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Esthétique, l'observation dans l'art

Par   •  18 Novembre 2018  •  1 310 Mots (6 Pages)  •  484 Vues

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perceptions certains des traits que présentent les objets pour former ce que nous appelons des concepts (par exemple le concept « arbre » à partir de traits communs à des objets que nous percevons et que nous appelons « arbres »). Il est donc évident que, dans une telle conception, le contenu conceptuel de la pensée était déjà contenu, au moins en germe ou dans un état non encore pensé, dans notre perception du monde extérieur. Cette conception du processus de la perception conduit ainsi à faire de la perception une forme de la pensée et même à identifier le contenu de la perception au contenu conceptuel de la pensée, quoiqu’il demeure entre les deux une différence de degré.

Les problèmes de la perception

La définition de Lalande attire notre attention sur le fait que nous trouvons dans la perception une activité d’un sujet qui organise ses sensations et une passivité de ce même sujet qui reçoit ces mêmes sensations. Le sujet est à la fois actif et passif, et c’est cette dualité qui apparaît former la perception (et qui, par suite, peut former le cadre de ce que l’on nomme expérience). Or, la définition ne nous éclaire pas sur cette dualité. Essayons de la problématiser. Nous proposons les trois formulations suivantes :

1. la perception est un processus physique, mais elle a en même temps une dimension consciente et phénoménologique : c’est un fait naturel et une perception pour un sujet;

2. les perceptions et leurs causes immédiates sont internes (elles ont lieux dans notre corps, dans notre cerveau) et leurs contenus nous apparaissent pourtant à l’extérieur ;

3. la perception est une réception passive, et cependant il y a également une activité interprétative du sujet.

Avec ces problèmes à l’esprit, nous pouvons alors reformuler la première définition de la manière suivante :

La perception commence avec un processus physique qui cause en nous une représentation ou image (une sensation) ; le sujet interprète ensuite ses sensations comme des qualités ou des propriétés situées dans le monde extérieur. Cette conception de la perception est une conception classique, et classiquement, elle soulève deux problèmes. Tout d’abord, c’est une conception manifestement dualiste. Si le processus physique ne paraît pas poser problème (un objet a certains effets sur nos sens), en revanche l’interprétation de ces effets pour le sujet est un processus mental qui fait soudainement passer l’explication de la perception dans un autre domaine : on passe du physique à l’esprit, et on ne voit pas comment cela se produit. De ce fait, on a ici deux problèmes intimement liés. D’une part, l’explication scientifique de la sensation ne paraît pas pouvoir être simplement transposée à l’esprit pour fournir une explication de la perception ; d’autre part, la nature du lien entre le processus physique et le processus mental demeure mystérieux.

Ensuite, dans la description du processus de perception, l’activité du sujet est définie de manière contradictoire. Quand la définition de Lalande nous dit « un individu s’oppose un objet qu’il juge spontanément distinct de lui », elle rend bien compte du fait qu’il y a une activité d’un sujet (par les verbes s’opposer et juger), mais lui retire aussitôt cette activité par la qualité spontanée de l’extériorisation de la perception. Cette conception de la perception fait ainsi du monde extérieur à la fois un donné pour le sujet (le monde m’apparaît spontanément) et une projection du sujet (le monde extérieur est, au moins en partie, le fruit de mon activité). Il y a là une contradiction : si le monde extérieur des perceptions est une projection spontanée, comment pourrait-il entrer dans un processus d’interprétation du sujet ? L’activité du sujet devrait être dans ce cas considérée comme une illusion.

LE RAPPORT ENTRE L’OBSERVATION, LE REGARD ET LA PERCEPTION DANS L’ART

L’idée commune entre ses trois concepts en rappel qui sont l’observation, le regard et la perception ont pour vision commune de permet le jugement sur les œuvres.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre analyse sur notre thématique dit haut dans l’introduction retenons qu’a travers l’observation, le regard et la perception de l’art nous amène à avoir une réflexion plus profonde, a comprendre le sens, les détails et de pouvoir critiquer des œuvres produite par des artistes.

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