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TP sur le comportement animal

Par   •  20 Août 2018  •  1 822 Mots (8 Pages)  •  1 537 Vues

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Les souris « Diazepam » restent environ 10x plus longtemps dans les bras que les souris CT, mais le résultat n’est pas représentatif. L’indice de temps « IT » nous indique le pourcentage de temps passé dans les bras B, les résultats correspondent donc au temps mesuré, les souris « Diazepam » se trouvent 3x plus longtemps dans les bras B que les souris « CT ». L’indice d’activité « IA », nous renseigne sur l’état émotionnel des souris, plus il est faible, plus les souris sont « anxieuses ». Les souris CT ont tendance à être 2x plus anxieuses. Notre souris CT a déféqué 3x, tandis que l’autre 2x.

- DISCUSSION

- Labyrinthe en Y

D’après les résultats, les différences observées pour le paramètre locomotion et le pourcentage d’alternance entre les souris témoins et les souris testées sont significatives et sont représentatives de l’ensemble du groupe étudié. Ces différences sont dues à l’administration de la scopolamine chez les souris traitées. Cette substance a pour effet d’altérer la mémoire spatiale de l’animal en se liant aux récepteurs muscariniques de l'acétylcholine dans le système nerveux central et périphérique empêchant ainsi l'action du neurotransmetteur. Une souris traitée est alors incapable de se rappeler le bras du labyrinthe d’ores et déjà visité et y retourne tout de suite après sa sortie d’un autre bras.

- Open field

D’après ces résultats les différences observées entre les deux séries semblent être dues à la méthamphétamine sauf pour la locomotion centrale, facteur pour lequel la faible différence observée ne peut s’expliquer par le traitement reçu. En raison d'une locomotion totale plus importante et d'un état de stress réduit, une différence significative de locomotion centrale entre les deux séries était attendue. Ainsi la locomotion est en moyenne 1,5 fois plus élevée avec la méthamphétamine, la vitesse de déplacement 1,7 fois plus importante. De plus, les autres facteurs reflètent le niveau d'anxiété de l'animal. Ainsi un fort taux de redressements, défécations, ou toilettages traduit un stress important. Ici, le redressement est 4,6 fois plus faible, le toilettage 8 fois moindre et les défécations environ 3 fois moins nombreuses que chez les souris témoins. Ces résultats sont reportés dans le graphique en annexe 2.

D’après ce graphique les souris témoins présentent une activité motrice et exploratrice inférieure et sont davantage anxieuse. La méthamphétamine agit donc comme une substance qui diminue les réponses émotionnelles anxieuse et augmente la tendance de la souris à explorer et se mouvoir dans un environnement inconnu.

- Labyrinthe en croix surélevée

Nous savons que les souris préfèrent les endroits clos, car elles ont peur des grands espaces. Grâce aux résultats de tous les groupes, nous pouvons constater l’effet du Diazepam sur nos souris. Notre résultat sur le temps par visite n’est pas représentatif, donc nous ne pouvons pas interpréter. Or le résultat que nous attendions est, que le souris CT restent moins longtemps dans les bras, ce qui est tout de même ce qui a été observé en majorité. De plus, sans Diazepam, moins de temps dans les bras ouverts. Cela correspond donc au fait qu’elles craignent les grands espaces. De plus, leur indice d’activité montre qu’elles sont plus anxieuses que les souris traitées. Avec le Diazepam, les souris ont tendance à parcourir le labyrinthe largement plus et surtout à aller davantage dans les bras ouverts. De plus ces souris ont moins déféqué que les autres, ce qui prouve aussi qu’elles étaient moins stressées. En sachant que le Diazepam est un médicament utilisé dans le traitement symptomatique des manifestations anxieuses, donc un anxiolytique, il est attendu que les souris « Diazepam » soient moins stressées et parcourent plus le labyrinthe et c’est bien ce qui s’est produit.

A travers cette expérience, nous pouvons donc confirmer l’action de ce médicament sur le comportement. Il faut noter que cette expérience n’a pas bien fonctionné avec notre souris traitée, car elle a dormi pratiquement tout du long. Cela est surement dû à l’effet du médicament, ainsi qu’au fait qu’elle était stressée par notre présence qui a changé son comportement.

CONCLUSION

Ces différentes manipulations nous ont permis de nous rendre compte des effets de 3 produits différents, la méthamphétamine, un psychostimulant, la scopolamine, antagoniste au récepteur muscarinique et le diazépam, un antianxyolithique. Les effets observés sont en corrélation avec la littérature scientifique notamment l’action de la méthamphétamine sur la locomotion comme en témoigne l’expérience de Ravière GJ, Byrnes KA et al. dans Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics paru en décembre 1999. Par ailleurs, l’effet du diazépam observé lors du TP concorde avec ce que nous savons sur l’utilisation de ce médicament dans le traitement de manifestations anxieuses, et de sevrage.

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