DTPR-Educateur Spécialisé
Par Andrea • 25 Mai 2018 • 2 779 Mots (12 Pages) • 733 Vues
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- Le psychologue :
Il garantit et favorise la prise en compte des particularités psychologiques des mineurs confiés par l’autorité judiciaire aux services de la PJJ. Placé sous l’autorité d’un directeur, il exerce ses fonctions en milieu ouvert et en établissement de placement au sein d’équipes pluridisciplinaires. Il participe à l’élaboration et au suivi des projets éducatifs en restituant son analyse des problématiques psychiques des mineurs et des éléments de contexte familiaux en lien avec les objectifs de la mesure éducative.
En plus de ces professionnels, nous pouvons rencontrer d’autres professionnels travaillant aux côtés des équipes éducatives pour l’accompagnement des mineurs confiés à la PJJ, comme des assistants de service social, infirmiers, professeurs techniques…
Les professionnels de la PJJ ont pour missions de mettre en place des actions d’éducations mais aussi des actions d’insertions sociales, scolaires, professionnelles des jeunes sous mandats judiciaires (pénal ou civil) et de leur famille.
La PJJ accueille des mineurs sous décision judiciaire qui peut être pénale (actes de délinquance) et/ou civile (mineurs en danger).
Différentes structure accueillent ces mineurs :
- CEF (Centre Educatif Fermé) : Les CEF accueillent des mineurs multirécidivistes pour une durée de 6 mois qui ne peut être renouvelée qu’une seule fois à titre exceptionnel. Après l’accueille en CEF, le jeune retourne à son domicile.
- CER (Centre Educatif Renforcé) : Les CER accueillent des mineurs sous décision de justice pénale et/ou civile avec une présence éducative « renforcée »).
- UEHC (Unité Educative d’Hébergement Collectif) : Les UEHC accueillent des mineurs sous décisions judiciaires pénales et/ou civiles dans un internat.
- UEHD (Unité Educative d’Hébergement Diversifié) : Les UEHD se composent de familles d’accueils, de studios avec une présence éducative… Dans les UEHD, c’est les mineurs sont en mis en situation de semi-autonomie.
- UEAJ (Unité Educative d’Accueil de Jour) : Les UEAJ accueillent des mineurs et jeunes majeurs sous décision de justice pour des activités à la journée (insertion).
- L’UEHC
- Historique :
Le foyer, ouvert depuis 1964 par Madame Bart, la première directrice, a fêté ses 50 ans l’année dernière. A cette date, l’éducation surveillée fait acquisition d’une vaste maison au 178, Rue de Paris, et y installe « un foyer de semi-liberté ».
Dans les murs, vie un groupe d’une trentaine de garçons de moins de 21 ans, placés par un magistrat suite à des faits de délinquance. Une parties de de ces adolescents et jeunes adultes dorment dans les étages, par chambre de 3 ou 4. Ils sont rejoints en journée par des externes. La scolarité et les repas ont lieu au sous-sol et la gymnastique dans le jardin.
La discipline y est assez stricte. Les sorties sont rare et font l’objet d’une demande de « permission ».
Madame B. reste en poste vingt-trois années consécutives, durant lesquelles son lieu de vie est aussi son lieu de travail, le rez-de-chaussée du foyer. Au début des années 1970, l’établissement change de nom et devient foyer d’action éducative (FAE) qui accueille en vertu de la loi nouvelle du 4 juin 1979, non seulement des jeunes relevant du droit pénal mais également des jeunes relevant du droit civil au titre de l’assistance éducative.
Au début des années 1980, l’établissement est rebaptisé Institution Spéciale d’Éducation Surveillée (ISES). Le projet de service de l’ISES, rédigé en 1987, montre une diversification des modes de prise en charge. Désormais, l’établissement accueille en son sein, un centre de formation professionnelle et un service de suite, qui prennent place aux côtés de l’activité d’internat.
Le foyer, qui vit sa dernière année de non-mixité, accueille 12 garçons âgés de moins de 16 ans à l’admission. La discipline semble à cette époque s’être considérablement assouplie.En septembre 1990, l’éducation surveillée devient Protection Judiciaire de la Jeunesse.
L’ISES devient alors Centre d’Action Éducative (CAE).
L’établissement accueille conjointement un centre de jour appliqué aux métiers de la restauration (le FAR) et un centre d’action éducative en hébergement (CAEH).En 1996, le FAR est rattaché au service départemental d’insertion (SDI) nouvellement crée et acquiert ainsi son indépendance administrative par rapport au CAE.
L’internat retrouve alors son ancienne appellation de foyer d’action éducative (FAE) et se recentre sur l’activité d’hébergement.
À cette époque, l’établissement se dote d’un appartement de 4 pièces situées dans la ville de Bagneux, à bonne distance du foyer.
Quelques jeunes particulièrement murs y sont placés, afin d’évoluer progressivement vers l’autonomie.
Aujourd'hui, le foyer s’appelle Etablissement de Placement Éducatif et d’Insertion (EPEI).
Il a une capacité d’accueil de 10 jeunes, filles et garçon entre 13 ans et 18 ans.Les jeunes sont répartis dans des chambres individuelles sur deux étages.Dans la journée des activités sont proposées aux jeunes qui ne sont pas scolarisés, mais aussi des démarches pour aller vers les structures de droit commun.Ceux qui sont scolarisés vont à l’école ou en formation.
- Le cadre législatif :
Le système français de la protection de l’enfance institue aux côtés d’une protection administrative, une protection judiciaire des mineurs.
La protection de la justice de la jeunesse prend en charge les mineurs en situation de danger physique et/ou moral, mais également de jeunes délinquants qui en font la demande.
Comme toute activité de service public, la protection judiciaires de la jeunesse obéit à quatre grands principes :
- Principe de mutabilité: « le régime des services publics doit pouvoir être adapté, chaque fois qu’il le faut, l’évolution des besoins collectifs et aux exigences de l’intérêt général ».
- Principe
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