Liberté syndicale (pour les travailleurs au Qatar)
Par Andrea • 13 Janvier 2018 • 2 250 Mots (9 Pages) • 552 Vues
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À ce stade, près de 200 Mds USD d’investissement dans des projets d’infrastructures (ferroviaire, routes, ponts, tunnels, hôtels, batiments résidentiels, ports, aéroport, etc.) sont déjà identifiés et partiellement engagés pour la prochaine décennie.
Le Qatar est désormais un pays-chantier. Son économie sera tirée dans un 1er temps par les grands projets d’infrastructures adressés aux grands groupes internationaux.
Selon le britanique EC HARRIS, très présent dans cette partie du monde, le Qatar serait classé en 2e position mondiale par l’attractivité du pays en matière d’investissements liés aux infrastructures.
» Données politiques :
Type de régime
Principauté constitutionnelle partiellement appliquée et de type héréditaire depuis 2003.
Les dernières et prochaines élections
Référendum populaire sur l’établissement d’une monarchie constitutionnelle le 23 avril 2003 avec 98 % en faveur (corps électoral de 85 000 personnes).
Des élections municipales ont été organisées en 2007 et 2011.
Après plusieurs reports, les premières élections législatives doivent avoir lieu courant 2013 afin de pourvoir les 2/3 des 45 sièges du conseil consultatif (Majlis Al Shoura). Le 1/3 restant est désigné par l’Émir.
Les ministres sont désignés par l’Émir.
Données économiques en 2013
Principaux indicateurs économiques par pays
Indicateurs
Qatar
France
PIB
200 Mds USD
2 808 Mds USD
Déficit public en % du PIB
+ 11,1 %
5,5 %
Dette publique en % du PIB
+82,7 %
85,3 % (3e trim. 2011)
PIB par habitant
100 260 USD
44 401 USD
Taux de croissance
6,1 %
1,7 %
Taux d’inflation
+ 3,1 %
2,5 %
Taux de chômage
3,1 %
9,3 % (3e trim. 2011)
Sources : Service économique de Doha, FMI, Commission éuropéenne, INSEE.
» Situation économique du pays
Le Qatar jouit d’un socle économique des plus stables grâce à sa richesse première : les hydrocarbures – surtout gazière. En effet, le Qatar dispose des 3es réserves mondiales de gaz (derrière la Russie et l’Iran). Grâce à la politique d’investissement massif entreprise par l’Émir dans la technologie de liquéfaction du gaz naturel, le Qatar est devenu dès le milieu des années 2000 le 1er exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL). La livraison des principaux trains de liquéfactions est intervenue au milieu des années 2000 et de ce fait, les taux de croissance annuels de l’économie qatarienne depuis cette période ont littéralement explosé.
En 2011, le Qatar a atteint son objectif de production qui était de 77 M de tonnes de GNL et a depuis, décrété un moratoire sur l’exploitation additionnelle des réserves gazières. Pour ses relais de croissance, le pays doit désormais compter sur l’effet du prix du gaz et sur les investissements massifs dans les infrastructures du pays. Les taux de croissance devraient désormais plutôt osciller autour des 6-7 %, des taux bien plus gérables sur le moyen et long terme.
Un plan stratégique « Qatar 2030 » trace les grandes lignes de la vision du pays. Mais l’attribution, fin 2010, de l’organisation de la Coupe du monde 2022 a rendu nécessaire la livraison d’ici 2021 des 2/3 des projets liés à la vision Qatar 2030.
» Situation économique du pays
Le Qatar, après avoir connu une période de croissance annuelle entre 12-19 % de 2006 à 2011, dispose de fondamentaux économiques solides qui lui offrent des perspectives positives à court et moyen terme.
L’excédent commercial du Qatar est passé de 13,3 Mds USD en 2004 à 103 Mds USD en 2012. Ce pays, malgré de lourds investissements dans ses infrastructures, conserve une capacité d’épargne hors du commun. En effet, les réserves en devises de la banque centrale du Qatar sont passées de 3,4 Mds USD en 2004 à 42 Mds USD en 2013 et son fonds souverain (Qatar Investment Authority) créé en 2005 compte aujourd’hui environ 200 Mds USD d’actifs au Qatar et notamment dans le monde.
» Situation financière du pays
Le Qatar, après avoir connu une période de croissance annuelle entre 12-19 % de 2006 à 2011, dispose de fondamentaux économiques solides qui lui offrent des perspectives positives à court et moyen terme.
L’excédent commercial du Qatar est passé de 13,3 Mds USD en 2004 à 103 Mds USD en 2012. Ce pays, malgré de lourds investissements dans ses infrastructures, conserve une capacité d’épargne hors du commun. En effet, les réserves en devises de la banque centrale du Qatar sont passées de 3,4 Mds USD en 2004 à 42 Mds USD en 2013 et son fonds souverain (Qatar Investment Authority) créé en 2005 compte aujourd’hui environ 200 Mds USD d’actifs au Qatar et notamment dans le monde.
» Politiques fiscale et économique du pays
Le Qatar devrait allouer une part significative (environ 40 %) de son budget aux projets d’infrastructures entre 2012 et 2016, dont notamment 11,1 Mds USD pour les projets aéroportuaires, 5,5 Mds USD pour le nouveau port, 20 Mds USD de routes, 4 Mds USD de stades, 33 Mds USD pour le développement de la ville nouvelle de Lusail, 50 Mds USD de projets ferroviaires (voie à grande vitesse,
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