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Le bonheur

Par   •  14 Mars 2018  •  1 140 Mots (5 Pages)  •  364 Vues

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ce que nous pouvons avoir, nous serons toujours heureux. Comment faire en sorte de désirer que ce nous pouvons avoir ? Cela dépend de notre pensée. Nous devons toujours avoir en tête que nous sommes les maîtres de nos désirs. Nous décidons de la valeur que nous accordons aux choses. Il ne faut surtout pas laissez les autres décider à notre place de ce qui est important ou non. C’est souvent cela qui ajoute de la frustration à notre manque de chance. Prenons l’exemple de la richesse, notre société à tendance à accorder beaucoup d’importance à la richesse. Lorsque nous ne sommes pas riches, la vraie difficulté n’est pas tant de supporter la pauvreté que de faire face à cette impression d’échec que nous ressentons face à la société. La philosophie stoïcienne nous apprend justement à nous détacher de l’importance du regard des autres et à vivre ainsi dans la sérénité.

Le problème de la pensée stoïcienne est que l’être humain n’est pas une machine. Ce n’est pas parce que notre volonté nous commande de faire preuve de détachement, que nous allons arrêter de ressentir les choses. Imaginons que nous avons perdu un être cher, nous avons beau essayer de faire preuve de détachement, essayer de trouver du sens à tout ça, cela ne nous empêche pas de souffrir. Nous ne sommes pas seulement des êtres de raison mais aussi des êtres faits d’émotions. L’autre problème de la pensée stoïcienne est la définition que l’on donne au bonheur. Si le bonheur est un état de bienêtre et de plénitude continu, alors nous pouvons doutez de son existence. Si nous y réfléchissons bien, y’a-t-il eu un seul être humain qui a connu cet état ? D’ailleurs certain penseur comme Freud ne croit pas en l’existence du bonheur. D’autres personnes comme les musulmans pensent que le bonheur existe mais que nous ne pouvons pas l’obtenir dans cette vie. Ils pensent que le vide que nous ressentons à l’intérieur de nous et le fait que nous recherchons tous le bonheur est la preuve de son existence. Nous ne pouvons pas ressentir le manque d’une chose qui n’existe pas. Le bonheur semble absolument ne pas dépendre de nous puisqu’à priori il n’existe pas.

Cependant le bonheur n’est pas quelque chose que nous avons ou pas, c’est plutôt quelque chose que nous avons plus ou moins en nous. Pour être plus claire l’état de bien être et de plénitude continu et plutôt un idéal vers lequel on tend. Tout n’est donc pas perdu. Pour ceux qui croient en Dieu, d’abord, puisqu’ils se disent qu’en faisant des efforts sur Terre, en faisant le bien et en acceptant de se détacher de choses superficielles et en supportant les souffrances, ils pourront atteindre le vrai bonheur dans une autre vie. Ils pourraient trouvaient le salut. Trouver le bonheur dépendra donc d’eux. Il y a aussi de l’espoir pour tout le monde, croyants et non croyants. Il se peut que nous ne soyons jamais en mesure de connaitre un bonheur complet mais nous pouvons nous approcher de cet état. Il faudrait que la société nous enseigne autre chose que l’égoïsme exacerbé et la compétition avec autrui. Il faudrait que la société nous enseigne à être en paix avec nous-mêmes. Il faudrait que nous maintenions au mieux une conscience tranquille. Il faudrait que nous fassions de notre mieux pour être plus juste avec autrui

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