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Le premier journal français est La Gazette

Par   •  10 Novembre 2017  •  1 765 Mots (8 Pages)  •  455 Vues

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Il faut affirmer en appuyant très fortement que la « régulation » est avant tout une option pour le maintien d’un bon équilibre et d’un bon fonctionnement qui est correct, d’un système « pluraliste » qui est difficile et qui caractérise désormais l’espace médiatique.

Ce sont la plupart des philosophes et la plupart politiques qui ont pensé ce sujet, et qui l’allie à des questionnements sur les éléments de la publicité, qui sont « les contre-pouvoirs ». Il faut une série d'événements pour amener des questionnements qui sont nouvelles sur le pouvoir des médias et les désillusions de leurs promesses libératrices.

Il y a trop peu d'entreprises de presse innovantes déjà tout autour du système académique, ou lequel se mettait à l'époque sur une presse régionale locale très dynamique sur internet, comme aux « DNA », l'avenir s'annonçait prometteur. Aujourd'hui la Presse quotidienne régionale est la première à être frappée de plein fouet par la crise de la presse papier et qui vient aujourd'hui alimenter le cimetière des journaux en fin de paiement ou rachetable éventuellement. En réalité, en dehors de quelques enseignes puissantes qui se sont imposées à la faveur d'acquisitions, de montages financiers ou de stratégies innovantes comme aux Echos ou au Figaro, le reste sont en déclin.

Il faut aussi sauver le papier à tout prix car la facilité de la presse traditionnelle francophone, tout particulièrement dans le management et l'actionnariat, a conduit à une culture où le papier a été considéré pendant longtemps comme le support de diffusion parfait et que le changement était risqué. En réalité, très peu d'initiatives ont été déployées pour rénover les propositions de valeur, que celles-ci soit destinées aux consommateurs media ou aux annonceurs. Les entreprises de presse se sont laissé dépasser par leur stabilité historique. Il y a un « déficit de réflexion stratégique » sur le cycle de vie des produits.

On peut donc constater un déficit d'innovation car la productivité attribué au chercheur Robert Solow, il a remarquait en 1987, qu’on observait des ordinateurs partout sauf dans les statistiques de productivité, il décrit bien les bref changements organisationnels qui doivent accompagner les innovations technologiques. Comme pour d’autres industries, il existe aussi quelque chose d’étrange de la productivité pour la presse francophone qui a perdu par le déficit d’innovation tant dans les organisations que dans les réflexions sur les métiers.

Ce qui a manqué avant tout, c’est cette « flexibilité stratégique » c'est-à-dire la capacité d’une entreprise à être réactive par rapport à son environnement externe et de construire des compétences distinctives.

Dans tout ça il y a un modèle économique à définir, tout d’abord, les acteurs anticipaient mal les premières implications de l’économie numérique. A commencer par la question de la gratuité, qui a posé un problème dans les structures et surtout celui du modèle économique. Aujourd’hui, les nouveaux comportements de consommations des lecteurs sont devenus plus difficile à cerner avec l’arrivée d’internet, en raison du phénomène de « démassification » des audiences. Ce qui peut influer considérablement sur la valeur des médias traditionnels.

On peut voir que le marché de la presse se divise en trois agents économiques : l’éditeur, l’annonceur et le lecteur. A sa on peut aussi ajouter que certaines aides sont offert à la presse écrite notamment des aides direct (les abonnements…) et aussi des aides indirect (les TVA sur les journaux…)

Les ventes au numéro -6,92% pour 2013 et -3,11% en 2014. Les ventes par abonnement voient une baisse par très importante 0,82% en 2013 et-0,66% en 2014. Le total des ventes sont touchés, en 2013 une baisse de 3,22% et en 2014 une baisse de 1,89% et plein d’autres activité sont en baisse : la publicité commerciale, les annonces…

On peut voir certains chiffres de ce secteur d’activité : Le chiffre d'affaires de la presse en 2013 a baissé -6,46% et en 2014 -4,24%. Le chiffre d’affaires global de l’ensemble de la presse écrite en 2014 était de _7,810 milliards d’euros et est de nouveau en diminution par rapport à celui de 2013 (– 4,2 %). Ce septième recul consécutif. Regardons l’évolution des chiffres d’affaires totales de la presse écrite depuis 1991. Comme nous pouvons le voir ci-dessous

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Source : culture communication.gouv.fr

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