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Synthèse Gaxié Le logiques de recrutement politique

Par   •  12 Décembre 2017  •  1 253 Mots (6 Pages)  •  645 Vues

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Ainsi on constate que beaucoup de partis dans leurs modes de recrutement, sont constitué de peu de personnes venant de classes moyennes et pratiquement aucune personne venant de classe populaire. C’est le cas du Parti Républicain, qui est majoritairement formé de personnes venant des classes favorisées. Et donc même derrière la dénomination « d’agriculteurs », se cache de gros propriétaires fonciers. On reste donc dans les « hautes sphères » de la société avec essentiellement le pôle économique des classe supérieures ainsi que la haute fonction publique. Le parti Républicain peut être comparé avec le RPR car ils ont les mêmes caractéristiques de recrutement, à la différence que le RPR est composé de plus de classes moyennes mais toujours aussi peu, voir aucune classe populaire. De même pour le MPR et le CDS qui laissent une place prédominante aux classes supérieures. On remarque notamment depuis 1958, que le poids des gros commerçants ainsi que des industriels n’a cessé de croitre, et il occupe proportionnellement une place beaucoup plus importante dans le groupe parlementaire socialiste que par rapport à la population active. Puis Gaxié souligne l’évolution de la composition des partis comme le SFIO ou le Parti Socialiste, qui comportent aujourd’hui beaucoup moins de représentants issus de la classe ouvrière, que ce ne fut le cas lors de leur création. Néanmoins le nombre de personnes venant de classe moyenne ne cesse d’augmenter, et ce processus s’explique de par la mise en marche progressive de la sélection sociale au sein des partis. Enfin Gaxié met en exergue la particularité du parti communiste français qui se distingue des autres par sa constitution. En effet il s’agit certainement du seul parti à représenter aussi massivement la classe ouvrière. Cependant l’auteur souligne que même au sein du parti communiste, l’exclusion politique des agents les plus défavorisés est présente, car ils sont sous représentés au cours des élections.

En somme, on peut dire que les partis politiques ont de multiples points communs, quant à la sélection de leurs Hommes politiques. Mais il faut également nuancer ses similitudes puisque chaque parti obéit à ses propres règles. C’est notamment vrai pour le parti communiste qui réglemente ce processus de sélection discriminatoire selon l’origine sociale, par des normes. En effet la compétition politique se trouve bouleversé par les quotas de femmes au sein des partis, imposant ainsi la parité politique.

Enfin, Gaxie constate que mise à part pour le PC, les dirigeants de tous les partis font partis de la classe supérieure, mais ils sont issus de fractions différentes. Toutefois aucun parti n’est lié de façon exclusive à une fraction déterminée. Inversement aucune fraction ne voit sa représentation limitée à un seul parti. Schématiquement, Il n’existe pas de parti des intellectuels ni de parti des professions libérales ou de la bourgeoisie affaires. Mais chaque catégorie socioprofessionnelle va être plus ou moins attirée par tel ou tel partis selon sa politique, et bien souvent elles s’attachent à des mouvances politiques spécifiques. Gaxie prend l’exemple des hauts fonctionnaires qui sont présents dans tous les partis politiques (mise à part le PC) et qui incarnent une certaine faction de la classe supérieure. Dans une certaines mesure, ce sont les hauts fonctionnaires, se situant au sommet de la hiérarchie sociale, qui détiennent un pouvoir leur conférant une sorte d’hégémonie dans les rapports sociaux.

Il y a donc aussi une compétition politique entre les factions. La compétition politique exprime principalement l’antagonisme entre le pôle intellectuel et le pôle économique des classes dominantes. En limitant les possibilités d’ascension politique des membres des classes populaires.

La plupart du temps, chaque catégorie sociale est représentée au sein des partis. Mais il s’avère que plus une catégorie sociale, se reconnait dans un parti et plus elle votera pour ce parti. Le recrutement social des partis se double donc d’une influence électorale différentielle très comparable confirmant que les oppositions politiques constituent bien une expression symbolique

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