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Un rapport conjoint intitulé « le réfugié syrien entre échapper à la mort et tomber sur les bateaux de la mort »

Par   •  10 Avril 2018  •  2 189 Mots (9 Pages)  •  598 Vues

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Depuis plus de 3 ans , les climats de guerres et de la violence sanglante continuent en Syrie ,avec l’absence de tout horizon de la résolution politique pacifique , ça contribuera à l’afflux des réfugiés, des déplacés de force , des déplacés et les fuyants des lieux de bombardement et des affrontements sanglants hors des frontières et spécialement « Turquie ,Liban ,Jordanie » ce qui confirme -jusqu’à maintenant- l’absence de toute indication que les syriens ne reviennent sans doute pas volontairement dans le chaos qui règne là-bas, dans ce cas on présume qu’il est du devoir des pays d’accueil de traiter le statut permanant des syriens à l’intérieur des frontières spécialement en ce qui concerne les situations des réfugiés syriens qui ne se sont pas inscrits au niveau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés HCR ou au niveau de l’état ou bien ceux qui ne vivent pas dans les camps de réfugiés. L’union européenne a promis de régulariser la situation (qui veut dire trouver refuge) d’environ seize mille réfugiés syriens, et le président du Haut-Commissariat des réfugiés affilié au Nations Unies António Guterres a déclaré , que 17 pays ont accepté d’ouvrir leurs portes aux réfugiés syriens désirants immigrer , et que ces pays peuvent accueillir plus de 10 mille réfugiés voulants un avenir meilleur. Les 17 pays sont l’Australie , l’Autriche , le Canada , la Finlande , l’Allemagne , la Hongrie , Luxembourg , La Hollande , la Nouvelle-Zélande , la Norvège , l’Espagne , la Suède , la Suisse , le Danemark , la France , les USA et le Mexique .

Les droits des réfugiés conformément à la convention internationale

Le réfugié n’a pas choisi son état, mais ce sont ses impitoyables conditions qui l’ont basculé à cette nouvelle situation, et donc il doit vivre en exil et dépendre des autres dans plusieurs nécessités de base comme la nourriture, les vêtements, l’enseignement, l’abri ainsi que les soins de santé et autre.

Le sans-abri diffère du réfugié, de sorte que la personne sans-abri reste dans son pays mais se doit de quitter son logement pour un autre endroit plus sûr comme est le cas en Afghanistan, durant la période de la guerre civile et comme à lieux dans plusieurs pays particulièrement les pays pauvres lors des catastrophes naturelles comme les inondations, les tornades et les fortes pluies.

Il ne fait aucun doute qu’il y a une ferme relation entre le problème des réfugiés et la cause des violations des droits de l’homme, car ces violations ne sont pas ce qui pousse les réfugiés à émigrer, cependant elle les empêche aussi de retourner à leurs pays d’origine tant que la cause qui les a poussé à émigrer y est toujours.

Tous les réfugiés doivent respecter certains droits essentiels avant et durant le processus de demande d’abri et même après qu’ils soient acceptés comme réfugiés selon l’accord de Genève 1951 ; et c’est pour cela que l’affaire des refugiés est devenue une norme pour tester les devoirs du respect des droits de l’homme dans les états. Le 03 décembre 1949 l’Assemblé générale de l’ONU a décidé de créer la commission de l’ONU au sujet des réfugiés de sa décision n°319, et qui a maintenant des succursales et des bureaux de représentation dans plus de 100 pays, et elle cherche à trouver des solutions au problème des réfugiés les réinstaller et les intégrer dans de différentes nouvelles sociétés, ainsi elle décrit la fonction du Haut-commissaire comme étant non politique mais de caractère humanitaire et social. La situation des réfugiés vis-à-vis du droit international l’assemblé de Genève 1951 et le protocole qui lui est lié signé à New-York en 1967, consente à régulariser leur statut.

En vertu de l'article premier de la Conventions de Genève de l’année 1951, la définition du réfugié est ainsi :

(( Le terme s’applique sur toute personne en conséquences des événements qui se sont déroulés avant le 1er Janvier 1951 et à cause d’une peur survenue suite au fait d’être persécuté à cause de sa race de sa nationalité et de son appartenance à un groupe social particulier ou une opinion politique, qui se trouve hors de son pays, ou qui ne peut ou ne veut pas de la protection de ce pays à cause de cette peur-là , ou celui qui ne possède pas de nationalité , et qui se trouve hors de son ancien pays où il y hébergé et qui ne peut pas ou ne veut pas y retourner suite à ces événements. ))

Cette Convention garanti la protection juridique au réfugié, et impose de respecter les droits de l’homme contenus dans la Déclaration mondiale des droit de l’homme de l’année 1948, et selon cette convention citée : les personnes possédant le refuge ne doivent en aucun cas être expulsés ou renvoyés de force, où l'article 33 se lit comme suit :

((Il est interdit à l’état contractant d’expulser ou de renvoyer le réfugié de quelconque manière, aux frontières ou aux régions où sa vie et sa liberté sont menacées à cause de sa race, de sa religion, sa nationalité ou son appartenance à un groupe social particulier ou de ses opinions politiques.))

Quant au protocole de 1967 signé à New-York au sujet des réfugiés, et conformément à ce protocole cité, il est devenu possible au réfugié de demander la protection même dans les évènements qui ont lieu après le 1er Janvier de l’année 1951.

Et parmi les conventions relatives à la situation des réfugiés, se trouve la 4éme convention de Genève de l’année 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre et spécialement ce que l’article 44 qui stipule la protection des victimes civiles et ma protection des réfugiés et sans abris, ainsi à ce qui est venu dans l’article 73 du protocole supplémentaire de l’année 1977 qui stipule la protection des apatrides ; la convention de 1954 relative à la situation du réfugié apatride a été connu par ce qui suit : (( quiconque n’ayant la citoyenneté d'aucun État en vertu des affaires de sa législation.)) Il y a aussi d’autres conventions qui sont en rapport avec les situations des réfugiés exemple la convention de 1961 à propos de la réduction des cas d’apatride, et la Déclaration des Nations Unies de l’année 1967 concernant l'asile territorial, en plus de la présence d’instruments régionaux en Afrique et en Europe , l’Amérique latine et autre.

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