Kant anthropologie du pdv pragmatique
Par Stella0400 • 10 Décembre 2017 • 1 572 Mots (7 Pages) • 691 Vues
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ne cesse de remettre en questions des faits de la vie.
Mais l’Homme est aussi supérieur aux autres êtres vivants lorsque Kant écrit « même lorsqu’il ne peut pas dire Je, car il l’a dans sa pensée ; ainsi toutes les langues, lorsqu’elles parlent à la première personne, doivent penser ce Je, même si elles ne l’expriment pas par un mot particulier. Car cette faculté est l’entendement. » Kant écrit que même si le mot « je » n’existe pas dans toutes les langues et malgré qu’il n’y ai pas de mot particulier pour désigner ce « je » , l’Homme dès lors qu’il est capable de penser ce « je » et de s’exprimer à la première personne même si cela est exprimé par un autre mot montre que le moi est présent dans l’esprit humain, dans toutes les têtes des hommes. Mais demandons nous ce qu’est l’entendement, comment peut-on définir le mot « entendement » que Kant définit par la faculté de penser. Il s’agit ainsi de la fonction mentale qui coordonne l’œuvre de la raison. Donc l’entendement correspond à la raison, au fait de se penser et d’avoir la conscience de soi. L’enfant à dans sa nature le « je » mais il n’est pas en mesure dès sa venue au monde de pouvoir s’exprimer en ces termes, il n’a pas tout de suite la conscience de soi.
On peut dire que l’Homme dans sa vie connaît deux naissances, celle lorsqu’il sort du ventre de sa mère et la seconde correspond à la naissance de sa conscience. « l’enfant qui sait déjà parler assez correctement ne commence qu’assez tard (peut-être un an après) à dire Je », l’enfant naît avec l’éventualité qu’il pourra par la suite dire ce « je » et d’acquérir la conscience de soi, même s’il naît avec cela, si il ne subit l’influence du monde extérieur et qu’il ne grandit pas dans un environnement qui connaît la conscience de soi alors il ne parviendra pas à se penser, il ne fera que se sentir.
Par ces mots « avant, il parle à la troisième personne » (Charles veut manger, marcher,etc) », Kant désigne une autre forme de conscience que l’enfant a, la conscience des choses, il est conscient de ce qu’il vois et et est capable de décrire ses besoins vitaux comme boire ou manger, ou même des formes et des couleurs il ne recherche pas autre chose pour le moment. De plus, cela prouve aussi que fait de prononcer le « je » n’est pas simplement une évolution du langage, l’enfant évolue aussi sur le plan psychologique.
Lors de cette deuxième éveil, celui psychologique, l’enfant va dire « je » mais il va garder cette façon de s ’exprimer, de se sentir en soi, c’est une étape majeure de son évolution consciencieuse, un adulte conscient ne va pas s’exprimer à la troisième personne comme lorsqu’il le faisait enfant. Prenons un exemple, celui d’une autre étape de la vie, celle ci est physique mais rejoint l’idée de l’évolution, un enfant va marcher à quatre pattes lorsqu’il est plus jeune, il se lèvera ensuite pour marcher sur ses deux jambes, conscient qu’il ne peut pas revenir à marcher à quatre pattes ou à ramper comme il le faisait. Pour la conscience, il s’agit de la même chose, un Homme ne peut pas ne plus avoir conscience des soi car son moi dictera ses actions dans la vie.
L’avant dernière phrase du texte « il semble que pour lui une lumière vienne se lever quand il commence à dire Je, à partir de ce jour, il ne revient jamais à l’autre manière de parler », par cette lumière qui l’éveil, Kant veut dire que l’enfant devient un humain, un humain qui a donc conscience de soi, il a donc la conscience des choses et la conscience du moi. La capacité réflexive est le propre de la conscience humaine, maintenant il peut prendre du recul par rapport à ce qu’il voit, l’enfant devient alors un homme, sujet pensant dont l’humanité le définit.
La dernière phrase, sûrement la conclusion au propos de Kant. Il écrit donc que l’enfant ai la conscience de lui, il se sent, il sait lorsqu’il a faim, soif, froid, il voit, entend et touche les objets. Puis ensuite il a conscience que ces sensations sont les siennes et sont rattachées à son propre corps.
En conclusion nous pouvons dire que ce texte permet de montrer que l’homme a besoin de sa conscience pour prendre du recul et se détacher de la volonté naturelles des choses. Il nous montre aussi que l’acquisition de la conscience est un processus de longue durée permettant à l’homme
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