Que penserait Rousseau de la perspective freudienne selon laquelle l’agressivité revèle de la nature de l’humain?
Par Ramy • 25 Octobre 2018 • 966 Mots (4 Pages) • 640 Vues
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Pour continuer, Jean Jacques Rousseau part de sa conception de l’homme selon laquelle, l’homme par sa nature est bon, mais la société le rend mauvais, soit agressif et le corrompt. C’est plutôt la société qui est responsable et produit la méchanceté et cette tendance d’agressivité. Dans l’état de nature selon Rousseau, l’homme naturel ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains. Rousseau est contre la propriété, puisqu’elle provoque la déchéance de l’humanité. L’avènement de la propriété, d’après Rousseau, génère des inégalités et une concurrence nouvelle entre les hommes ce qui force à réagir et à faire dominer l’agressivité. Alors que pour Freud, il se positionne sur le fait que l’homme naît agressif et prend de l’ampleur par des pulsions. L’agressivité de Freud se présente sur différents stades, soit le stade oral où le choix entre le bon et le mauvais attribué à un objet de façon imaginaire se fait en fonction du caractère frustrant de l’objet et en fonction de la projection sur cet objet des pulsions libidinales ou agressives de l’enfant. Toujours par rapport à Freud, « l’objet naît dans la haine » en d’autre terme on ne reconnaît l’autre que dans la différence. Il y a ensuite le stade anal, où l’agressivité s’exprime dans le comportement d’expulsion et de rétention. L’expulsion fait référence à une projection agressive et la rétention est un refus. Ensuite, Freud explique le troisième stade, le stade phallique. Ce dernier constitue l’ensemble organisé des désirs à la fois amoureux et hostile que l’enfant éprouve à l’égard de ces parents. De plus, selon rousseau la transition de l’état de nature à l’état de culture est la raison à tous les maux de la société, tandis que Freud affirme que cette transition permettra à l’homme de refouler son désir d’agressivité. Toujours du point de vu à Freud, l’agressivité n’est pas un acquis culturel, elle n’apparaît que chez l’homme, à partir du moment où la nature se transcende en culture. Enfin, ces deux grands penseurs partagent une idée semblable sur le fait que l’agressivité de l’homme nuit aux relation d’autrui.
Pour terminer, la conception de Freud comprend quelques lacunes. Je ne suis pas d’accord avec la psychanalyse freudienne, car selon moi l’homme naît pas agressif, il naît puis se définis, ce qui est pour moi essentiel. Toutefois, j’accorde que la conception des stades d’agressivité est légitime face à l’être humain. L’enfant naît puis pose son agressivité par rapport à ses pulsions. Tout comme je suis d’accord avec le fait que Rousseau est contre la propriété puisque cela mène des conflits et qui dit conflits, dit agressivité du côté de l’homme.
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