BTS NOTARIAT
Par Orhan • 4 Juillet 2018 • 1 196 Mots (5 Pages) • 536 Vues
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IV- Comparaison des documents
Dans ces trois documents, nous pouvons affirmer que l'idée principale relève d'une inspiration de ce fait divers qui s'est passé en août 1934 à Belle-Ile-En-Mer. Dans le poème de Prévert cela est indiquer dans le para-texte qui explique l'inspiration de cet œuvre, dans l'article de journal de Jacques Bourquin nous apercevons un clin d'œil à ce fait divers : "La révolte des colons de Belle-Ile-En-Mer" et enfin dans le résumer du téléfilm présenter dans Télérama, nous pouvons voir que celui-ci raconte l'histoire d'un père ayant vécut dans ce lieu de pénitence à l'époque du fait divers.
Mais ce n'est pas le seul point commun de ces trois textes, en effet, tous remettent en cause la violence faites aux enfants quelque soit leur époque de publications (1934,2002 et 2006). Nous observons la violence des termes dans le poème de Prévert, je cite : "chasse" qui est employé souvent vis à vis des animaux et non des enfants, "a coup de clefs lui avaient brisé les dents", "comme une bête traquée" ici il y a une comparaison comme précédemment entre l'enfant qui s'enfuit et un animal, "pour chasser l'enfant pas besoin de permis" ce qui insinue qu'un enfant chassé est moins encadrer qu'une chasse animale, "on tire sur lui a coup de fusil". Grâce à ces termes graves et choquants à notre époque, nous pouvons conclure qu'en ce temps là, les enfants étaient considérer à une échelle encore moins importante que des animaux. Passons à l'article de journal de Jacques Bourquin, dans celui-ci il relate à travers l'histoire les différentes sanctions faites aux enfants dit "vagabonds" , il emploi des termes moins choquants qu'à l'époque de Prévert, mais met de même en avant la violence : "Châtiments", "Enfermement", "Dressage" qui fait penser au comparatif de Prévert entre les enfants et les animaux, malgré le tribunal pour enfants créer en 1912, les enfants continu de subir des violences inhumaines, il faudra attendre les années 40 avant que les délinquants soit remis dans un cycle scolaire dit normal. Enfin dans l'article de Télérama, Emmanuelle Bouchez emploi des mots qui font ressentir l'horreur que le père dans le téléfilm a pu vivre : "peur permanente", "Violence", "maltraitance", "art de survivre", "mort".
Nous pouvons en conclure, que malgré les différentes époques de publication de ces textes, ils relatent tout trois la violences faites aux enfants durant une époque qui n'est pas si lointaine de la notre et durant laquelle des enfants étaient traiter comme des animaux. Nous pouvons voir également, que les gardiens de ces différents bagnes avaient droit de vie ou de mort sur les enfants qui étaient surement pas tous de grands délinquants. Aujourd'hui malgré de nombreuses associations, la violence faites aux enfants existe toujours au seins des familles et dans certains pays du monde où les droits des enfants ne sont pas respectés ni réglementés. Existera t'il un jour, une loi universelle protégeant les enfants contre la violence ?
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