Critique "Le faiseur" de Balzac

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Quant à Julie Mercadet, la fille de Auguste Mercadet, c'est une jeune fille qui apparaît comme étant sage car elle fait de la peinture sur porcelaine, une activité noble. Mais plus tard nous apprenons qu'elle joue de la guitare électrique, c'est une rebelle. Toute deux incarnent des rôles parfaits avec un côté déjanté. A un moment de la pièce, Mercadet, sa fille et sa femme sont assis sur un canapé, cela donne l'image d'une famille malgré tout. Julie est encadrée par ses deux parents, elle ne peut pas s'échapper. Ces trois personnages sont entourés d'une troupe de comédiens, pétillants, qui jouent et chantent avec allégresse.

A la fin de la pièce, Verdelin casse un vase avec un club de golf. C'est un homme riche, qui devient violent lorsqu'il s'agit d'argent qu'on lui doit.

Quant à La Brive, l'homme avec qui Mercadet essaye de marier sa fille, il porte un costume rouge. Il avait quelque chose de maléfique et un look un peu punk. A un moment, le personnage sort par une trappe en étant entouré de fumée, comme une apparition diabolique.

Un autre personnage à un attitude qui est représentative. C'est Minard, l'homme de qui Julie est amoureuse avec qui elle à l'intention de se marier, or, son père refuse car il n'a soit disant pas la richesse qu'il espère. Dans les scènes, il tombe sans cesse, son corps est nerveux et crispé. Il fait des gestes convulsifs, il est comme écrasé par la puissance de Mercadet.

Pour finir avec cette pièce de théâtre, Balzac, qui a si bien décrit la comédie humaine, fait ici un portrait de la bourgeoisie d'affaire de son époque, au temps où l'argent commençait à devenir une force prédominante. Il n'est pas interdit de comparer avec aujourd'hui.