Mission d'évangélisation vis à vis de l'alcool
Par Stella0400 • 16 Octobre 2018 • 3 774 Mots (16 Pages) • 546 Vues
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Défense 2 : Objection, votre Honneur !
Président : Objection accordée !
Défense 2 : C’est de la subversion ! C’est de la pure manipulation ! La loi reste, jusqu’à preuve du contraire ce qu’elle est et nulle partie n’a le droit d’influencer sur le verdict de la cour par des manières subversives de ce genre. C’est la fin du procès qui nous parlera mieux des issus. « Laissons la vérité choisir son camp » ; cette formule s’apprend et se maîtrise même dans les petits Instituts pour débutants qui pullulent nos villes ces temps ci. Je m’étonne fort que ce soit un homme de droit qui…
Président : Oh non Maître ; vous n’avez pas besoin d’étayer vos arguments par ses propos haineux. (A l’accusation) Maître, vous pouvez continuer.
Accusation 2: Je vous remercie, votre Honneur. Je voudrais faire savoir que les médecins, membres d’une Association de bonnes volontés font savoir que l’alcool cause également des maladies mortelles ; surtout le sieur Argui.
Défense 1 : Objection !
Président : Accordée !
Défense 1: Une telle conclusion sur notre client, votre Honneur, est hâtive et donc anormale.
Président : La cour considère votre préoccupation. En effet Maître ; la conclusion revient à la Cour. Avez-vous autre chose ?
Accusation 2 : Non, rien d’autres pour le moment. Je m’excuse, pour votre Honneur, pour l’incident verbal.
Président : Je vous en prie, Maître ! La parole est donc à la Défense.
Défense 3 : Merci votre Honneur ! Mes confrères et moi sommes surpris par les arguments de nos estimés collègues. Ca et là, ils ont dit que l’Alcool détourne. Non ! Mais soyons sérieux ! Qui cherche qui ? N’est-ce pas eux-mêmes qui viennent chez l’Alcool ?
Accusation 3 : Objection, votre Honneur !
Président : Soyez bref !
Accusation 3 : Merci ! Plaise votre Honneur me permettre d’éclairer mes estimés collègues sur un fait qui…
Défense 1 : Même si nous sommes dans l’obscurité, estimé collègue ; ce n’est pas vous le technicien de la fameuse SNE à ce que je sache. Ou bien ?
Président : Je vous fais remarquer que nous ne pouvons pas descendre aussi bas par ces genres d’ironies qui siéent aux non sortis de l’adolescence pure. (A l’accusation) Continuez !
Accusation 3 : L’appel de ses victimes par l’Alcool est effectif sauf que cela se fait en silence. Or le silence, votre Honneur, n’est que l’absence de bruit, disons de la parole, mais pas de l’action, et de que action ? L’Alcool donc, excite et tire vers lui ses victimes. Et que dire des publicités menées dans toutes nos villes ? Que dire des fameux témoins en plastique « léda » devant les maisons où réside le Sieur Argui ?
Président : La Défense à la parole pour répondre à cette question.
Défense 3 : La Loi, votre Honneur, reconnaît le droit à la publicité et aux campagnes. Mais est-ce que dans la publicité, on appelle nommément les gens ? Je suis libre d’aller ou de refuser. Ace propos, l’Article 6 aux premier Corinthiens aliéna 12 est clair. Il dit en effet ceci et je cite : « Tout m’est permis mais tout ne m’est pas utile ; tout m’est permis mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit ». Réfléchissons sur cela ! Quant à dire que nos clients sont des Assassins c’est appeler cheval chat. Oui, parce que dans un pays ou le crime est une maladie quotidienne, voire une gangrène, on ne doit pas fouiller loin les assassins.
Accusation 1 : Chapeau ! Nous ne l’avons pas fouillé loin.
Président : La Défense peut continuer.
Défense 3 : Nous n’avons rien d’autre pour le moment !
Président : L’accusation a-t-elle autre chose ?
Accusation 1 : Ndjekolssemgotto est un professeur qui avait fait ses preuves. Il est l’auteur de plusieurs essais qui à chaque fois lui rapportait un gain. Les étudiants aimaient le lire et ceux d’entre eux qui parvenaient à la fin de leur étude se disputaient pour l’avoir comme directeur de mémoire. Certains de ses œuvres étaient insérées dans les programmes scolaires du pays et même au- delà des frontières. Mais voilà qu’il a été visité par l’Alcool. Dès lors, il ne vient plus aux cours, n’écrit aucun essai, ne donne plus le même sérieux d’antan. Sa richesse financière et même intellectuelle ont été vilipendées par l’Alcool.
Défense 2 : Plaise à votre Honneur ! (Après l’accord) J’ai suivi l’exemple très épatant à propos du Professeur Ndjekolssemgotto que je connais bien parce qu’étant en son temps directeur de mémoire de mon fils. C’est une réalité. Cependant quelque chose cloche : est-ce que le Professeur n’est pas entièrement fautif ? Est-ce qu’il n’aurait pas commencé à prendre l’Alcool au moment même ou on attendait beaucoup de lui ? Au moment où on le sollicitait trop ?
Accusation 3 : C’est justement à ce moment là.
Défense 3 : Voilà ! Il a commencé à prendre l’Alcool parce que selon lui, sa vie était aisée. Excès de zèle, c’est comme ça que cela s’appelle. Donner des exemples pour étayer ses arguments, c’est une chose ; croire que ses exemples sont toujours à propos est une autre chose.
Président : La Cour prend en compte votre remarque. (A l’accusation) Vous pouvez continuer, Maître.
Accusation 3 : L’Alcool, votre Honneur, est pire que le SIDA. Voyons le cas général des fonctionnaires. Pendant les heures de pointe, ils ne sont pas au bureau. Mais ou sont-ils alors ? Dans des bars et des cabarets bien évidemment !
Accusation 1 : Et n’allez pas me dire que les médecins et autres corps de la santé qui devraient mettre le plus de sérieux dans leur tâche parce que gérant des vies humaines sont épargnés dans cette manipulation.
Défense 1 : Objection !
Président : Accordée !
Défense 1 : Mais que dire des jeux vidéo
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