Les migrations

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Dossier

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Solde migratoire positif : nombre des immigrants est supérieur à celui des émigrés.

Solde migratoire négatif : nombre d’émigrés est supérieur à celui des immigrants.

En 1889, en moyenne on quitte plus la Suisse qu’on y arrive. La Suisse n’était pas encore une terre de richesse. Il y a un atout économique et écologique qui vont amener des gens, c’est l’électricité. Il se suit d’une période de prospérité aux XXème siècle. 1914, solde migratoire positif. Puis il y a une période troublée, qui sont les 30 glorieuses. Les migrations sont toujours positives sauf en 1973.

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- Qatar, Emirats Arabes Unis : Développement fantastique après crise du pétrole (pays du golfe)

- Singapour : ville mondiale

- Jordanie : conflit avec la Palestine engendrant des réfugiés

- Hong Kong : ville mondiale

- Arabie Saoudite : Fort développement économique (pays du golfe)

- Suisse

On se méprend en pensant que ces sont les Etats les grands et peuplés qui sont en tête (ex. USA, Canada, etc.)

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En 2015, il y a 30'000 demandes d’asile, du aux conflits Nord-Africain

Très fluctuent…

En 2016, il y a 40'000 demandes d’asile, accord de l’UE avec Erdogan pour la libre circulation des turcs en Europe. C’est une situation liée aux conflits ex yougoslaves avec près de 50'000 demandes d’asiles kosovares.

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Dans les années 70 : une prise de conscience, crise augmente

En 1992 : Forte augmentation

En 2005 : durcissement en Suisse allemande : le peuple vote pour savoir si accepte ou pas les migrants

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- Suisse est championne dans l’intégration. 70 % des gens ont des permis C en 2012, seulement 25% en 1960.

- 2ème génération : niveau scolaire élevé ≠ France

- ≠ Suède

- 10%

Politique migratoire suisse

1938 – 1945 : La Barque est pleine

La Suisse ne fait pas bonne figure. Entre 1933 et 1939, on accepte 392 réfugiés et 252 entre 1939 et 1945. Les juifs ne viennent pas en Suisse, car on en veut pas. Les juifs voient que l’antisémitisme et le nationalisme montent en flèche. Einstein part de l’Allemagne. On lui propose un poste à l’université de Zürich, mais il refuse et part aux USA. Il pressent la venue des nazis en Suisse. Dès 1936-37, avec l’Anschluss et la Tchécoslovaquie, on fait des passeports qui différencie les allemands des juifs avec un « J ». On entreprend ça pour que l’Allemagne ne se tourne pas vers la Suisse. Il y a des conséquences pendant la guerre. On refoule des juifs aux frontières puis sont envoyés dans les camps de concentrations. En 1942, le conseiller fédéral Von Steiger dit la « Barque est pleine » (aussi un lien avec les problèmes d’approvisionnement). Le chef de la police saint galloise laisse entrer illégalement 2'000 juifs. Il est démis de ces fonctions. Le consulat suisse à Budapest donne des laissés passés aux hongrois.

1950- 1974

Le statut saisonnier : on accepte des forces de travail (permis A) qui ont le droit d’être là pendant 9 mois avec un travail défini et sans regroupement familial. Un sentiment xénophobe se développe. Les 1ers sont italiens puis espagnols et portugais. La xénophobie est confirmée par 3 initiatives :

- Parti zurichois, ancêtre de l’UDC demande 10% d’étrangers. On demande au conseil fédéral une augmentation de 3% en 1968 et de 2% en 1969, mais il échoue avec une augmentation de 5%.

- Cela énerve James Schwarzenbach. Il lance initiative Schwarzenbach. Il lance une initiative qui limite les étrangers à 10% (Genève, 25%). En 1970, on refuse l’initiative à … % de non.

- On lance une initiative pour limiter les étrangers à 500'000 en Suisse jusqu’en 1977. Mais le peuple refuse à 66%.

Réfugiés hongrois

En 1956, la Hongrie a comme chef Nagi, un réformateur. Staline meurt et cela donne de l’espoir au peuple. L’insurrection dure du 23 octobre jusqu’au 4 novembre. Le peuple lutte contre les chars le 2 octobre. L’opération cyclone st mis en place et rétablit l’ordre. Il y a 2500 morts du côté des manifestants. Le nouveau secrétaire est Jadoskadar. Les manifestants se sont compromis à Budapest et décident de s’enfuir pendant que le pays est encore dans l’instabilité. Ils sont 200'000 à fuir. La Suisse en accueille 13'800. Neuchâtel en reçoit 600. On les reçoit très bien. Ils fuient le système communiste et on montre que notre système est le meilleure est plein guerre froide. On leur donne le statut définitif. Ils peuvent rester le temps qu’ils veulent tant qu’ils ne commettent pas des faits illégaux. La langue, le majiar, est un problème. Il y a un mouvement de population pour leur venir en aide. Ils s’intègrent facilement et très vite. Nagi est pendu en 1958.

Prague

En 1945, l’armée rouge dirige la Tchécoslovaquie. Il y a un régime à multiples parties. Les communistes font pressions sur les ministères. En 1948, le coup de Prague explose. Le président Benec doit passer le pouvoir aux staliniens. Une dictature communiste se met en place. En 1968, Alexander Boumchek veut faire des réformes. Il veut « le socialisme à visage humain ». C’est-à-dire la liberté de presse, d’expression et de circulations. Cela remet en cause le communisme. La nuit du 20 au 21 l’armée rouge intervient. Les Tchèques et Doumchek acceptent la reddition. Doumchek est démis de ses fonctions. Il y a 14'000 tchèques qui sont accueilli aussi bien que les Hongrois en Suisse (=intégration similaire). Le problème de la langue persiste.

Géographie