TPE 1ère ES sur les inégalités en France et au Brésil.
Par Plum05 • 6 Décembre 2018 • 2 925 Mots (12 Pages) • 641 Vues
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b) En France
Deux indicateurs peuvent être retenus pour mesurer les inégalités sociales, en France: la pauvreté monétaire , et, enfin les inégalités scolaires. Quelle est la définition de la pauvreté monétaire, en France? C’est l’état d’une personne dont le revenu est de 993 euros nets par mois, c’est-à-dire 60% du salaire médian (Salaire tel que la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l'autre moitié gagne plus. Il se différencie du salaire moyen qui est la moyenne de l'ensemble des salaires de la population considérée). Il s’agit, bien sûr, d’une mesure de pauvreté relative. Dans certaines statistiques, c’est la barre de 50% du salaire médian qui est retenue c’est-à-dire 828 euros par mois . Si, globalement, la France s’enrichit, cet enrichissement ne bénéficie qu’à une minorité, surtout les plus riches. Entre 2008 et 2011, les 10% les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de 1800euros, pendant que ces revenus diminuaient de 400 euros pour les 10% les plus pauvres. Et si le taux de pauvreté avait diminué en France entre 1970 et 2005, il a recommencé à augmenter à partir de 2005. En 2012, la France comptait 8,7 millions de pauvres ,soit 13,9% de la population. Dans ces 8,7 millions, toutes les catégories sociales ne sont pas représentées de la même façon: on compte 10% d’employés et 1,6%de cadres , 400000 enfants appartiennent à ces familles, et vivent dans la pauvreté. On constate que la France ne fait pas partie des pays les plus pauvres en Europe. Malgré cette situation un domaine demeure très inégalitaires et cela depuis plusieurs années , il s’agit du système scolaire. Le pourcentage de reçus au bac a augmenté, 90% des enfants d’enseignants ont un bac S, alors que 40% des enfants d’ouvriers ont un bac professionnel; 30% des élèves de l’Ecole polytechnique sont issus de seulement deux lycées parisiens, et l’on peut faire à peu près les mêmes remarques s’agissant des classes préparatoires. Entre 1996 et 2002, ce rapport a augmenté de toutes les catégories sociales. En 1989 les enfants d’enseignants avaient 8,9 fois plus de chances relatives d’être bacheliers que les enfants d’ouvriers non qualifiés. En 2002, c’est 14 fois plus. Vis-à-vis des enfants d’inactifs, le rapport est passé de 15 à 25 fois plus.
En France les inégalités de revenus se réduisent, le rapport entre le seuil d’entrée au sein des 10 % les plus riches et celui des 10 % les plus pauvres est resté stable. L’indice dit de « Gini » a diminué de 0,305 à 0,291. La masse des revenus détenue par les 20 % les plus riches était 4,6 fois supérieure à celle détenue par les 20 % les plus pauvres en 2012, ce rapport est passé à 4,3 en 2013.
3-Bilan des inégalités sociales
En conclusion, les revenus des plus riches ont continués d’augmenté depuis trois décennies. Son origine principale est l’augmentation des rémunérations obtenues sur le marché du travail. Par ailleurs, les politiques publiques (Une politique publique est un concept de science politique qui désigne les « interventions d’une autorité investie de puissance publique et de légitimité gouvernementale sur un domaine spécifique de la société ou du territoire ») n’ont pas ralenti l’augmentation des revenus de marché. Les politiques publiques peuvent pourtant influer considérablement sur l’évolution des revenus.
II/ Inégalités économiques
1. Définition
Les inégalités économiques sont les inégalités du revenue, du patrimoine, ect…
2. Inégalités économiques au Brésil et en France
a) Au Brésil
Les écarts de revenus au Brésil diminuent régulièrement depuis la fin des années 1990. Comment expliquer ceci dans un pays qui n’avait connu jusque-là qu’un accroissement de ses inégalités ? La première raison semble être l’évolution de l’inflation (L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix.). En effet, le taux d’inflation chute brusquement en 1994 (grâce à la mise en place du Plan réal : Plan de lutte contre l’inflation, mis en place en 1994), et c’est justement à partir de cette période que le coefficient de Gini commence à diminuer. Il existe plusieurs liens entre inégalités et inflation : notamment, les catégories les plus aisées de la population ont les moyens de se préserver, alors que les plus pauvres voient leur salaire réel chuter car leur rémunération ne s’élève pas aussi rapidement que les prix. Selon la Banque mondiale, 29% de la population brésilienne se situe sous le seuil de pauvreté de deux dollars par jour en 2006, et en raison du niveau élevé d’inégalités caractérisant le Brésil, cette proportion est trois fois supérieure à celle observée dans la moyenne des pays disposant d’un PIB équivalent.
Enfin, la baisse de la segmentation et la diminution des inégalités de revenus entre les différents niveaux de qualification expliqueraient 50% de l’évolution du Gini. Le taux de chômage brésilien passa d’une moyenne de 5,7% , à 7,3%. Le salaire réel moyen annuel est passé, entre 1990 et 1996, de 9 203 à 4 789 . Cette évolution du marché du travail brésilien s’est accompagnée de fortes inégalités opposant les travailleurs qualifiés, recrutés par les secteurs les plus modernes, aux moins qualifiés : par exemple en 1997, un Brésilien ayant suivi dix-huit années d’études, bénéficiait d’un salaire seize fois plus élevé que l’un de ses collègues n’ayant qu’une année d’études, et trois fois plus élevé qu’un travailleur avec douze années d’études. Maintenant cette inégalités et beaucoup moins présente.
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b) En France
En France, les inégalités du revenu sont très présentes, différent seuils sont fixés (pauvreté, populaire, riche). Le seuil de pauvreté est fixé à la moitié du revenu médian (Salaire tel que la moitié des salariés de la population gagne moins et l'autre moitié gagne plus), et celui de la richesse au double. Le seuil de pauvreté vaut 761 euros mensuels pour une seule personne et 1485 pour un couple sans enfant et 1949 euros pour un couple avec deux enfants.
Pour le patrimoine, de manière général, ce montant détenu par les ménages augmente
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