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Pour être heureux, faut-il fuir le travail?

Par   •  11 Mars 2018  •  3 540 Mots (15 Pages)  •  1 534 Vues

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Néanmoins, bien que le travail soit le plus aliénant et le plus contraignant possible, rejetter cette activité est socialement innacceptable. De plus le travail n'est pas uniquement source de malheurs et il est possible de ne pas subir, mais de tirer profit des avantages que propose le travail, et donc de minimiser les défauts.

Si travailler est nécessaire, il est encore plus nécéssaire d'être conscient des avantages qu'il apporte avant des nombrables inconvenients. Alors s'il est vrai que le travail peut être réalisé sans réelle conviction, il apporte beaucoup à l'homme et son image. D'après la philosophe française, Dominique Moda : « Le travail représente pour nous bien plus qu’un rapport social, bien plus qu’un moyen de distribuer des richesses. Il est « enchanté » au sens où il exerce sur nous un « charme » dont nous sommes aujourd’hui prisonniers. » Effectivement, Le travail reste bien l’activité fondamentale de l’homme. L’homme qui ne travaille pas se sent exclu. La perte d’un emploi a bien souvent une forme de souffrance, puisqu’elle engendre un risque d’exclusion ainsi q'une culpabilité de la part de celui qui ne travaille pas. Le travail moderne est vu comme un élément d'intégration. La “socialisation” de l'homme est donc un facteur de sa reconnaissance, de son bonheur. Les liens sociaux lui sont bénéfiques car elles permettent à l'homme d'exister, à combler son ennui que pourrait lui donner un travail qui ne lui plait pas.

Marx affirme le caractère proprement humain du travail dans lequel l'homme agit suivant un projet conscient et volontaire, subordannant sa volonté à son projet. Le travail est l'essens de l'homme, c'est ce qui nous sépare des bêtes. Ainsi, une maison est construite grâce à des plans, par l'architecte, de manière consciente et donc par sa volonté. Mais au contraire, la ruche d'une abeille est le résultat d'une activité insctinctive, automatique. De plus, le travail permet à l'architecte de transformer la nature par son action, et de se débarasser de sa fonction naturelle, et donc se transforme lui-même. Le travail permet à l'homme de se transformer, de développer son intelligence et d'augmenter notre capacité à lutter contre nos instincts. Notre conscience est avantagé et on peut manifester notre liberté. Le travail est un effort, quelque chose de douloureux mais c’est seulement par le travail qu’on atteint notre humanité propre. En travaillant, l'homme est intégré à la société, il est reconnu comme une personne. Il trouve un sens à sa vie. Ainsi, si nous sommes estimés en société, nous serons respectés pour notre travail. Chaque métier est nécéssaire pour le fonctionnement de la société, donc d'e mériter de la reconaissance. Le travail offre des objectifs et une raison de vivre. Cependant, tout les métiers ne sont pas considérés de la même façon. Il est courant de constater que les métiers les moins considérés sont les métiers les plus aliénants. C'est pour quoi un autre but peut être viser dans notre travail qui est d'atteindre le poste supérieur au notre.

On peut ajouter que le travail peut avoir une répercution positive sur notre moral. Si nous tenons compte de la vision epicurienne du bonheur, le travail peut protèger l'homme de la paresse et des mauvaises tentations, donc de tout ce qui trouble le bonheur, l'ataraxie(absence de trouble de l'âme). De plus, d'après Blaise Pascal, dans Pensées, le travail est considéré comme un divertissement, permettant de nous échapper de notre misérable condition. Le travail est un moyen parmi les autres de se divertir, de nous faire oublier notre propre condition. Nous pouvons trouver une source de bonheur dans le travail dans les liens sociaux qu'on établit avec nos collègues. Quand notre travail nous passionne pas, et qu'il est ennuyeux, les liens sociaux ne peuvent qu'être bénéfiques.

Par conséquence, une vision positive du travail se manifeste lorsqu'on le considère comme manifestation de l'esprit, moyen de prise de conscience de soi et source d'intégration dans la liberté.

(transition a foutre la stp mon amour.................... et amorce 3ème partie, un peu comme la tienne ce serait fortement cool

Les travaux nous déshumanisant et aliénant nous induisent à penser que pour pouvoir s'épanouir à travers le travail, il faudrait donc que l'individu se reconnaisse dans ce qu'il fait, ne soit pas soumis à des pressions extérieurs, et par conséquent libre et autonome. Un travail “non-aliénant”, à l'intérieur du quel l'individu reconnait ses potentialités et peut exprimer. Ainsi, l'homme doit être libre dans son travail. Son travail doit permettre aux travailleurs de posséder les moyens de productions et de décider collectivement les choix de productions. Dans ce travail, l'individu gagne l'autonomie. Cependant, l'aliénation de beaucoup de travails est bien trop ancrée dans les sociétés actuelles et ne permettent pas à l'individu d'être rééllement libre et heureux. Effectivement, le travail est une activité utilitaire ; Même dans les meilleurs travails pour chaqu'un il y a de nombreux aspects contraignats, essentiel à la dimension du travail, comme par exemple : les horaires strictes la répétitivité des tâches. Alors vu que concevoir un travail absolument libre est infesable, le seul espoir est d'obtenir une réduction du temps de travail pour permettre à l'homme d'accéder à ce qui s'oppose vraisemblablement au travai l, le loisir, et de construire sa liberté.

Le travail s'oppose au loisir et au jeu, si le premier est nécéssaire et pénible, les seconds en revanche sont de l'ordre du contingent et du luxe. De nos jours, le loisir apparait comme la forme officielle de la liberté des individus. L'homme peut acceder à la culture, à la vie associative. Il peut donc s'épanouir et se défaire des conditions du travail. S'adonner par exemple à l'art, peut permettre à l'homme de se divertir autrement, et se récompenser de la journée qu'il a passé. Les loisirs sont cruciaux à la maitrise de soi des travailleurs. C'est pourquoi,beaucoup d'entreprises l'ont remarqué, et c'est pour elles offrent de plus en plus de loisirs à ses salariés comme de la méditation. Ce types de loisirs ont pour but ainsi de favoriser la maitrise de soi et permettre une meilleur communication pour améliorer le capital collectif des salariés.

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