé et amené au palais inconscient sous l’influence d’un narcotique, et depuis son réveil comme les étoiles l’avaient prophétisé un règne tyrannique commence. Basile pensait qu’elles avaient raison, c'est sa grande erreur, le destin est inévitable. Sigismond se réveille de nouveau dans sa tour, sans savoir s’il a vécu ou rêvé. Voici un autre point fort du jeu qui se produit lorsque le prince, douteusement, demande : “¿Qué es la vida? Un frenesí… una ilusión, una ficción, y el mayor bien es pequeño, /que toda la vida es sueño, y los sueños, sueños son”. Victor Contreras La performance de Victor Contreras sous le rôle de Sigismond et très satisfaisante, sa tenue un peu tropical ajoutée du sens à l’œuvre .
Le langage symbolique, les analogies, sont une partie essentielle de leur travail. Claudio Rivera, dans un affichage de la créativité, en explorant toutes les possibilités de drame dans les apparences en vigueur, et de recréer l'action dans d'autres stades convaincus du scénario, plus d'un espace physique, une œuvre dramatique, dynamique, qui fait usage d’un attirail spectaculaire qu’enrichit visuellement sa proposition, sans succomber ou diminuer ainsi le drame et l'intensité.
Astolphe le véritable Duque de Moscovie, la duplicité de ses bras une excellente manière de faire voir au spectateurs le contraste entre ces honnêtes actions à celles qu’il réalise par obligation, Étoile est exquise dans sa naïveté apparente, et son typique caractère de fille mimée de papa et maman. Chaque personnage fait partie d'un ensemble, une synthèse complexe réalisée par Claudio Rivera.
Chacune des scènes est une métaphore suggestive, Basile et d'autres personnages produisent un moment sublime, les quatre notes "destination" de la Cinquième Symphonie de Beethoven entendu. Le destin s’accompli, Sigismond est proclamé roi par le peuple.
Chia G – Théâtre Blue, 11 octobre 2016.
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