Absence du père, démission des parents, quelle est la responsabilité de la famille ?

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On a pu démontrer que l’enfant vivant seul avec sa maman ou malgré un père présent dans une famille, ce n’est pas pour autant que l’enfant à une meilleure structuration éducatifs et affectifs, de plus quand le père est absent cet encadrement est encore plus difficile à gérer psychologiquement et voir même sentimentalement, donc ce n’est pas pour autant que la construction de l’enfant sera dans de meilleures conditions. Maintenant nous allons voir ce que la démission des parents procure dans l’évolution et la construction des enfants.

Quand un enfant naît il faut de suite mettre des règles, dès son plus jeune âge. Laurent MUCCHIELLI dans un de ses ouvrages explique que ce n’est pas la situation familiale comme les mariages, divorce, famille monoparental ou bien absence du père qui sont les raisons de la délinquance. Mais c’est plutôt, pour lui le fait que les parents « démissionne » de leur rôle, à cause du contexte sociologique et économique de notre société. C’est à cause de l’environnement dans lequel vit les parents, si des parents ville dans une résidence avec des maisons, l’éducation des enfants ne sera pas la même que des parents qui vivent dans des HLM, c’est donc en grande partie à cause de ça qu’il y a une absence de règle, de contrôle. Cela veut dire plus précisément que l’abandon, le manque d’éducation et de règles est beaucoup plus visible dans les familles en situation précaire que dans les familles avec des moyens financiers. L’absence de règle à la maison mène l’enfant à faire ce qui bon lui semble, de grandir à sa propre façon de petit garçon comme il peut le voir dehors et de décider ce qu’il souhaite. Et les enfants qui finisse comme ça on les nomme les enfants roi, c’est ce que nous dit Didier PLEUX dans son livre « de l’enfant roi à l’enfant tyran ». L’enfant roi tout d’abord est l’enfant qui dès son plus jeune âge a toujours tout eu, en faisant des crises de colère ou non, les parents lui ont toujours tout céder. L’enfant tyran est la continuité de l’enfant roi, c’est-à-dire qu’à force d’avoir toujours tout eu et que les parents n’ont pas imposé ce sentiment de frustration dans son éducation, l’enfant puis l’adolescent devient de pire en pire, et peut même arriver à un stade de violence physique et psychologique, où les parents ressentent un sentiment de peur. Il n’a plus la place de l’enfant dans la famille, il prend la place du dirigeant, les parents lui laisse l’omnipotence infantile, et dans n’importe quel cas, pour des décisions d’adultes ou non. Tout commence par la contestation de règle, puis par leur transformation complète. Il fait cela simplement pour son propre plaisir, car il veut être satisfait et rapidement, mais le problème c’est qu’au fur et à mesure son plaisir va augmenter et ses demandent vont suivre, les parents un moment donné ne pourront plus suivre sa demande. Si un enfant dès le début n’a pas eu d’autorité venant de ses parents, des punitions, il va augmenter son intolérance à la frustration, et la plus rien ne pourra passer. C’est un manque d’intention des parents qui provoque cela aussi.

Ces parents dépassé par les évènements ne seront pas au bout de leur peine car arrivais l’âge de l’adolescence c’est le pire qui arrive. C’est à cette période surtout que les adolescents teste leur limite et celle de leur parents, et ils vont exercer des comportements à risque ais comme on peut le deviner quand un enfant ou adolescent prend des risques c’est qu’il à un but, il ne fait pas cela pour rien. Tout ce qu’il souhaite en réalité c’est l’attention de ses parents, au fond même si il se fait gronder ou punir ce n’est pas rave au moins cela prouve que les parents ont eu peur pour lui ou au contraire qu’il s’inquiète à son sujet. Comme nous montre David LE BRETON, avec « les conduites à risques », pour les jeunes cela représente comme un rite de passage, il veut se construire sa propre identité, en faisant ses choix, il veut avoir le sentiment d’être compris et ne n’être pas seule, c’est pour cela qu’il y a un grand nombre de jeunes qui rentrent dans des bandes. Car justement ils recherchent ce qu’ils n’ont pas à la maison, malgré le fait de vouloir grandir plus vite de leur âge, de vouloir se détacher de leur parents, ils veulent avant tout qu’on s’occupe d’eux, qu’on fasse attention à eux. Dans la majorité des cas, ces comportements déviants son un appel à l’aide pour les gens proches du jeune, il recherche du soutien moral ou bien physique, il a besoin de s’exprimer et ne trouve pas d’autre façon que de prendre des risques pour qu’il obtienne de l’attention.

Toutes ces prises de risque peuvent aller très loin et arriver à la délinquance et cela à cause de la non attention des parents et de l’histoire du jeune. En effet dans le film d’Emmanuelle BERGOT, « la tête haute » (inspiré d’une histoire vrai ), le jeune Malony, petit avait été abandonné par sa mère et avait été mis en foyer par la suite, plus tard sa maman récupère la garde de son fils mais elle n’a pas su lui imposer une éducation et faisait plus avec lui comme si c’était son « pote » que son fils, elle fumait de l’herbe et pour le vocabulaire ce n’est pas mieux. Ces bêtises on prit de plus en plus d’ampleur, et il a fini en réinsertion et en centre de redressement. Tout ça car la mère n’a pas respecter le contrat de maman qui donne une éducation. Donc si les parents ne prennent pas conscience que leurs actes sont important le jeune risque de finir au plus bas, dans la délinquance puis passer par la case prison. Ces jeunes qui d’abord n’ont pas l’attention qu’ils désirent, n’ont pas forcément les moyens financiers non plus, vu qu’une majorité son dans des situations précaires. C’est pour cela que la délinquance commence, elle commence avec des petits délits comme voler des choses dans les magasins, plus elle ne cessera d’augmenter, en passant par le trafic, le vol avec agression et le cambriolage de grande structure, toutes sortes de façon de réussir à gagner de l’argent facilement et surtout sans travailler. Et tout ça va conduire que les parents ne seront plus capable de s’en occuper et devrai laisser la justice régler les affaires si le jeunes est attrapé, ils seront pris en charge par eux. Par contre à ce moment-là plus rien ne pourra les faire revenir en arrière ou les sauver.

On a vu que l’éducation ne peut s’apporter seul, l’enfant à un besoin constant de ses parents dans sa construction et son évolution. Les parents qui ne sont pas capable de s’imposer face à leur enfant, les entraînent dans une pente basse qui peut les mener à la délinquance.

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