Bergson et le machinisme
Par Ninoka • 8 Juillet 2018 • 1 149 Mots (5 Pages) • 1 307 Vues
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Les arguments de Bergson sont simples et se comptent au nombre de trois. Dans un premier temps l’auteur dit « nous lui reprocherons d’en avoir trop encouragé d’artificiels, d’avoir poussé au luxe » (ligne 5-6). Il dit donc que le machinisme a produit des besoins artificiels.
De plus celui-ci a « favorisé les villes au détriment des campagnes » (ligne 6-7). L’attraction des grandes entreprises entraine une exode rurale, c’est à dire une concentration du travail et donc par conséquent de la population dans les villes urbaines et périurbaine. Il y a donc plus de potentiel consommateurs dans les villes laissant les campagnes de coté. Le machinisme à donc favorisé les inégalités sociales.
Enfin il a « élargi la distance et transformé les rapports entre patrons et l’ouvriers entre capitale et travail ». En effet les patrons ont de meilleurs revenus grâce au machinisme. Cette méthode a permis un gain de temps et a réduit les qualités requises pour travailler, il y a donc eu un grand nombre de demande faisant baisser le salaire moyen d’un employé. Les femmes et les enfants ont du eux aussi se mettre à travailler afin de subvenir aux besoins de la famille. Une distance financière entre les patrons et les employés mais aussi physique. Les patrons ne travaillent plus avec ses ouvriers mais dans un bureau. De plus le capital est l’ensemble de biens ayant une valeur qui permet de produire, il renvoie aux catégories qui utilisent ce capitale c’est à dire les patrons. « Travail » quant à lui renvoie aux travailleurs c’est à dire au prolétariat. Le machinisme produit des inégalités (ville/campagne – patron/employés) il s’oppose donc à la doxa qui dit qu’avec le machinisme tout le monde se ressemble.
III. partie la solution que Bergson propose.
Après avoir fait une critique du machinisme, Bergson apporte une solution. Selon lui « il faudrait que l’humanité entreprenne de simplifier son existence avec autant de frénésie qu’elle en a mit à la compliquer » (ligne 10) c’est à dire qu’elle revienne avec autant de frénésie, de joie, à ses besoins naturels. L’humanité devrait progressivement devenir moins dépendante aux besoins artificielle pour revenir à des besoins réels. Seulement le lecteur possède néanmoins certains préjugés à l’égard de cette solution. En effet cette solution paraît utopiste, c’est pour cela que Bergson argumente en disant « avec autant de frénésie qu’elle en a mit à la compliquer » (ligne 10). En effet c’est l’humanité qui a créé le machinisme et qui s’est donc compliquée la vie, il n’y a donc que l’humanité qui peut la stopper. Dans ce texte Bergson nous montre que le machinisme a des cotés positifs mais aussi négatifs dont il faudrait se débarrasser.
En conclusion nous pouvons dire que Bergson fait une critique du machinisme en acceptant les aspects positifs et en mettant en valeur les aspects négatifs du machinisme tel que la création de besoins artificiels, le renforcement des inégalités et la transformation des relations entre patrons et employé et donc par extension entre travail et capital.
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