L'état et la régularisation du marché

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Une externalité est une situation par laquelle un agent économique occasionne par son action un impact sur un tiers ou un milieu sans qu’il y ait compensation financière. Si l’impact est un dommage c’est une externalité négative. L’externalité négative générée par le marché de la téléphonie est un impact économique. En effet, cela revient cher à l’État de gérer tous les dysfonctionnements liés à la Téléphonie

Les mesures prisent par l’État concernant ces externalités sont :

- l’éco-contribution, c'est-à-dire payer une « éco-contribution » destinée à couvrir des nouvelles opérations de collecte et de recyclage de ces déchets.

- Le droit à polluer, c'est-à-dire l’achat ou la vente de « droit à polluer » plus précisément à émettre des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ce nouveau système permet aux entreprises dépassant leurs plafonds d’émissions de gaz à effet de serre, d’acheter des quotas auprès d’entreprises plus performantes sur le plan environnemental et contribue à atteindre les objectifs de l’UE dans le cadre du protocole de Kyoto.

- L’économie des réseaux, c'est-à-dire une augmentation des coûts de création des réseaux. En effet, Katz et Shapiro se sont rendu compte du cout de l’entretient des réseaux quand des déréglementations sont apparues vers la fin des années 1970.

En conclusion, on peut dire que le service public apporté par l’État permet, dans un premier temps, une diffusion large des services à la population et une pérennisation du réseau tout en proposant des tarifs médians. L’ouverture de la concurrence propose des tarifs avantageux et des économies pour l’État mais, faute de régulation, génère des problèmes comme l’entente entre certains opérateurs ou des conflits sur le réseau, ce qui implique l’État à nouveau et génère des coûts pour celui-ci, qu’il doit compenser par de nouvelles taxes.