LES CONVICTIONS SONT-ELLES DES PRISONS?

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a défendu ses convictions à l’aide de l’inquisition au long des siècles, par conséquence, plusieurs scientifiques qui ont laissés ses convictions de côté et se sont questionnés par rapport à la véracité de ce qui les entourait se sont fait juger par les tribunaux ecclésiastiques puisque ce qu’ils disaient était complètement opposée aux convictions de l’église catholique. Ceci implique un ralentissement dans le développement de la société, en raison des fortes convictions qu’empêchent les scientifiques de faire des nouvelles découvertes, donc pour que la société puisse évoluer, il faut plus de temps. Un exemple emblématique est celui de Galileo Galilée, scientifique italien très connu pour la présentation de son œuvre «Dialogue sur les deux grands systèmes du monde» qui énonçait que la terre tourne autour du soleil, ce qui contrariait fortement la conviction de l’église qui disait que la terre était le centre de l’univers, et qu’elle était aussi immobile. Cet ouvrage lui a coûté une condamnation de la part de l’église catholique.

En conclusion, les convictions auxquelles l’on croit empêchent le processus de questionnement qu’on pourra se faire en moment donné, en raison de qu’on ignorera n’importe quoi qui vienne a contredire nos convictions, elles dictent aussi la façon dont les gens pensent. En autre, c’est très difficile avoir un esprit ouvert si on est très ancré à nos convictions, car pour avoir tolérance par rapport aux opinions différentes à ce que l’on croit on doit laisser ses convictions de côté. Dans un autre ordre d’idées, le fait de se laisser emporter par les convictions a occasionné un ralentissement dans le développement de notre société. Finalement, il vaut bien la peine se demander si les prochains générations auront de plus en plus un esprit ouvert ou s’ils seront prisonniers de ses convictions.