Les problèmes psychologiques de l'adolescence
Par Orhan • 20 Septembre 2018 • 6 211 Mots (25 Pages) • 559 Vues
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C’est dans le milieu familial que l’enfant apprend à grandir, ce milieu lui apporte des normes et des valeurs qu’il pourra mettre en avant avec les autres, mais dans ce milieu il peut aussi connaître la violence comme par exemple une éducation trop violente où le jeune connaît des punitions corporelles, effectivement les causes de cette violence peuvent provenir de l’enfance où l’enfant peut ne pas avoir assez d’affection de la part de ses parents, le divorce de sa famille, ou encore un enfant capricieux où tout lui ai cédé, petit à petit le contrôle des parents est perdu, toutes ces causes et bien d’autres montrent un trouble dans la vie de l’enfant. Mais il existe aussi des parents battus, en effet dans certaines familles c’est le jeune qui dirige, jusqu’à avoir la domination sur ses parents. L’adolescent est montré généralement comme étant impulsif, c’est de là que vient sa colère, mais cette impulsivité, lorsqu’elle est dégénérescente peut conduire à une perte de contrôle pulsionnelle et même à un début de schizophrénie. Au cours de cette adolescence le jeune change physiquement ainsi que mentalement, plus de liberté lui est donné, comme le fait de sortir, et donc d’être loin des parents, il va ainsi pouvoir avoir l’occasion d’avoir un comportement différent.
A l’école, la violence est souvent verbale, l’agresseur va s’amuser à poser une peur chez sa victime pour avoir tout contrôle sur lui, la violence verbale peut se résumer à des insultes, des moqueries, mais ces violences peuvent aller plus loin jusqu’à des menaces, où ici, l’adolescent victimisé aura peur pour sa sécurité, c’est une forme de jeu pour l’agresseur afin de se valoriser. Une autre forme de violence à l’école existe, celle qui est physique, cette violence peut se traduire par des règlements de compte, du racket, mais elle ne touche pas les professeurs personnellement. Cette violence peut s’expliquer à cause du fait que le jeune violent ne veut plus aller à l’école ou qu’il est en échec scolaire, la violence est son seul moyen de manifester ce sentiment et de se retourner contre l’éducation. Le problème peut aussi provenir de l’éducation parentale, aujourd’hui les jeunes sont parfois livrés à eux-mêmes, ils n’ont plus d’interdits, et certains parents pensent que c’est à l’école de faire l’éducation de leurs enfants. Ainsi le comportement de l’adolescent à la maison se retrouve aussi à l’école.
Entre amis, en bande, la violence est tout aussi présente, l’adolescence c’est un moment de la vie où le jeune cherche son identité, il va alors s’aider de son groupe d’appartenance pour pouvoir s’identifier à la société. Lorsqu’un adolescent se laisse entrainer par un groupe il est facilement influençable et va alors suivre le comportement de celui-ci. Cette violence de groupe à plusieurs objectifs, certains actes de violences peuvent être seulement matérialiste, par exemple le vandalisme est une forme de violence non physique. Si cette violence est présente c’est pour que le jeune puisse exprimer sa haine envers la société, exprimer une certaine souffrance qui montre son manque de fusion entre son identité à la société à laquelle il appartient. Cette violence est souvent présente dans les milieux défavorisés où ces adolescents se sentent rabaissés et exclus. D’autres violences plus graves, ayant plus de conséquence physique existent, ils sont presque montrés comme des challenges qui sont filmés et diffusés sur le net, c’est le but du Happy Slapping[2] ou du Skarking. Ces termes signifient choisir une personne au hasard dans la rue et la violenter, l’humilier, voir même la violer tout en filmant. Pour la bande d’adolescent c’est amusant car la victime ne s’y attendait pas. Ainsi cette forme de violence permet au groupe de se souder entre eux, de se sentir plus virile. Il n’y a aucun regret de leur part dans cette violence, aucune honte dans leur geste. C’est leur moyen de montrer qu’ils ont du pouvoir, qu’ils peuvent être craint. Ces actes violents brisent ainsi des milliers de vies. Certaines victimes ne s’en remettent jamais car elles ont été humiliées, elles peuvent alors tomber dans une profonde dépression qui peuvent les amener au suicide.
- Le suicide
Le suicide est une violence dite auto infligée, elle représente une fuite où l’adolescent ne se retrouve plus, c’est le seul moyen qu’il a pour échapper au désespoir qui l’envahi. Ceci peut être dû à des problèmes familiaux, des antécédents dans la famille, une oppression excessive de la part de ses camarades de classe, ou le tout qui se conjugue et qui renforce le désir de fin pour cet adolescent, de plus si celui-ci est mal entouré il est encore plus vulnérable au suicide. Il est important de noter que le suicide est la seconde cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans, même les accidents de la route ne sont pas aussi élevés. Comme énoncé précédemment l’adolescent subit des modifications, qu’elles soient physiques ou mentales. Mais celles-ci peuvent être plus compliquées pour certains, il faut alors faire très attention aux changements de comportement chez l’adolescent. Ces évolutions peuvent avoir des formes très variées les unes des autres, comme un comportement dépressif mais aussi une hyperactivité. Ce comportement nouveau est souvent présent sous différentes formes : écart de la famille et des amis, un désintérêt total pour tout ce qui l’entoure, une vision de la vie très sombre, prise de certaine substance pour qu’il se sente dans un état second.
Lors de cette étape de la vie, le caractère est plus sensible à certaines situations, surtout lorsque ces jeunes ne peuvent avoir aucun contrôle, comme le divorce des parents, la recomposition d’une famille, un déménagement, des abus physiques ou sexuels, un manque d’affection, une exposition à des violences parentales, un problème d’alcool ou de toxicomanie dans la famille. De plus, pour certains adolescents Ils peuvent acquérir très facilement des moyens pour se donner la mort rapidement, tels que de la drogue, des véhicules ou encore des armes à feu, ce qui constitue un sérieux problèmes pouvant les aider dans leur projet de mettre fin à leur vie.
Ce problème de suicide est bien plus grave qu’on ne le pense, cela peut aussi provenir de la génétique, ce n’est qu’un facteur parmi tant d’autres mais un facteur principal. Si un jeune issu d’une famille ayant eu des antécédents de comportement suicidaires a en plus d’autres problèmes, cette envie de suicide pourra apparaitre plus facilement, par exemple dans le cas de E.J, sa mère a fait une tentative
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