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La migration italienne

Par   •  21 Février 2018  •  2 848 Mots (12 Pages)  •  492 Vues

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Un critère socio démographique est un critère de segmentation ou de ciblage reposant sur une caractéristique sociale ou démographiques des individus.

Les critères socio démographiques les plus utilisés sont :

-le sexe

-l’habitat

-la profession

-l’âge

Les trois quarts des émigrés sont des hommes, un quart des femmes. 80% des émigrés sont en âge de travailler et 35% viennent de l'agriculture.

(Taux de natalité :)

La France et l’Italie sont deux pays presque opposés en Europe en termes de fécondité :

La France compte en moyenne 2 enfants par femme contre 1,4 en Italie. Cette différence s’explique en partie par un report de l’arrivée du premier enfant plus accentué en Italie. À l’âge de 25 ans, 42 % des femmes en France nées entre 1960 et 1969 avaient eu un premier enfant contre 35 % en Italie.

Les intentions de fécondité ne sont pas identiques dans les deux pays. En France, 43 % des personnes désirent deux enfants et 41 % trois ou plus tandis que le nombre désiré d’enfants se concentre plus largement sur deux enfants en Italie (60 %). Mais malgré cette différence, la référence symbolique à une famille comptant au moins deux enfants persiste dans les deux pays, les femmes ne souhaitant aucun enfant ou un seul étant rares, y compris en Italie où de plus en plus de femmes n’ont pourtant qu’un seul enfant au terme de leur vie féconde.

(Naturalisation ou non :)

Naturalisation : accorde la nationalité française à un étranger

De 1901 à 1962 les Italiens sont parmi les étrangers les plus nombreux en France et ils continuent à se faire naturaliser. En 1911 est créé à Milan (Italie), sous le gouvernement Giolitti, le premier bureau pour l’émigration des familles vers les pays européens. Après la Première Guerre mondiale les relations entre la France et l’Italie s’améliorent (en 1919 est signé un accord bilatéral sur les migrations entre les deux pays) et l’immigration italienne devient de plus en plus massive et à caractère familial, créant ainsi des communautés aux origines communes (venant des campagnes ou des montagnes du Nord et du Centre, mais aussi du Sud. A cette époque l’émigration est le fait des plus pauvres qui espèrent mettre un peu d'argent de côté avant de pouvoir rejoindre les États-Unis.

Aujourd'hui, le nombre de personnes d'origine italienne, qui comprend les descendants des émigrés des XIXe et XXe siècles, est d’environ 60 à 70 millions, réparties surtout en Argentine (24 millions, plus de 50% de la population totale), au Brésil (20,5 millions, 11% de la population), aux États Unis (16 millions, 5% de la population), au Canada (1,3 million, 3% de la population), en Australie (760.000, 3,5% de la population), en Uruguay (690.000, 20% de la population). En Europe, ces « oriundi » comme on les appelle ne dépassent pas 2 millions.

En 1962, en France, 629.000 Italiens sont recensés, auxquels il faut ajouter 450.000 Français d’origine italienne et de nombreux enfants d’Italiens qui acquièrent -+automatiquement la nationalité française à leur majorité. L’immigration italienne en France revêt alors un caractère définitif, même si les retours, nombreux, continuent.

A partir de 1960, le phénomène change : l’immigration en France tend à s’arrêter, les retours sont de plus en plus nombreux, les acquisitions de nationalité française augmentent. En 1982, il y avait en France environ 570.000 italiens recensé, en 1999 il y en avait 370.000, tandis qu’en 2005 il y en avait seulement 338.000. Cependant, les naturalisations augmentent et sont évalué aujourd’hui à environ 500.000.

Parmi les migrants italiens, 60% environ des 90 % qui sont en France depuis plus de vingt ans, sont devenus français.

Part des immigrés italiens de nationalité française par acquisition dans le centre de la France, est d’environ 60 %.

(Regroupement familiale:)

Au début de la migration italienne, ce sont le plus souvent des hommes en âges de travailler qui viennent seul en France pour trouver du travail afin d’envoyer par la suite de l’argent chez leur famille resté dans leur pays. Puis au fur et à mesure des années, ce sont plus des familles entières qui émigrent, soit pour retrouver leur mari qui travaille déjà dans le pays, soit pour

(Caractéristique de la culture:)

Les apéritifs italiens ! Croisement entre la tradition française de l’apéritif et la convivialité italienne

(Type de religion :)

98% des italiens sont catholiques mais seul un tiers est pratiquant. Cette religion exerce une grande influence sur les traditions et le mode de vie des italiens. L’Italie est le foyer de naissance de la religion catholique.

Partie 2

(Salaires renvoyés au pays ou non ?)

Ils ont en moyenne des revenus largement inférieurs aux nationaux des pays dans lesquels ils vivent, ils occupent les emplois les moins qualifiés et les moins bien rémunérés. Ils sont victimes de discriminations à l'embauche, de la précarité et de licenciements qui les frappent plus souvent qu'à leur tour; et pourtant, ils s'obligent à des sacrifices financiers significatifs pour envoyer chaque mois de l'argent à leur famille demeurée au pays .

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(Emploi :)

Les italiens qui partent choisissent leurs destinations par rapport aux différents métiers qu’ils peuvent exercer. Après les années 1890, ils choisissent de plus en plus de travailler dans les industries comme en France dans les usines de production d’huile, de savon, de verre, de bougies et dans les chantiers navals de Marseille ou dans l’industrie du charbon et de la sidérurgie de Lorraine.

Les italiens, vu leur masse et leur faible qualification représente une masse de travail que le patronat local (ensemble des chefs d’entreprise) peut exploiter à son gré pour tenir

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