Le Coca Cola m’a sauvée

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pas si c’est psychologique… En tout cas, je trouve que ça m’a réellement aidé, car je me sens beaucoup mieux aujourd’hui !

Cependant, je commençais à en boire de plus en plus pour ne pas de nouveau sombrer dans la déprime, et évidemment, ma mère a commencé à s’inquiéter pour moi… « N’est ce pas dangereux de boire autant de coca ? », « Tu sais, tout ce sucre, ça m’étonnerait que ce soit très bon pour toi… », « Si tu continues comme ça, tu vas devenir une Cocaholic ! » Alors, pour la rassurer, et moi aussi au passage, j’ai fait quelques recherches.

J’ai découvert que ce fameux bonheur que l’entreprise nous vend est en fait noyé dans un mélange d’acide phosphorique corrosif, de sucre, d’une coloration « naturelle » de caramel, et enfin d’une drogue connue ayant de puissants effets sur le cerveau : la caféine. Je sais, ça donne envie ! C’est d’ailleurs ce dernier ingrédient qui rend la boisson si addictive. Car cette substance va augmenter notre vigilance, et de ce fait, va nous donner un regain d’énergie, ce qui va nous rendre joyeux et dynamique. C’est vrai, avec de l’énergie, on se sent capable d’affronter n’importe quoi ! La pile de vaisselle accumulée depuis 3 jours, ou encore le discours à écrire pour le lendemain qu’on n’a toujours pas commencé… Une dose de caféine, soit quelques gorgées de coca, et hop, la flemme et la fatigue laissent place au dynamisme et à l’énergie. N’est-ce pas génial de se retrouver dans un tel état grâce à du Coca Cola ? N’est-ce pas génial, de déborder d’énergie, de joie de vivre ?

Pourtant… il y avait quelque chose qui me gênait… plus je goûtais à cet état de bien-être, et plus j’avais besoin d’en boire toujours plus. Sauf que ça commençait à me faire peur… Je ne voulais pas être dépendante moi, je ne voulais pas devenir une « Cocaholic ».

Alors je suis une nouvelle fois allée à la pêche aux informations : « dépendance caféine ». Et ce que j’ai trouvé m’a beaucoup rassurée. D’après le site Pourlascience.fr : « La caféine est simplement un stimulant assez faible qui restaure un certain niveau d’éveil lorsqu’on est fatigué. Sa consommation n’entraine pas de risques particuliers et elle n’est surement pas aussi dangereuse que les autres drogues. »

Ouf ! Me voilà rassurée ! Je le savais au fond, que le Coca n’était pas si mauvais ! De toute façon, je me voyais mal arrêter… Je peux donc continuer à m’administrer quotidiennement mes doses de bonheur, sans pour autant passer pour une droguée !