L’anthropologie sociale et culturelle
Par Christopher • 22 Février 2018 • 4 234 Mots (17 Pages) • 496 Vues
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• L’anthropologie contemporaine : évolution plus récente de la discipline. Etude des changements de coutume, des appartenances culturelles.
L’anthropologie contemporaine
- Pratiques singulières, y compris ordinaires, d’individus, groupes et sociétés.
- Approche ethnographique couplée à d’autres méthodes.
- L’analyse réflexive et confrontation des interprétations.
- Enquêtes multi-sites (relativité des limites territoriales).
- Thématiques ciblées, mais reliées à la totalité sociale.
- Compréhension du rapport local / global (contextes plus larges / effets de la mondialisation…). Loin de l’image de l’ethnologue dans une tribu mais plus de modernité.
- Refus de l’enfermement dans le « traditionnel » et l’ « ethnique » : étude des changements, multi-appartenances, remaniements des coutumes, productions d’appartenances culturelles.
- Réexamen des concepts classiques, confrontation des catégories savantes aux catégories indigènes.
- Comparaisons accentuées entre l’ici et l’ailleurs.
CM 2 :
Extrait de film sur le trajet de l’éthique dans le temps :
« Nanouk », Flaherty 1922
La nudité a surpris les occidentaux. Le gramophone symbolise la relation des occidents avec les eskimos. Avec les matériaux les occidents montrent leur supériorité. Montre l’ingéniosité de ce peuple dans un environnement hostile. Le réalisateur venait non pas par curiosité mais pour la conquête des territoires.
La rencontre avec Nanouk et les « blancs » est faite de la curiosité réciproque, le commerce et les premiers échanges (peau d’ours contre des perles, du fer…) mais jamais contre de l’argent. La monnaie d’échange locale est la perle. Apport de technologie grâce à leur échange.
Le réalisateur a voulu centrer les eskimos dans leur état pur et suite à la rencontre des occidentaux. Idée que la rencontre va être nuisible, ces gens sont à part et nécessité de les maintenir hors de ces relations. Ce qui définit les eskimos est la nature dans un environnement dangereux, dépendant des ressources naturelles, une société qui émane dans la nature et sans histoire. Une conception forte malgré l’évolution de l’ethnologie et des conceptions entre les rapports des autres.
« Eux et moi », S. Breton 2002
L’échange monétaire choque beaucoup. Cet ethnologue décide de ne pas nier ces inégalités entre peuple, notamment monétaire qui fait parti des relations. Volonté de voir si sa présence fait changer les comportements sur le terrain, la plupart des ethnologues n’en parle pas qui on des rapports de proximité.
L’échange dans cette société est très important. Il monétarise, mais aussi avec la monnaie marchandise. On retrouve la nudité expliquer par le climat et la culture.
L’ethnologue a du mal à s’intégrer. Intérêt sur les relations sur le terrain et non leurs activités. Aucune conquête matérielle mais de la curiosité. Toujours la présence de la négociation sur le terrain. Demande de réciprocité qui devient importante, l’interrogation si l’ethnologue dérange malgré ses efforts. Société restreinte en ressources, en approvisionnement, avec un minimum d’efforts pour les relations sociales.
Démarche compréhensive de l’ethnologie d’une société pour montrer une vision propre du groupe au-delà des stéréotype en s’appropriant les méthodes de pensée c’est la méthode émic qui s’oppose au point de vue etic. Cette démarches a aussi un intérêts de ce qui est quotidiens, banals pour aller au delà des apparence avec un esprit critique pour s’étonner de ce qui va de sois. Travail l’esprit critique grâce aux comparaisons.
Les outils mis en œuvres sont le terrain. La forme dont prend l’enquête. C’est d’abord le déplacement sur l’espace. C’est aussi une unité de personne, un groupe d’interconnaissances. Se caractérise par l’observation directe, expérimenté et voir soit même. L’ethnologue n’en sort pas indemne. Avoir des capacités à entrer en contact et en confiance. C’est aussi la longue durée du terrain qui permet la confiance et une multitude de renseignements. Le journal va transformer l’expérience en ethnographie. Les entretiens et les dialogues plus ou moins informels permettent d’avoir davantage d’informations, par empathie. L’intérêt sur comment l’autre pense, les mots de l’autre, tout comme le langage. Le travail de l’ethnologie est un travail de traduction dont la façon comment la société s’exprime.
Ensuite l’empathie, il y a l’analyse. Faire des choix selon le projet qui évolue selon l’enquête.
Tenir compte de la restitution faite dans l’étude. Ce n’est pas une réalité mais l’intention, le point de vue du réalisateur pour faire passer un message. A partir des années 1970, l’ethnologie ne se porte plus forcement sur les sociétés étrangères (conflit car une image pas forcément accepter par le sujet étudié).
1/ L’ethnologie : un regard sur l’autre
- C’est par son objet que se définit l’anthropologie à ses débuts
- C’est ensuite par la spécificité d’une pratique qu’elle s’affirme
- Présentation de l’enquête ethnologique (« le terrain »)
- Une attitude compréhensive
- Un renversement thématique : l’étude de l’infiniment petit et du quotidien
- Restituer différents points de vue sur un événement : le point de vue émique
- Présentation de ses « outils »
- critique, un étonnement face au familier
- Le terrain :
- Un déplacement physique dans l’espace
- Une unité de personnes
- L’observation directe
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