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La police scientifique

Par   •  25 Janvier 2018  •  1 126 Mots (5 Pages)  •  668 Vues

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VNTR (Variable Number Tandem Repeats) ou minisatellite: la séquence qui se répète comporte au moins 7 nucléotides

STR(Short Tandem Repeat) ou microsatellite : La séquence qui se répète est inférieure à 7 nucléotides.

→très utilisées en p-scientifique car nombreux avantages :

-nombreuses (50 000 STR dans l’ADN humain)

-peuvent être analysées simultanément ( analyse en multiplex)

Cpdt, parfois un polymorphisme limité

Marqueurs génétiques (locus marqueurs) : zones d’ADN dans lesquelles sont présentes des variations de séquence.

-Si les marqueurs génétiques sont des séquences non codantes →variation visible par le nombre de répétitions d’une séquence.

-Si le marqueurs sont des séquences codantes→ variation visible sur le gène et se traduit sur la protéine correspondante.

Pour les groupes A,B et O, l’analyse du marqueur génétique peut se faire sur le gène mais aussi sur la protéine codée par le gène

Prélèvements

Salive :

Liquide biologique le plus utilisé. Tout les services de police choisissent ce support pour établir le profil d’ADN d’un suspect.

→prélevée grâce à un kit de prélèvement /kit FTA(Fast Technology for Analysis)

avantage : peut facilement se transférer lorsqu’un individu parle, se retrouve ainsi sur des supports placés devant la bouche (téléphone, vêtements, micro…)

La lampe polilight permet de signaler la présence de salive (longueur d’onde 470nm pour obtenir une fluorescence sur certains supports.

Test Phadebas (présence de salive) : on fait réagir la salive avec sa protéine spécifique : l’amylase. On utilise un amidon insoluble auquel est rattaché un colorant bleu. L’amylase découpe l’amidon en petits morceaux et la présence de salive sera confirmée par une coloration bleue.

Sang :

1er examen visuel

→ produits chimiques lorsqu’aucune trace de sang n’est visible pour créer une luminescence en présence de résidus de sang. Les produits chimiques ont une très bonne sensibilité et détecte le sang, qu’il soit dilué ou non.

Au laboratoire, l’ADN n’est pas extrait à partir des globules rouges car cellules anucléée, mais à partir des globules blancs (leucocytes), nombreux dans le sang ( 5 à 10 milliards/litre)

Eléments pileux :

Cheveux et poils ne donnent pas toujours de bons résultats. Pour obtenir un profil d’ADN exploitable, les éléments pileux doivent posséder une bulbe obligatoirement. Si ce n’est pas le cas, seul l’ADN mitochondrial pourra être extrait. La plupart des cheveux/poils retrouvés sur la scène du crime se sont détachés naturellement et ne possède donc ni leur racine ni leur bulbe. Dans ce cas, on extraira l’ADN mitochondrial (affaires les plus graves)

Sperme :

1er examen visuel.

Aucune trace visible → utiliser la luminescence du sperme en établissant un éclairage à 400nm .

Dernier recours : produits chimiques vaporisés à l’aide de sprays →réaction luminescente.

Autres traces :

L’urine peut parfois posséder quelques cellules naturellement décrochées des parois

-Pour les os : ADN présent dans la moelle osseuse→utilisée afin d’identifier des restes de cadavres, dans cas, le fémur est le meilleur prélèvement pour établir un profil génétique et identifier la victime.

-Ongles ou traces laissés par simple contact fournissent bons résultats, malgré le peu d’ADN contenu.

-Pellicules(cellules superficielles du cuir chevelu)

Conservation des échantillons

→milieu sec sans chaleur ni lumière

-Les molécules d’ADN peuvent vivre plusieurs dizaines ou centaines d’années.

-prélèvement de traces liquides doit être congelé à -20°C

Analyse :

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