Dossier sur la résilience.

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On peut se demander ce que le groupe veut dire par leurs efforts ? Les gouvernements et les donateurs doivent ils donner plus d’argent ? Et dans quels pays doit-on concentrer ses efforts ? Les pays d’Afrique centrale ? Ceux d’Amérique du sud ? Ou encore la péninsule arabique ?

Certains pourront dire que ces questions n’ont pas d’importance car il faut réduire la pauvreté et les inégalités de façons globales et tous les moyens sont bons pour y arriver. Cependant de mon point de vue, il vaut mieux concentrer ces efforts dans un domaine à la fois plutôt que de s’éparpiller à droite et à gauche, cela ne fonctionne déjà pas au niveau individuel (du moins pour la grande majorité des individus) alors il y a encore moins de chance que cela puisse se dérouler correctement au niveau collectif.

Avant d’augmenter ses « efforts » (que je soupçonne être le terme politiquement correct pour dire augmenter la quantité d’argent qui doit être donnée), il serait plus intéressant de faire un état des lieux pour savoir où vont tous ces millions (voir tous ces milliards), donnés chaque année et à qui ils profitent, je suis certain que cela serait pour le moins intéressant !

De plus en ce qui concerne l’état d’avancement de ces mesures, les pays dit développés sont largement en avance par rapport aux BRIC, aux pays en voie de développement et ceux qui sont sous développé, réaliser ces objectifs n’étant pas l’une des préoccupations principal des dirigeants de ces pays à l’heure actuelle.

Il en va de même pour la majorité des recommandations relatives à l’économie dans le développement durable. Car si le développement durable correspond à ce qui doit être atteint à l’avenir, et que les bénéfices qui pourront en être retirés, bénéfices pécuniaires inclus, seront énormes, ce développement durable à tout de même un coût que ce soit au niveau de la recherche ou même des installations. Peu importe les pays concernés, il sera difficile pour chacun de s’adapter à ces nouveaux modes de vie qui devront être imposé dans un avenir proche, si l’on veut que la planète puisse continuer à accueillir l’ensemble de l’humanité.

Peu de pays se sont préoccupé de développement durable en ce qui concerne leur système économique. Et même s’il existe quelques taxes sur la pollution et que d’autres mesures de ce genre ont été prise, celle-ci ne vont vraiment pas assez loin.

D’autres conseils donnés par le groupe sont quant à eux en bonne voie d’exécution mais peuvent tout du moins laisser à désirer quant à la large gamme d’interprétation qu’on peut leur donner et leur manque de pertinence comme les numéro 4 et 5 qui concerne l’éducation. Ces recommandations prône d’une part la création d’un fond mondiale dédié à l’éducation primaire et d’autre part d’assurer l’éducation primaire à tous d’ici 201, et qu’en 2030 ce soit également le cas pour l’éducation post primaire et secondaire.

Attention entendons-nous bien, je ne dis pas que l’éducation n’est pas un sujet important qui mérite de figurer au rang de ces recommandations, au contraire, de mon point de vue l’éducation est la clé de tout, c’est en éduquant les gens qu’ils pourront se développer, sortir de la misère, s’élever dans l’échelle sociale… et que le développement durable pourra ainsi être atteint !

Cependant revenons-en à notre exemple. La recommandation 4 préconise de créer un fond mondiale destiné à l’éducation. Or, peut être connaissez-vous l’existence du partenariat mondial pour l'éducation créé par l’UNESCO en 2002 ? Il existe également d’autres organisations qui évoluent dans la même sphère.

Alors certes l’idée de créer un fond mondiale destiné à l’éducation est belle mais pourquoi ne pas se servir des organisations existant déjà, plutôt que de créer un nouveau fond qui va se superposé à toutes ces organisations, ce qui va conduire inévitablement à une surcharge d’organisation dans ce domaine diminuant leur efficacité respective.

Peut-être serait-il plus intelligent de faire en sorte de se concentrer sur des organisations qui fonctionnent déjà et qui ont une certaine reconnaissance plutôt que de créer ce fond qui restera inconnu de tous comme ce rapport sur la résilience pour la grande majorité de la population et de faire en sorte de financer ces dernières de façon plus approfondi et de développer leur domaine d’action.

Ensuite dans la recommandation 5, le groupe préconise de rendre universelle l’enseignement secondaire et post primaire d’ici 2030. Encore une fois l’idée est bonne, mais que fait-on rentrer dans ces dénominations, quels sont les enseignements qui doivent être prodigués ? En France, aujourd'hui chaque année, le niveau de l’enseignement allant du primaire à la fin du secondaire est en baisse constante. Ce que l’on faisait il y a 30 ans au lycée est aujourd'hui seulement enseigné en cours préparatoire, pour les mathématiques, la physique ou la chimie. Les cours de philosophies qui apprenaient à une certaine époque aux élèves à réfléchir ne sont plus enseignés qu’à partir de la terminale pour certaine catégorie d’étude secondaire, d’autre n’y ont même plus le droit. Pire encore, les jeunes à leurs sorties du lycée sont incapable de rendre des copies sans faire des fautes d’orthographe ! (Je sais là c’est l’hôpital qui se moque de la charité)

L’éducation permet que les gens qui en bénéficie ne soit pas des moutons. Baisser le niveau ait un moyen pour les élites de rester au sommet. Cela est encore plus vrai dans les pays ayant des régimes dictatoriaux, ou en guerre. L’éducation n’y sera jamais une priorité, c’est d’ailleurs tous le contraire. Moins les gens peuvent réfléchir, mieux leurs dirigeants se portent !

Les grands principes, les grands objectifs c’est génial. Mais arriver à un certain point, il faut arrêter les généralités et réfléchir de manière un peu plus approfondi.

Effectivement, l’enseignement primaire est plus que nécessaire et c’est un sujet prioritaire. N’importe qui devrait pouvoir bénéficier de la capacité de parler, de lire et d’écrire correctement.

Cependant lorsque le groupe préconise dans la recommandation 5, concernant l’éducation post primaire et secondaire de « mettre l’accent sur les qualifications et les connaissances à acquérir pour parvenir à une croissance durable et pour créer des emplois », là nous avons un problème.

Pourquoi pas pour la seconde, il faut que les gens puissent