TPE : le journal d'Anne Frank
Par Raze • 5 Décembre 2018 • 1 265 Mots (6 Pages) • 660 Vues
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En novembre, Albert Dussel, un dentiste, vient à s'installer dans l'Annexe ; et plus précisément dans la chambre d'Anne.
Depuis la fenêtre de l'Annexe, les clandestins sont souvent témoins de rafles de juifs.
Elle culpabilise d'être encore en vie et parmi sa famille, alors que d'autres sont arrêtés et déportés dans les camps allemands.
« Dans tout ce que je fais, je ne peux pas m’empêcher de penser aux autres, à ceux qui sont partis et quand quelque chose me fait rire, je m’arrête avec effroi et me dis que c’est une honte d’être aussi gaie. »
L'ensemble des habitants de l'Annexe pensent continuellement au sort des juifs et à la guerre, mais de nombreux événements vient perturber leur quotidien. Ils peuvent être découverts à tout moment : le propriétaire du bâtiment peut visiter l'Annexe et trouver les clandestins; le nouveau directeur du magasin à côté peut les dénoncer ; ils peuvent êtres découverts lors de cambriolages ; et ils peuvent aussi mourir quand un bombardement ou un combat aérien éclate.
Le mardi 28 mars 1944, sur Radio Orange, le ministre Bolkesteyn a tenu un discours et annonca qu'à la fin de la guerre, l’État rassemblerait une collection de lettres et de journaux ayant été écrits
pendant la guerre. Tous les habitants de l'Annexe se sont donc reportés sur le journal d'Anne, qui pour eux pourrait être l'un deux, partagé au monde entier, dans un futur proche si ils restaient en vie, on perçoit son enthousiasme à travers cet extrait.
« Pense comme ce serait intéressant si je publiais un roman sur l’Annexe ; rien qu’au titre, les gens iraient s’imaginer qu’il s’agit d’un roman policier. Non, mais sérieusement, environ dix ans après la guerre, cela fera déjà sûrement un drôle d’effet aux gens si nous leur racontons comment nous, juifs, nous avons vécu, nous nous sommes nourris et nous avons discuté ici. »
Le 1er août 1944 fut la dernière fois qu'Anne pu écrire dans son journal. Elle raconte sur quelques pages, sa personnalité cachée qu'elle ne montre à personne. Pour elle, celle-ci est plus belle et plus profonde, que celle qu'elle montre aux autres.
Trois jours plus tard, les clandestins sont arrêtés. La cachette à été dénoncée, les soupçons sont portés sur le magasinier, mai les deux enquêtes effectués après la guerre n'ont pas réuni assez de preuves. La police allemande arrêta les huit clandestins. Edith Frank, la mère d'Anne mourut de famine et d'épuisement, le 6 janvier 1945. Margot et Anne furent déportées au camp Bergen-Belsen dans la Lande de Luneburg. Les conditions d'hygiène du camp étaient horribles, et dans l'hiver 1944-1945, un épidémie de typhus se développa et emporta la vie de milliers de prisonniers, dont celle des deux filles. Elles serait mortes entre fin février et début mars. Leurs corps se trouvent sans doute dans la fosse commune de Bergen- Belsen. Otto Frank est le seul des huit clandestins à être encore vivant. Après la liberation d'Auschwitz par l'armée russe, il voyagea pour aller aux environ de 1953, habiter en Suisse ou vivait sa sœur et sa famille ainsi que son frère. Il épousa Elfriede Geiringer, qui avait survécu à Auschwitz, mais avait perdu son mari et son fils au camp de Mauthausen. Jusqu’à sa mort, le 19 août 1980, Otto Frank vécu à Birsfelden près de Bâle où il se consacra au journal de sa fille Anne.
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