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Les apparences sont-elles trompeuses ?

Par   •  5 Février 2018  •  2 138 Mots (9 Pages)  •  2 323 Vues

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que tous les objets sont composés à 90% de vide, ce n’est pas pour autant que celui-ci n’a pas de masse. Ainsi les apparences ne sont généralement pas trompeuses si l’on attend un renseignement utile et non pas scientifique. En sachant qu’un bus est composé à 90% de vide et que les 10% restant sont sa masse, si l’on traverse au moment où celui-ci roule, il nous est tout de même possible de rentrer en collision avec. Par ailleurs chez l’homme, certains traits de caractères sont impossibles à dissimuler. On peut prendre l’exemple d’un individu, s’il est de nature sensible et émotif, lors d’une conversation qu’il juge embarrassante, il va se mettre à pleurer ; s’il est timide, lors de cette même conversation, il va rougir. Grâce à ses deux exemples nous voyons clairement qu’à travers des émotions certains traits de caractères ressortent alors sans le vouloir. De plus les apparences du quotidien nous suffisent largement ; lorsque nous voyons un objet commun, comme une table ou bien une voiture, nous savons ce que c’est. Les individus prennent soin de leur apparence car c’est par celle-ci que nous nous forgeons une première opinion sur eux. Selon le style vestimentaire ou encore la coiffure d’une personne par exemple, il est naturel pour l’humain d’avoir des pensées plus ou moins bonnes concernant cette dernière.

Pour surmonter les apparences, il faut savoir réserver son jugement, soit être méfiant. Comme nous avons pu le constater, la déception peut avoir lieu quand nous ne sommes pas méfiant. La crainte peut être une sorte de précaution pour ne pas souffrir que ce soit d’un point de vue psychologique ou physique. Néanmoins, la science va au-delà des apparences ; sur un aspect physique, chimique et biologique nous pouvons nous questionner sur la création du monde et sur cet univers infini. Pour ce qui est des Hommes, plusieurs points sont importants comme l’ethnologie soit la différence des cultures donc des éducations distinctes que peuvent recevoir les enfants un enfant, la sociologie c’est-à-dire les relations humaines que deux ou plusieurs personnes ont entre elles et pour finir la psychologie donc les comportements mentaux ou physiques des individus. Afin de pouvoir vérifier ou infirmer des théories scientifiques, les apparences sont nécessaires. Quand nous avons su que la Terre tournait autour du soleil et non pas l’inverse, certaines personnes ont eu beaucoup de mal à y croire, ou n’y ont pas cru du tout. C’est une fois que quelques satellites ont été mis en place que ces personnes-là étaient convaincus, ils ont donc eu une preuve de cette affirmation. On peut également prendre l’exemple de la découverte de la forme de la terre qui n’est pas plate mais bien ronde pour illustrer notre propos. L’expression « il faut le voir pour y croire » décrit bien ce phénomène. De plus, la démarche philosophique est très importante. Deux philosophes, à deux époques différentes, ont des théories sur les apparences. Platon pense qu’il existe deux mondes, le monde intelligible et le monde sensible. Le monde sensible est un monde matériel, concret qui est soumis au devenir et à la diversité. Nous appartenons donc, pour lui, au monde sensible, par notre corps mais aucunes vérités ne peuvent venir de ce monde. Le monde intelligible est un monde immatériel mais réel qui est constitué d’Idées, soit de vérités absolues. Pour lui les Idées sont éternelles donc elles ne sont pas dépendantes des humains ; elles sont rangées hiérarchiquement avec au sommet l’Idée la plus forte et la plus haute qui est l’Idée du bien et du beau. Cette théorie est illustrée dans son livre La République Livre 7, dans le mythe de la caverne. Celui-ci explique que plusieurs hommes enfermés au fond d’une caverne n’ont aucune connaissance à propos du monde extérieur. Ils pensent tous que les ombres des objets qu’ils voient sont la réalité jusqu’au jour où l’un de ces hommes est sorti de cette caverne et en voyant le soleil, la lumière et les vrais objets, il découvrit la réalité mais en revenant personne ne le crut. Dans ce mythe, la caverne symbolise le monde sensible, le soleil symbolise l’Idée du bien et du beau et, le monde extérieur, soit la réalité, symbolise le monde intelligible. Descartes, lui, est déçu par toutes les connaissances qu’il a acquise dans les livres et à l’école car elles sont toutes globalement floues et approximatives. Seules les mathématiques lui semblent fiables mais inutiles. Il décide donc de bâtir une philosophie nouvelle qui soit vraie. Il va chercher une première vérité absolument certaine qui lui servira de fondement pour découvrir cette vérité. Pour la découvrir il va procéder à un doute hyperbolique (doute exagéré portant sur tous les domaines) et un doute méthodique (doute stratégique). Le doute porte ensuite sur la réalité du monde extérieur et du corps. Il forge alors la fiction du malin-génie aussi puissant que trompeur. Le malin-génie est considéré comme une personnification de la raison. Son doute va aboutir à une vérité car pour douter il faut penser et pour penser il faut être, il va donc dire « je pense donc je suis ». Cette citation est appeler le Cogito puisqu’en latin « Cogito ergo sum » signifie « je pense donc je suis ».

Lorsqu’on se pose la question les apparences sont-elles trompeuses, on remarque tout d’abords que les apparences sont capable de nous tromper. En effet, les causes et les mécanismes nous prouvent que l’objet ainsi que le sujet sont susceptibles de nous duper. Cette tromperie aura évidemment des conséquences qui engendreront une certaine déception chez l’individu. On peut donc dire que les apparences peuvent être trompeuses. Cependant, on remarque qu’il est nécessaire d’aller au-delà de celles-ci. D’une part, la valeur de l’apparence nous prouve que les apparences ne sont pas toujours trompeuses ; d’autre part si les apparences peuvent nous duper il est tout de même indispensable de savoir les surmonter, on a pu voir par exemple que la science les dépasse automatiquement.

On peut donc dire que les apparences sont effectivement trompeuses malgré le fait qu’il soit possible de les surmonter. Selon mon opinion, les apparences sont, en effet, susceptibles de nous tromper ; cependant les individus peuvent eux aussi apporter un mauvais jugement sur ce qu’ils peuvent voir.

On peut donc se demander si ce n’est pas les individus qui trompent les apparences ?

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