Introduction aux relations internationales

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Les relations régulières suivies entre des Etats indépendants et souverains

Les Relations Internationales étudient les relations de toutes natures les entités politiques indépendantes et territorialisées.

- L’état de nature international

Elles ne sont soumises à aucune autorité supérieure = grande différence entre les RI d’un côté et les relations entre citoyen de l’autre.

2 termes consacrés pour expliquer ces faits

- Anarchie : Archée, absence d’autorité plus précisément, absente de sens de supériorité démocratique. Raymond Aron explique la définition de Max Weber, la spécificité est qu’il n’y a pas d’autorité supérieure pour régler les différents problèmes.

- Etat de nature international : les Etats se trouvent entre eux dans un état de nature. L’état de nature désigne qu’il n’y a pas d’autorité pour trancher les conflits. Dans un Etat il y a un ordre civil mais entre des Etats, il y a un état de nature. Cette expression est tiré des penseurs du 17ème et 18ème et particulièrement du philosophe anglais, Thomas Hobbes : « L’Etat ou la société est une création humaine, naturellement, les hommes n’ont pas du tout une attitude civique les avec par rapport aux autres. Naturellement, ils auraient tendance à s’entretuer. » A l’origine, il n’existe aucun Etat ni aucune autorité politique, les hommes vivent dans l’état de nature donc, il y a que des individus qui ne forment pas une société. Hobbes dit qu’ils sont une multitude sans fin. Ces individus sont comme même en contact permanent : ils se font la guerre. D’après lui, l’individu naturel a 2 mobiles d’action : d’une part, il veut survivre et d’autre part, forcer les individus à le reconnaitre comme supérieur. Pour Hobbes, l’état de nature : état de guerre de tous contre tous et personne n’y échappe. Les individus vont réussir à sortir de cet état grâce à la raison c’est-à-dire la possibilité de calculer la conséquence de leur acte. Si tous en même temps renoncent à leur liberté en la confiant à une autorité supérieure, la guerre de tous contre tous s’arrête. ➔ contrat social qui crée l’Etat. L’Etat doit avoir tous les pouvoirs pour que l’Etat garantie la liberté de tous mais de préserver l’unité.

John Locke pour justifier de limiter le pouvoir de l’Etat pour éviter l’absolutisme, la sécurité et la liberté des individus dont les libertés individuelles. Les relations entre les individus ne sont pas la guerre. Le contrat social est là pour éviter les guerres mais pour Locke, il faut préserver les pouvoirs pour éviter l’absolutisme.

Les relations suivies entre des Etats indépendants marqués par l’absence d’autorité supérieure.

- Principales théories des relations internationales

- L’approche réaliste = Hobbes

La 1ère tradition intellectuelle est ➔ Réaliste. Les auteurs réalistes montrent la réalité de l’Etat tel qu’il est, sans se laisser emporter par les illusions ou par les considérations morales. Il faut analyser les relations entre Etat même si déplaisant soit-elle. Les réalistes s’opposent à un courant de pensée de l’antre de guerre nommé l’idéalisme (refonder l’ordre international pour rendre impossible une nouvelle guerre ou pour installer une paix durable). Ce sont les idéalistes qui ont inventé et mis en place la société des nations (ancêtre de l’ONU). Pour les réalistes, l’idée qu’une institution internationale comme la SDN pourrait empêcher la guerre entre Etat est parfaitement illusoire. Il est impossible pour les réalistes de bannir la guerre internationale et les Etats ne se laissent pas encadrer par une autorité internationale. Cette critique de l’idéalisme se trouve chez Edward H Carr qui a écrit un livre la crise de 20 ans 1919-1939 dénonce l’idéalisme de l’antre de guerre. Pour lui c’est une utopie. Il s’en prend à Wilson (président) en se demandant si son projet de SDN est applicable. Carr rajoute si l’idéalisme a triomphé dans l’antre de guerre, il arrangé bien les grands Etats dont l’intérêt national pendant un moment. Carr propose un projet typique du réalisme où l’on part de la réalité à l’analyse de ce qui est. Il est bien conscient que le réalisme risque d’apparaitre conservateur et froid dans son analyse. ➔ DROIT AU FAIT.

Thèses réalistes

- L’histoire nous apprend que l’Etat est acteur central voir unique dans les relations internationales. A travers les politiques étrangères, ce sont les Etats qui font leur relation internationale. Les institutions de type ONU, ONG, les mouvements citoyens sont secondaires

- Dans la perspective réaliste, l’Etat est strictement guidé par l’intérêt national, cette intérêt est le même pour tous les Etats = cherchent à survivre. Certains auteurs pensent que les Etats cherchent à accroitre leur puissance pour ne pas être débordé par les autres. Les Etats ne cherchent pas à être juste mais à survivre = ils sont amoraux.

- Au niveau des relations internationales, il n’existe pas des différences internationales car tous, cherchent à survivre ce qui veut dire qu’un Etat soit démocratique ou non, sois chrétien ou musulman, pauvre ou riche, cela ne changera pas sa politique étrangère qui vise la survie.

- La guerre est toujours à l’horizon des relations internationales. Les réalistes prennent le sens de Hobbes : la guerre est toujours possible. Si un Etat se sent en danger, il déclenchera la guerre.

Kenneth Waltz ➔ relation violente car il n’y pas d’autorité supérieure.

- La vision libérale = Locke

Le libéralisme est une figure philosophie politique qui elle aussi apparait au 17ème siècle. Le fondateur du libéralisme politique est J Locke car il refusait l’absolutisme.

Le libéralisme politique est une théorie du bon gouvernement, une théorie qui définit quel gouvernement assurera au mieux non seulement la sécurité des individus comme chez Hobbes mais, la liberté individuelle des individus. Le libéralisme est individualiste car par nature, il n’existe que des individus et à partir de là, il se demande comment fait l’Etat pour protéger et respecter les individus qui le crée : ce sont les libéraux qui inventent la division des pouvoirs :