Bergson, la conscience et la vie.

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De plus, nous pouvons illustrer notre capacité à choisir en prenant l'exemple du dilemme du tramway. Cette expérience de pensée expose le problème suivant : un tramway vide sans passagers et sans conducteur roule à vive allure le long d'une voie de chemin de fer. Cinq personnes se trouvent sur cette voie : vous avez la possibilité d'actionner un levier pour que le tramway change de voie, où sur celle-ci se trouve une seule personne. Le feriez-vous ? Actionner le levier et ainsi provoquer intentionnellement un décès pour en épargner plusieurs, ou ne rien faire, car il est immoral de tuer ? Ce dilemme illustre notre capacité à agir et à changer notre avenir, et lorsque nous sommes confrontés à porter une réflexion sur ce dilemme, notre conscience est à son apogée : cela demande une profonde réflexion morale et éthique.

Néanmoins, la conscience peut aussi augmenter en intensité alors que la possibilité d'action diminue. Par exemple, lorsque nous regardons un film où un personnage se retrouve face à un dilemme ou bien lorsqu'il est dans l'incapacité d'agir pour sauver une personne : nous ne pouvons pas agir, pourtant notre conscience augmente en intensité, car nous pouvons avoir une réflexion sur quelque chose qui ne nous affecte pas personnellement.

Pour conclure, selon Bergson, la conscience est présente chez tous les organismes, et son degré d'intensité dépend de leur capacité à agir spontanément et à prendre une décision. Ainsi, l'activité de la conscience varie : elle est inexistante lorsqu'une action cesse d'être spontanée pour devenir automatique et ne génèrent plus aucune réflexion, et accroît lorsque nous sommes confrontés à faire un choix face à différentes options qui impliquent chacune un impact différent sur notre avenir. La conscience signifie la réflexion et l'anticipation des conséquences que pourraient avoir telles ou telles décisions, elle est donc synonyme de choix.

Mais est-ce pour autant que nos choix définissent qui nous sommes ?

PLAN DU COURS SELON PROF :

I – Présence de la conscience

A – Dans tout ce qui vit : q.2-3 + lorsqu'il y a des mouvements spontannés

B – Endormissement

C – Contre exemple

II – Disparition de la conscience

A – L'automatisme + Illustration de l'automatisme : Apprentissage d'un exercice

B – Illustration avec Descartes

C – Contre-exemple personnel

III – Augmentation/Variation de la conscience

A – Multitude de choix + Choix implicants des changements sur notre futur : importance

B – Exemple

C – Contre-exemple : variation intensité de conscience sans pour autant avoir à agir

I -

2 – Non, elle n'est pas au même degré chez des organismes, on ne la retrouve pas lorsqu'il n y a pas d'actions spontannées ou lorsqu'il n y a pas ce décision ou de choix à faire. Elle est présente dans tout ce qui vit, appartient à la vie dès l'origine, et augmente lorsque nous sommes confrontés à faire de notre vie, des choix. Par exemple, dans notre vie, nous sommes amenés à faire des choix, et notre futur dépendra d'eux. Le dilèmme du tramway peut illustrer notre capacité à agir et à décider en reposant sur une grande réflexion morale et éthique : turiez-vous une personne pour en sauver cinq ? Ou alors, lors de notre vie de tous les jours, lors d'un entretient professionel par exemple, nous sommes conscient lorsque nous répondons à des questions, nous maîtrisions nos mots. Nous pouvons aussi le remarquer lors d'un QCM. C'est lorsque nous sommes confrontés à faire des choix et que nous avons la capacité d'agir que la conscience est présent.

3 – Immanent : qui résulte de la nature d'un être, et qui n'est pas provoqué par une action externe.

Cela signifie que la conscience est présente naturellement dans tout ce qui est vivant.

4 – La conscience, présente naturellement dans toutes formes de vies, l'est dans toutes les actions spontanées lorsque nous en sommes l'auteur, et est présente lorsque la vie nous confronte à une multitude de choix. Nous sommes conscients lorsque nous répondons à des questions, orales ou écrites, nous faisont les choix de nos paroles, tout comme nous sommes conscients lorsqu'on nous pose le dilèmme du tramway.

II -

6 – Lorsque nos mouvements ne sont plus spontannée et deviennent automatiques, notre conscience n'est plus présente. Une action est automatique lorsqu'elle s'accomplit d'elle même, lorsque nos faits et gestes deviennent méchanique.

7 – Lorsque nous apprenons une chose pour la première fois, nous sommes attentifs à chaques nouvelles informations. Cette phase d'apprentissage peut durer plusieurs jours, mois ou années, mais une fin finit, tout est acquis et imprimés dans nos faits et gestes, dans notre esprit. Quand les actions que nous réalisons deviennent une habitude, alors nous les réalisons sans en prendre conscience. Par exemple, lorsque nous apprenons à conduire, nous apprenons à quoi sert les boutons, les pédales etc. Quand nous conduisons pour les premières fois, nous sommes donc confrontez à des choix : passer la vitesse, mettre un clignotant ou non etc. Une fois cette phase d'apprentissage passé et finit, lorsque nous avons été confrontée à toutes les situations, alors nos actions deviennent automatiques à cause de l'habitude.

8 – Par exemple, Descartes et sa théorie des animaux machines : Descartes affirme que les animaux sont des machines sans esprit, et qu'il ne fait que mettre en oeuvre un instinct mécanique : ils ont un comportement déclencher automatiquement mais qui n'est pas pensé, il s'agit de l'instinct. Ainsi, leurs mouvements sont automatiques, donc leur conscience n'est plus présente.

9 – Contre-exemple : Pourtant, pour un être humain lambda ou dans un exemple généralisé de la vie quotidienne d'un