Justice et droit: toutes les inégalités sont-elles des injustices?

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ne sont pas égales, elles ne peuvent recevoir de parts égales. Cette justice met en œuvre une répartition proportionnelle des avantages à partir des mérites de chacun. Enfin Aristote pense que la loi générale ne peut pas tout prévoir, la justice doit donc tenir compte des cas particuliers, c’est l’équité. Ce qui est droit est rigide, l’équité n’est pas rigide, pour répondre à l’indéterminé elle doit être « indéterminée.» Par exemple, si une personne fait un travail moins rentable pour cause de maladie, alors il serait juste d’en tenir compte et ne pas le pénaliser dans son revenu. Bien que tous les hommes reconnaissent, en effet, que la justice dans la distribution doit se baser sur un mérite de quelque sorte, elle n’est néanmoins pas toujours respecter. En effet l’inégalité des mérites individuels, qui justifierait les inégalités sociales, doit beaucoup au contexte social et familial, lui-même inégal.

Une société démocratique ne peut se contenter d’accorder aux citoyens l’égalité des droits fondamentaux (comme le droit de vote). Comme expliquer précédemment les inégalités sont des injustices si rien ne peut en justifier l’existence, comme les inégalités sociales. John Rawls considère comme justes les inégalités sociales à 2 conditions ; que non seulement tous les mêmes droits, et que les inégalités profitent aux plus désavantagés. S’il existe des inégalités de richesse et d’autorité, elles seront justes uniquement si des avantages sont produits en compensation pour les personnes les plus désavantagés de la société, comme ceux naissant dans une famille pauvre. Puisque les inégalités de naissance et de dons naturels sont imméritées, il faut y apporter des compensations. Le but d’une société juste ne serait donc pas de favorisé les plus méritants, mais de réparer les inégalités social afin que chacun ait les même égalités des chances.

Ainsi nous avons vu que les inégalités sont juste lorsqu’elles sont méritées, mais injustes lorsqu’elles ne sont pas justifiées, comme les inégalités sociale. C’est la raison pour laquelle la société ne doit encourager les inégalités uniquement lorsque celle-ci profite au plus désavantagés pour rendre les inégalités des chances réelle.