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TD Eco marché de l'électricité

Par   •  3 Septembre 2018  •  1 721 Mots (7 Pages)  •  367 Vues

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entreprises.

II. Les risques de dysfonctionnement sur le marché et les mesures prises pour les éviter

a. La méconnaissance du fonctionnement du marché

La communication sur le marché de l’électricité n’est pas très effective. En effet,

même si plus d’un Français sur deux sait qu’il peut faire jouer la concurrence sur le marché et

que 71% sont convaincus que c’est une bonne chose même si les bénéfices perçus sont

faibles, l’ouverture des marchés doit être nuancée par une méconnaissance du fonctionnement

du marché. Par exemple, les démarches pour changer de fournisseur restent mal connues pour

65% des ménages et pour une majorité d’entre eux, un fournisseur est préférable pour les 2

énergies (62%). Pour finir seul 31% des Français savent qu’EDF et ENGIE (GDF) sont deux

entreprises différentes et concurrentes.

b. Un marché ouvert avec peu de concurrence car l’électricité est un bien

singulier

Comme dit précédemment, EDF est et reste le fournisseur d’électricité dominant avec 88% du

marché et GDF et le premier des fournisseurs alternatifs. Il y a donc peu de place pour

d’autres concurrents. De plus il y a peu de place car il s’agit d’un bien non stockable, de

qualité rigide, avec une volatilité de son prix. Ce qui n’est pas très motivant pour investir dans

ce marché. Par exemple, EDF lors de la canicule de 2003 a dû dépenser 335 millions d’euros

pour continuité des services. Seule une entreprise avec une capacité financière importante

aurait pu donc faire face à cette situation. De plus il y a peu de concurrence car la

libéralisation et la privatisation d’EDF ont pour conséquence de réorienter les recherches vers

les sujets donnant un « avantage concurrentiel », comme les activités pouvant générer des

profits : études marketing permettant de « cibler » les clients rentables par exemple. EDF,

étant à la base le fournisseur national, a donc un avantage et peut en quelque sorte « écraser »

la concurrence potentielle.

c. Une ouverture du marché qui entraine la création de nouvelle structure

Pour pallier à d’éventuels dysfonctionnements l’État a créé une autorité administrative

indépendante qui est la CRE. Sa mission principale est de concourir au bon fonctionnement

du marché de l’électricité, au bénéfice des consommateurs et en cohérence avec les objectifs

de la politique énergétique (accès non-discriminatoire, sécurité d’approvisionnement,

concurrence libre et loyale). L’Europe a aussi mis en place l’ACER (agence de coopération

des régulateurs de l’énergie) qui veille à la transparence du marché énergétique en Europe

pour protéger les consommateurs des prix abusifs et à la libre circulation sur le marché de

l’énergie.

III. Les externalités

a. Définitions

Une externalité et l’impact des actions de quelqu’un sur le bien-être d’autrui sans que cet

impact soit pris en considération par le marché. Si cet impact est négatif, on parle d’une

externalité négative ; s’il est impacté bénéfique, on parle d’une externalité positive. L’analyse

des résultats du marché n’est donc plus limitée aux seuls participants (acheteurs et vendeurs),

mais elle est étendue à tous ceux qui sont susceptibles d’être affecté par l’activité en question.

(N. Gregory Mankiw, 1998). En France, 80 % de l’électricité est produite grâce au nucléaire.

Si cette technologie limite l’émission de gaz à effet de serre, elle est potentiellement porteuse

de conséquences négatives très importantes du fait du recyclage des déchets, de la dangerosité

potentielle des centrales, de la radioactivité et des dangers graves sur la santé, et des rejets

d’eau chaude dans les rivières.

b. Le principe du pollueur payeur

À l’origine le principe du pollueur-payeur est un principe économique mais à la suite d’une

interprétation de la théorie des externalités telles que développé par Arthur Cécile Pigou,

l’union européenne décide d’en faire un principe juridique applicable à la politique européenne

de l’environnement et cela concerne autant les coûts de la prévention que les coûts de la

restauration de l’environnement. Ces externalités doivent être "internalisées", c’est-à-dire que

le coût social de la production de la consommation d’un bien ou d’un service doit être intégré

dans le prix de celui-ci. Par exemple, selon le type d’ampoule, le consommateur paie une taxe

pour leur recyclage de 0,12 ou 0,15 centimes. Celle-ci doit permettre le traitement des déchets

et donc pallier l’externalité négative générée par l’utilisation d’ampoules.

c. Les droits à polluer

L’Union européenne pour lutter contre le changement climatique a mis en place un système de

quotas

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