La sociologie
Par Stella0400 • 8 Novembre 2018 • 2 685 Mots (11 Pages) • 577 Vues
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un de ses secretaires particuliers.
Le positivisme va essayer d’expliquer l’évolution de la société; Il l’explique à travers 3 états qui se succèdent. Etat théologique, etat métaphysique et etat scientifique.
Etat théologique : moment ou les sociétés humaines sont dominées par les croyances surnaturelles. Dans ces sociétés, très forte stabilité autour de figures d’autorité comme militaires & prêtres.
Etat métaphysique : etat ou on croit encore en certaines forces surnaturelles mais on y intègres progressivement de la raison. cst une phase de transition vers le monde industriel. A Comte veut faire passage vers etat scientifique, ou grace à la science, on resoudra pb sociaux & politiques.
On constate que à travers ces 4 réponses, même si les points de vue sont opposés, malgré tout, il y a un intérêt central à comprendre la question sociale. Question sociale va faire l’objet d’une multitude d’analyses, d’études & d’histoires.
B) Une analyse entre science et littérature.
En raison des mutations on assiste à une autonomisation de l’économie. L’économie devient un domaine singulier avec ses propres lois, notamment celles du marché. Cette évolution s’impose pleinement à partir de 1830. Le travail, la terre, la monnaie deviennent des biens qui font l’objet d’échanges, de spéculation. En Angleterre dès la fin du 18ème siècle, un mouvement qui consiste à clôturer des terres laissées à disposition. Premier effet : ne plus avoir d’agrégation de petites exploitations mais une grande exploitation. = développement de règles économiques particulières. On paye grâce à la monnaie.
Elargissement des centres urbains produit de nouveaux modes de vie avec des conditions terribles : hygiène, trouble à l’ordre public dans des quartiers périurbains ouvriers où il n’y a rien. Progressivement, cette question sociale va être traitée sous la forme de la sécurité. Classes prolétaires deviennent des classes dangereuses. Dans ce processus, question sociale devient aussi une question politique, d’hygiène & de sécurité. Développe progressivement des savoirs autour du prolétariat urbains et des casses dangereuses.
La sociologie est une sciences mais au départ c’est une approche littéraire : Les misérables, La comédie humaine, Germinal : romans sont les premières sources sociologiques sur la société du 19ème siècle. Ce sont des études de la condition ouvrière. Parallèlement, on voit apparaître des approches statistiques. On va maitriser populations dangereuses, on va developper statistiques medicales, des savoirs sur des maladies, des données pour mieux maitriser nouveaux centres urbains.
Adolphe Quetelet : il fait des statistiques à partir d’une recherche concrête de terrain. Il va chercher à constater les régularités sociales = c’est faire un début de sociologie.
Objectif de mieux connaitre la population pour mieux la contrôler.
Partie II. - Le regard sociologique.
A) Confrontation aux faits et validation empirique.
Empirie : effet réel, concret. C’est le terrain.
1) objectivité scientifique.
Si la sociologie est une science, c’est parce qu’elle valide ses hypothèses par des observations, par un travail empirique.
Quand on parle de confrontation aux faits et validation empirique : Max Weber et Emile Durkheim.
Weber est à l’origine d’un principe essentiel, l’objectivité scientifique. Avant de se confronter aux faits, il faut adopter une objectivité scientifique, c’est le rapport qu’on entretien avec son objet d’étude. Cette neutralité scientifique est essentielle. On doit donc pour Weber, refuser de faire preuve de prosélytisme.
But de la sociologie : c’est la connaissance, pas la transformation au départ.
Question de l’immigration : en Europe, sociocentrisme. Parle que de pays d’accueil alors qu’il y a aussi pays de départ.
2) les faits sociaux construits
Considérer que ce que l’ont observe, les faits sociaux sont construits, donc ne sont pas naturels. La domination masculine n’est pas naturelle, c’est un construit social & culturel. Pour Durkheim : Les faits sociaux doivent être traités comme des choses, des choses construites que l’ont doit étudier. Pr lui, le suicide n’est pas une décision individuelle, c’est un fait collectif social. C’est le résultat d’un phénomène global, social. L’idée est d’essayer de comprendre ce fait social.
3) validation empirique
Baudelot & Establet vont s’intéresser aux taux de suicide des hommes & des femmes. Ils constatent que le taux de suicide chez les hommes décroit au fur & à mesure que la semaine passe.
4) les liens de causalité
Ces liens de causalité, c’est aussi une façon de valider empiriquement les observations. Le risque des artefact : phénomènes artificiels en raison d’une insuffisance de contrôle statistiques.
Catégorie des jeunes, des vieux : ce sont des catégories solides? valides? non, catégories construites, artificielles.
B) Les méthodes sociologiques.
a) Les méthodes quantitatives.
L’enquête par questionnaire : sondage électoral, une étude de marché, une analyse des pratiques culturelles.
Un panel représentatif : ensemble de personnes régulièrement consultées sur le même sujet
afin de mesurer l’évolution des positions sociales, des comportements et des opinions. Cette méthode se fait à partir d’une population que l’ont sélectionne.
Dans le principe du panel il y a la consultation régulière. Si il n’y a qu’une consultation on parle plutôt d’un échantillon. Les questions sont construites de manières différentes (questions peuvent être ouvertes ou fermées).
L’interprétation des résultats, relations entre réussite scolaires et origines sociales (Bourdieu/Boudon) : constat dominant en France = les origines sociales ont une influence sur la réussite scolaire. Pour cela, le sondage ne suffit pas il faut aller voir les raisons. On doit croire à un sondage mais prendre du recul.
Les méthodes quantitatives permettent
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