Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Les femmes et la question criminelle

Par   •  2 Août 2018  •  3 978 Mots (16 Pages)  •  477 Vues

Page 1 sur 16

...

-Les femmes criminelles sont des ''doubles monstres'' (pires qu'un homme criminel) à cause de leur comportement criminel mais aussi parce qu'elles ont un manque important de qualités féminines (prendre soin, etc.)

Thomas (1929):

-Premier à prendre en compte l'aspect social avec la biologie.

-La criminalité chez les femmes est plus qu'une anomalie biologique; il y a aussi des différences sociales.

-Mais; expliquait les différences sociales entre hommes et femmes basées sur le sexe et non le genre (la femme selon lui n'avait pas les capacités/habiletés pour devenir politicien, intellectuel, etc.)

-Criminalité chez la femme due au besoin de trouver ''L'amour'', mais utilisant des méthodes non approuvées par la société (référant à la prostitution).

-Différences entre les classes: les bourgeoises doivent protéger leur chasteté, les femmes pauvres recherchent le crime simplement pour avoir de nouvelles expériences.

Pollack (1950):

2 Hypothèses:

1) Les femmes commettent autant de crimes que les hommes, mais leur fréquence est sous-estimée:

-Victimes ne portent pas plainte

-Victimes sont souvent des enfants

-Si les victimes sont des hommes, leur amour propre leur interdit de rapporter le crime.

2) Les femmes commettent autant de crimes que les hommes, mais la nature des crimes est différente:

-Crimes féminins impliquent le sexe (prostitution) ou les mensonges (fraude).

-Les femmes auraient une capacité naturelle pour mentir et tromper qu'elles auraient développé dans les rapports sexuels.

Les théories neutres:

Gottfredson & Hirshi (1990): La théorie du faible contrôle de soi:

2 facteurs expliquent la criminalité:

1) Le faible autocontrôle: La tendance à poursuivre des buts à court terme (gratification immédiate) plutôt que de considérer les impacts à long terme.

-Impulsivité

-Insensibilité

-Prise de risques

-Vision courte

-Physique (plutôt que verbal)

2) L'opportunité: Les gens avec un faible autocontrôle vont choisir le comportement criminel lorsque l'opportunité se présente.

La théorie du contrôle social (Hirshi, 1969;2002) :

-Focus sur les facteurs externes

-Les individus commettent des crimes à cause des liens faibles ou inexistants avec la société (famille, école, travail, conjoint)

4 éléments:

1) Attachement: Lien émotionnel et degré de respect pour les personnes conventionnelles (qui respectent les normes sociales)

2) Engagement: Le désir pour des activités conventionnelles (éducation, travail)

3) Participation: La participation active dans des activités conventionnelles.

4) Croyances: La présence et ampleur des croyances antisociales.

La théorie générale de l'apprentissage social (Bandura, 1973):

L'enfant apprend davantage de nouveaux comportements en observant ses pairs, en imitant les modèles de comportement qui font l'objet de récompenses et non de punitions, qu'en faisant l'objet d'un conditionnement.

-Le processus cognitif du sujet influence ses perceptions et ses interprétations du comportement des modèles.

Akers:

Théorie qui combine la théorie de l'association différentielle de Sutherland (pairs antisociaux) avec des principes de la psychologie comportementale (théorie générale de l'apprentissage social)

Point fondamental: Le comportement criminel est appris à travers:

-Croyances, attitudes, justifications

-Observation et imitation des modèles

-Renforcement différentiel

Akers (suite):

L'individu est plus apte à commettre un crime lorsque:

1) Il/elle s'associe avec des modèles pro-criminels (qui commettent des crimes ou supportent le comportement criminel).

2) Le geste criminel est renforcé (les récompenses excèdent les coûts; pas de conséquences négatives claires suite au comportement criminel).

3) L'individu est plus exposé aux modèles antisociaux que prosociaux.

4) Ses propres cognitions (croyances et attitudes) sont favorables au comportement criminel.

La théorie de la tension:

Merton (1938) - Classic strain theory

Le sentiment d'inaptitude à atteindre les objectifs sociaux monétaires de la classe moyenne crée une tension qui est responsable de l'apparition du comportement criminel (=tensions économiques, psychologiques, financières).

-Utilisée pour expliquer (en 1938) que les femmes sont moins criminelles; elles subissent moins de tensions (tensions différentes).

Agnew (1992) - General strain theory

Plus large que la théorie classique, reconnaît qu'il y a diverses sources de tensions (et non seulement l'échec dans l'atteinte des objectifs économiques).

La tension peut être d'origine:

1)

...

Télécharger :   txt (31.2 Kb)   pdf (91.6 Kb)   docx (38 Kb)  
Voir 15 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club