Les réseaux sociaux

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Guerre Mondiale. La mondialisation aurait été déterminée par l’extension géographique des activités économiques et par l’essor fulgurant des moyens de déplacement et de communication.

La mondialisation, notamment des relations, résulte de la convergence de plusieurs éléments divers. C’est à la fin du XXème siècle que le monde semble entrer dans une ère nouvelle. La chute de régimes communistes, la fin de la bipolarisation du monde, le développement des moyens de transports, la dépréciation des frontières et l’avancée majeure des nouvelles technologies permettent de tisser un réseau mondial de communication.

La fin de la Guerre Froide et du modèle unipolaire américain a marqué l’entrée du monde sur un nouveau modèle multipolaire basé sur des relations interétatiques. Le monde connaît aujourd’hui une mondialisation de la culture facilitée par les nombreux modes de communication, ainsi que les NTIC qui existent actuellement : radio, Wifi, internet, télévision, téléphone, ordinateur, etc. Ils permettent d’accéder instantanément à toutes sortes d’informations. Néanmoins, même si tous ces progrès ont permis de placer le monde sur un modèle multipolaire, la suprématie américaine se fait toujours sentir culturellement. Il est possible d’observer une uniformisation mondiale des coutumes basée sur la culture américaine, surtout dans les pays développés : c’est l’occidentalisation du monde.

La société de consommation s’est également mêlée à cette nouvelle façon de communiquer. Les individus consomment des informations et de la culture comme l’on consommerait de réels produits destinés à l’achat. Les informations sont consommables et jetables, les individus passent de plus en plus vite d’une actualité à une autre, ils s’en lassent très vite. Les réseaux sociaux leur apportent sans cesse de nouvelles informations plus récentes, de nouveaux sujets de conversation qui ne seront souvent qu’éphémères. La mondialisation de l’information peut être vectrice d’insensibilité face à ce qui entoure les individus, tant le nombre d’informations est important. Les individus normalisent de nombreux actes ou faits à cause de leur fréquence et de leur nombre.

C’est par le biais d’innovations technologiques que l’expansion des connaissances et la diversité des échanges ont été rendu possibles. L’avènement d’Internet, des sites en lignes, des appareils technologiques et plus dernièrement encore des réseaux sociaux ont permis aux relations de prendre un sens beaucoup plus large. La création du Web est une forme de mondialisation achevée. Maintenant, avec l’instantanéité de circulation, la moindre information arrive de l’autre bout du monde en une seconde et tous les individus où qu’ils soient, y ont accès immédiatement. Malgré le décalage horaire et la distance qui séparent les continents, les informations, elles, fusent. Cela permet aux individus d’avoir une parfaite connaissance des événements qui se déroulent de l’autre côté de la planète au moment même. De ce fait le monde est très connecté, cela peut donner une illusion de proximité et de connaissance du monde.

L’existence de communautés virtuelles connectées avec le reste du monde pousserait les individus à un désir de se socialiser et de s’ouvrir aux autres : ils passent plus de temps sur Internet.

Ce monde continuellement et instamment relié grâce à Internet et aux réseaux sociaux est le reflet d’une nouvelle sociabilité. La mondialisation a en quelque sorte supprimé les frontières sociales entre les individus du monde entier et créé un monde social interconnecté qui a considérablement changé les relations. Nous avons expliqué précédemment dans la partie sur liens faibles que maintenant les relations tendent à devenir de moins en moins fortes et beaucoup plus nombreuses. La mondialisation facilite davantage cet affaiblissement des relations.

Pourtant malgré la place centrale qu’a prise aujourd’hui la mondialisation on peut observer une montée de plus en plus forte de l’individualisme dans nos sociétés.

II- Les réseaux sociaux apportent une illusion d’ouverture

Renferment sur les groupes de pairs (entre soi)

Choix des amis dans nos groupes de pairs (positif) ou dans nos amis d’amis

La plupart des individus disent vouloir rencontrer des nouvelles personnes et s’ouvrir au monde grâce aux réseaux sociaux. Cependant les individus choisissent leurs amis sur les réseaux sociaux technologiques en fonction de leur entourage. S’ils connaissent la personne directement ou indirectement, qu’elle est l’amie d’un ami ou dans le même lieu de vie, ils l’accepteront (cf entretien semi-directif). Tandis que l’individu se méfiera de quelqu’un qui la demandera en ami sans avoir d’ami en commun, d’activités en commun... Elle permet de resserrer les liens forts et de maintenir les liens faibles. Dans l’enquête The Strenght of Internet ties, menée par le Pew Internet and American Life Project on peut

Isolement (négatif)

Fermeture aux gens vraiment inconnus et quête du bonheur échouée

Théorie contrée

Conformisme, tendance des individus à agir de la même manière sur les réseaux sociaux (images et interactions « codifiées »)

Le conformisme est une tendance à se soumettre aux usages et à accepter les manières d’agir et/ou de penser du plus grand nombre. C’est l’influence d’une opinion majoritaire sur les actes ainsi qu’éventuellement la façon de penser d’un individu. Ce terme tel qu’il est le plus souvent employé comporte une connotation négative. Le conformisme apparaît très largement dans la société actuelle dans de nombreux domaines comme la consommation, l’alimentation, l’économie, le mode de vie, l’architecture, la mode, les goûts musicaux....

Ce conformisme s’observe également dans les relations virtuelles sur le Net, notamment sur les réseaux sociaux allant même jusqu’à « codifier » nos relations avec autrui. Il est possible d’observer un phénomène de mimétisme qui s’ancre de plus en plus dans les us et coutumes de notre société. Malgré le fait qu’Internet soit une avancée majeure dans le domaine de la communication, cet outil comporte tout