La pluralité ds cultures fait-elle obstacle à l'unité de l'humanité?
Par Junecooper • 20 Septembre 2018 • 2 198 Mots (9 Pages) • 723 Vues
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Claude Levi-Strauss le dit lui même '' Nous nous déplaçons littéralement avec ces système de références. Et les ensembles culturels que se sont constitués en dehors de lui ne nous sont perceptive qu'à travers les déformations qu'il leur imprime. Il peut même nous rendre incapables de les voir ''. Strauss nous montre ici que nous sommes tellement focalisé sur notre culture et sur l'adoration de celle ci. Nous sommes conscients des caractéristiques positifs qu'elle possède. Claude-Levi Strauss nous donne alors un autre exemple complètement à l'opposé du premier afin d'étayer au possible sa thèse : '' Si le critère retenu avait été le degré d’aptitude à triompher des milieux géographiques les plu hostiles, il n'y a guère de doute que les Eskimos d'une part, les Bédouins de l'autres, emporteraient la palme. Ainsi, la diversité des cultures nous permet d'être plus tolérant et respectueux des progrès, des avancés technologiques ou encore sociales, des différentes cultures. Elle nous permet de ne pas dévaloriser des pays aux coutumes différentes, pour en valoriser une autre par le biais de critère. Elle nous permet une ouverture d'esprit plus grande, elle est ainsi une aide à l'unité de l'Humanité.
L'idée d'une hiérarchisation des cultures est une absurdité.
- Être cultivé peut aussi conférer à l’enrichissent des autres et de soi
Bien avant aujourd'hui, lorsque l'éducation n'était pas encore obligatoire ou tout simplement qu'elle n''existait pas. C'était les plus cultivés qui se chargeaient d'apprendre le peu qu'ils savaient aux autres. Ainsi, le savoir, mais aussi les coutumes, les traditions d'un pays se transmettait de génération en génération. Personne ne se croyait supérieur à un autre du fait de son savoir, comme on aurait pu le croire. Chacun voulait donné un peu de soit aux autres afin de les enrichir, et par la même occasion de s'enrichir soi même.
Il n'y avait pas hiérarchisation. Les plus cultivés n'étaient pas considéré comme l'élite. Ce n'était pas eux qui décidé de tout. Ils étaient juste comme les autres. Le savoir était considéré comme étant une chance, et non quelque chose qui témoignait de la supériorité d'une personne par rapport à une autre.
Le fait d'être cultivé aujourd'hui, n'interfère pas avec notre relation avec les autres. Cela ne nous empêche pas de communiquer. Mais surtout, nous ne cessons jamais d'apprendre sur la vie,ou de nouveaux progrès scientifiques ou encore des découvertes. Ainsi, même celui qui se pense plus cultivé que les autres ne l'est pas. Puisqu'il reste des milliers, voir même des milliards de choses à découvrir dans le monde. Celui qui se pense plus cultivé que les autres l'est-il ? En effet, il existe aucun moyen de calculer le savoir de quelqu'un. Aucune échelle n'existe, aucun questionnaire.
'' L'Humanité est un sentiment réfléchi, l'éducation seule le développe et le fortifie. ''
Un philosophe et poète français, Claude-Adrien Helvétius a écrit '' L'Humanité est un sentiment ré
On comprend que ce qu'il veut dire, c'est que l'éducation est le savoir contribue à l'élaboration de l'union de genre humain.
Malheureusement, nous ne pouvons réécrire l'histoire ou oublier ce qu'il sait passé. Il y a eu ces derniers siècles d'atroces moments historiques. Il y a une multitude d'exemple qui apparaissent plus horrible les uns que les autres. On pourrait parler de sujet plus anciens comme le génocide Arménien et Juif, mais aussi de sujet beaucoup plus actuels. Les guerres de religions par exemple. Claude-Levi Strauss à écrit : '' Il semble que la diversité des cultures soit rarement apparue aux hommes pour ce qu'elle est : un phénomène naturel, résultant des rapports directs ou indirects entre les sociétés ; il y ont plutôt vu une sorte de monstruosité ou de scandale (…). Ainsi, la diversité des cultures devrait être considéré comme une bonne chose, comme nous l'avons vu dans la première partie. Cependant ces personnes s'en serve pour crée un fossé entre différentes populations. Et à mon sens c'est exactement ce qu'il s'est produit lors du massacre des juifs. Des personnes se sont hissés à la tête du pouvoir, on décidé que tous ceux qui n'étaient pas comme eux, devaient mourir. Il est, de même pour les guerres de religions actuelles. Sous prétexte que les autres sont différents ou qu'il ne pensent pas comme nous, on devrait les anéantir ? Au nom de quoi au juste ? N'est-on pas censé être tous égaux en droit, et donc avoir un droit de culte qui nous ait propre ?
Ce n’est donc pas la pluralité des cultures mais son refus qui conduit à rendre impossible l’unité du genre humain d’un point de vue théorique. Son refus pousse des populations entière à s’entre tuer. Et, donc à détruire l'unité de l'Humanité.
L'idée de l'universalité de la nature humain est récente. Saint Paul à dit aux Galates '' Il n'y a plus ni juif, ni Grec, il n'y a ni esclave, ni libre, il n'y a ni homme ni femme, car vous tous êtes un en Christ '' C'est ainsi que l'idée d'une égalité de nature entre tous les hommes est apparut. Cependant de nos jour bien que cette idée soit toujours d'actualité et écrit dans notre constitution. Elle ne va pas de soit pour tout le monde. En effet, des inégalités se perpétuent. Plus précisément le racisme qui ne cesse de progresser et de prendre de plus en plus de proportion. Celui ci vient du fait de la non acceptante de la différence de l'autre. Pendant très longtemps la race blanche a été supérieur à la race noir.Or, des hommes et des femmes s'étaient battus pour obtenir leurs droits. Cependant, le racisme est encore présent. '' Le racisme, a écrit Claude Lévi-Strauss, est une doctrine qui prétend voir dans les caractères intellectuels et moraux attribués à un ensemble d'individus, de quelque façon qu'on le définisse l'effet nécessaire d'un commun patrimoine génétique '' Ainsi Strauss veut nous montrer que le racisme est une forme d' ethnocentrisme, c'est-à-dire qu'on voit seulement de l'Humanité dans notre culture ou
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