Essai sur la problématique de l’articulation emploi-famille

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ou encore de la difficulté à se conformer à un système dépassé qui impose des contraintes à leurs employés, limitant ainsi la pleine réalisation de leur équilibre? Parce que si l’on s’y arrête un instant, comment peut-on réellement concilier les exigences des employeurs (horaire de soir et de fin de semaine par exemple), de la société (service de garde de jour dans des horaires contraignantes : « 7 à 5 ou 8 à 6 »), de la famille (passer du temps de qualité tous ensembles), personnelle (garder du temps pour soi, faire des activités physiques et de loisir, dormir, manger, etc.) et sociales (donner du temps bénévolement à des organisations, garder son cercle d’ami actif)… tout cela dans un temps restreints sans être des superhéros? J’apporterais plus loin quelques solutions pour aider à faire cette conciliation plus facilement, mais avant cela voyons ce qui a amené les organisations à adopter des horaires et des emplois de types non standards.

Les raisons justifiant l’instauration d’horaires et d’emplois non standards

À toutes fins pratiques, les organisations doivent innover afin de garder leurs employés compétents tout en élargissant leurs horaires et jours de travail pour répondre aux exigences de leur clientèle. De plus, avec l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail, les mesures de conciliation ont dû répondre à un besoin évident en changeant les pratiques de gestion des organisations. Les entreprises ont pu constater divers problèmes de plus en plus récurrents comme par exemple, l’absentéisme, la démotivation des employés, l’augmentation des maladies mentales comme la dépression ou les burn-out pour n’en nommés que deux, et la difficulté de rétention du personnel qualifié et formé.

Prenons le cas d’une infirmière qui doit travailler de nuit et de fin de semaine dans des horaires variables et qui auraient à concilier ces conditions de travail avec une vie familiale…tout en continuant de sourire aux patients…presque impossible sans faire de grosses concessions. Il n’est donc plus rare de voir une infirmière passer du réseau public au réseau privé, puisque ce dernier offre de meilleures conditions de travail (horaire flexible à l’avantage de l’employé, modalités d’adaptation plus facile à la condition de vie de l’employé), offrant ainsi un service de meilleur qualité.

Aujourd’hui, un gros salaire ne signifie plus employé heureux et productif.

Il faut tout de même faire une différence entre la flexibilité d’horaire des employeurs et celles des employés. Cette première est au bon vouloir de l’employeur et ne facilite donc pas l’équilibre entre la famille et le travail, bien au contraire. Il est très problématique pour une famille monoparentale par exemple, sans ressources extérieurs (famille élargie présente) de travailler la fin de semaine sans que cela ne devienne un véritable casse-tête de gestion et d’organisation. Une flexibilité d’horaire relative aux besoins de la famille et non seulement à l’organisation sera bien plus efficace. Ce qui nous amène aux solutions concrètes qui pourrait, selon moi, améliorer la situation problématique de l’articulation emploi-famille.

Les solutions aux différents problèmes de la conciliation

Afin de mieux répondre aux aspects de la problématique, nous allons tous simplement les cibler dans un premier temps puis proposer une solution concrète et finalement identifier les avantages et les défis que pourrait apporter de telles mesures.

Le manque de temps

La plus grande source de conflit est surement l’aménagement de l’agenda, puisque nous disposons d’heures limitées pour le faire.

Solution : Le gouvernement devrait rendre obligatoire la possibilité de demander à l’organisation une forme d’aménagement* dès l’apparition d’un enfant dans le portrait familial. Ce qui veut dire que l’organisation pourra encore refuser un tel arrangement, mais devra rendre des comptes sur un pourquoi, de façon adéquate. Par exemple : demande de réduction du temps de travail (semaine de 4 jours) faite par l’employé avec diminution de la charge de travail de 20% (soit le total de la journée coupée).

Avantage : Il n’en coûte rien de plus pour l’organisation et cela permet au contraire de garder le personnel qualifier tout en lui donnant la possibilité de mieux s’organiser.

Défi : Grosses structures gouvernementales à mettre sur pied et vu le contexte d’austérité c’est surement trop demandé.

*Gestion d’une banque personnelle d’heures de travail, semaine plus courte, télétravail, allégement des tâches, etc.

Le manque de ressources externes

Les parents manquent souvent de gens de confiance à qui demander de garder leurs enfants pendant les heures variables ou supplémentaires faites au travail.

Solution : Service de garde fournit par l’employeur selon les heures d’ouverture de l’organisation.

Avantage : Permet de régler les problèmes au niveau de la garde des enfants.

Défi : Ne permet pas à la famille de profiter de temps ensembles et peut servir d’excuse aux entreprises pour augmenter les heures de travail. (Le service devra être limité et régulariser de façon à éviter tout débordements.)

Le manque d’égalité des rapports hommes-femmes

Bien qu’il ne soit pas seulement question d’une problématique touchant les femmes, les statistiques démontrent qu’elles sont plus touchées par la conciliation emploi-travail. Ayant plus accès aux emplois précaires, de moindre salaire et faisant parties à plus grandes échelles de familles monoparentales, les femmes ont définitivement besoin de mesures appropriées et équitables.

Solution : Normes relatives aux salaires équitables. (Peu importe le sexe le salaire s’évaluent sur l’emploi et non pas sur le sexe de la personne qui le fait).

Avantage : Facilite le côté financier de la vie de la femme, qui bénéficiera des moyens nécessaires pour requérir des ressources externes afin de mieux gérer sa conciliation si elle le désir. (Exemple : aide-ménagère)

Défi : Je ne vois aucun