Algérie: Migrations organisées ou migrations tolérées ?
Par Christopher • 23 Mai 2018 • 791 Mots (4 Pages) • 626 Vues
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protégés dans des baraques misérables et semblent être moins résistant aux fièvres paludéennes ce qui entraine une hausse du taux de mortalité passant à 40 pour 1000. Des épidémies font leur apparition et le taux de mortalité infantile devient lui aussi fort, on rajoute à cela les difficultés d’installation, bon nombre de colons ont préférés revenir en Europe laissant derrière eux des terres qui ne leur ont rapporté aucun profit.
II. Migrations non-organisées vers l’Algérie
Dès 1836, Espagnols, Italiens et Maltais sont indésirables, ils représentent une population défavorisée, dépourvue de terres et exerçant des métiers peu attrayants qui représenteront en 1886 près de la moitié de la population européenne installée en Algérie.
L’Etat français est défavorable à l’instauration d’un grand nombre de travailleurs et aucun avantage particulier n’a été accordé à ces migrants pauvres, de plus il ne perd jamais une occasion de les punir si leur conduite n’est pas bonne. Ces migrants sont considérés comme des fainéants, des voleurs, des violents, des gens de moralité douteuse, de déserteurs, etc. …
Les conditions de vie de ces migrants sont plus que précaires, ils se trouvent en bas de l’échelle sociale et exercent des métiers de pauvres ainsi que des travaux mal rémunérés.
III. Migrations tolérées vers l’Algérie
La croissance démographique trop lente de la France ne pousse pas à une émigration importante. Il faut un accident localisé ou des conditions particulières engendrant la destruction économique d’une région pour provoquer une émigration de masse. Finalement l’Etat français accepte les migrants méditerranéens grâce à leur capacité à s’adapter, à leur faible coût, leur sobriété et leur docilité. En 1889, apparaît la naturalisation automatique pour tous les colons d’Algérie.
Conclusion
Nous pouvons dire que les migrations européennes vers l’Algérie ont d’abord été organisées, mais face aux migrants venant d’Espagne, d’Italie, et de Malte l’Etat français était retissant mais s’est rendu compte de leurs qualités et les a donc acceptés et tolérés dans un second temps. Les migrations en Algérie ont donc été organisées, plus ou moins interdites puis acceptées et tolérées.
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