Correction cas les échanges commerciaux français

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Pour faire face à cette situation, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures début 2008 « pour stimuler les exportations » en complément du plan Cap Export lancé en 2005. Ces mesures comprennent trois volets complémentaires.

Le premier volet consiste en un renforcement des instruments de soutien des PME à l’export, notamment par le biais du portage par de grands groupes : appui logistique, hébergement dans les salons et foires internationales, partage de carnets d’adresse… Ainsi Total soutient des missions de prospection en Chine et aux Emirats Arabes Unis.

Le deuxième volet permet de donner les outils nécessaires aux entreprises françaises pour exporter en développant l’information et le conseil aux PME sur les marchés étrangers par UBIFRANCE, une structure publique. UBIFRANCE propose notamment aux entreprises de les aider à trouver et gérer des VIE, volontaires internationaux en entreprise, qui pourront prospecter les marchés étrangers.

Enfin, le renforcement du plan Cap export permettra de concentrer les efforts dans des zones géographiques précises, et particulièrement dans les marchés de proximité, en Union Européenne et pourtour méditerranéen. Le nombre de pays cible sera multiplié par deux. Bercy souhaite utiliser le levier fiscal pour faciliter les entreprises dans leur prospection commerciale. Le crédit d’impôt export permet de déduire jusqu’à 80000 euros les dépenses liées à la prospection commerciale sous certaines conditions.

2008 marque une année noire pour le commerce extérieur français avec en toile de fond une crise financière et économique majeures. La timide reprise des échanges conjuguée avec certains facteurs comme la baisse du pétrole et la dépréciation de l’euro permettent d’envisager la reprise et une diminution du déficit commercial. Néanmoins, pour redresser la barre de manière durable, il faut à l’instar de nos voisins allemands, encourager les entreprises françaises à exporter et s’installer sur de nouveaux marchés.