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Stage au département thérapeutique

Par   •  13 Mars 2018  •  1 802 Mots (8 Pages)  •  369 Vues

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- Troubles qualitatifs des interactions sociales

- Troubles qualitatifs de la communication

- Intérêts restreint et répétitifs

Définition de l'autisme selon l'Organisation Mondiale de la Santé(OMS) : L’autisme est un trouble envahissant du développement (TED), caractérisé par un développement anormal ou déficient, manifesté avant l’âge de trois ans avec une perturbation caractéristique du fonctionnement dans chacun des trois domaines suivants : Interactions sociales, Communication verbale et non verbale, Comportements au caractère restreint et répétitif. C’est ce que l’on appelle la triade. http://www.autisme58.fr/autisme/definition/

Lorsque j'ai observé F dans le bureau médical je me suis demandé pourquoi elle faisait du bruxisme et se balançait par répétition de droite à gauche (stéréotypie). Le bruxisme me faisait mal aux dents pour elle, ce n'était pas agréable à entendre. J'ai émis l'hypothèse que si F se balançait et grinçait des dents comme cela c'est que quelque chose l'a perturbée. Est ce notre arrivée dans le bureau médical ? Je ne pense pas car à ce moment là elle ne m'avait pas encore aperçu avec l'éducatrice.

Le bruxisme est une forme de stress, il s'agirait d'une expression comportementale possible de l'anxiété. wikipedia,org

Ses stéréotypies font partis de ses troubles du comportement, F est d'une façon générale plutôt nerveuse ce qui s'exprime physiquement par une tension musculaire visible, des balancements.

Lorsque F s’est levé elle était contente de revoir l’éducatrice après le week-end. Elle y a été un peu brutalement car elle a du mal à gérer ses émotions.

Donc quand L l’a stoppé dans son action elle n’a pas compris pourquoi elle ne voulait pas lui dire bonjour. Alors à son tour F avec un geste violent, lui à fait comprendre qu’elle n’était pas contente d’être repoussé.

Je suis resté sur le coté et je n’ai pas compris la situation sur le moment, cela m’a surpris, fait peur et je me suis beaucoup questionné pour trouver une réponse.

Étant à quelques centimètres je suis demandé si elle allé réagir comme ça aussi avec moi…

Pas du tout car je me suis avancé vers elle une fois la tension redescendu et je lui ai tendu ma main et à ma grande surprise elle m’a salué à son tour.

Selon Hobson, les personnes autistes ont des difficultés pour associer des expressions faciales avec d’autre émotions faciales correspondantes ainsi qu’avec des gestes, des vocalisations, des contextes à valeurs émotionnelle. Cette dernière présente selon lui une incapacité innée à comprendre les émotions, Hobson reprend ici la théorie de kanner.

Dans un second temps j’interviens auprès de F car elle se cogne la tête dans le mur à plusieurs reprises. Sur le moment je lui fait comprendre qu’il faut qu’elle s’arrête et lui demande de me suivre. Par la suite ce comportement m’a beaucoup questionné, le planning de F m’indique qu’elle est prise en charge trois fois par semaine avec son éducatrice. Elle participe à un atelier cuisine ainsi que deux activités cognitives. Je pense que son automutilation est un moyen d’attirer l’attention, F est incapable de communiquer par le langage verbale, elle se sent frustrés de pas être comprises et de ne pas obtenir ce dont elle a besoin ou envie. Ainsi elle peut s’auto infliger des blessures, en se cognant la tête ou en se donnant des coups de poing. Elle libère une partie de sa frustration qu’elle ne peut communiquer avec les mots.

L’automutilation selon morelle.c peut être considérée comme une autostimulation, quand les stimulations sensorielles sont pauvres ou au contraire c’est une manière d’échapper à un trop grand apport de stimulation. L’automutilation les gestes répétitifs et stéréotypés jouent ainsi un rôle de régulateurs de stimulations lorsque l’environnement apporte trop ou peu assez de stimuli.

Lorsque je suis partis avec l’éducatrice en activité avec le reste du groupe et que j’ai vu que F recommencée de nouveau a frapper dans les murs du service j’ai alors compris qu’elle voulait simplement nous dire qu’elle voulait montrer en activité avec nous et qu’elle ne voulait pas rester dans le service à nous attendre.

M.lemay décrit les TED comme l’incapacité pour un être humain de s’organiser sur un mode unitaire afin de se reconnaître progressivement dans son identité, de maîtriser son angoisse et de communiquer avec l’espace, les objets et les personnes de l’environnement.

CONCLUSION :

La communication est un fondement de la relation humaine : « Communiquer signifie entrer dans un rapport avec l’autre et ainsi favoriser la relation ».

Pour réguler ses troubles du comportement F a besoins d’une modalité de communication. Cette modalité à pour but générale de l’aider à communiquer efficacement et progressivement. Elle pourra par la suite être une participante active au sein d’activités sociales. Le fait de communiquer et d’interagir avec autrui de manière à ce que la communication soit satisfaisante pour elle.

F est une personne ayant de nombreuses capacités qui demandent à être sollicitées, lorsqu’elle est inactive elle peut tourner en rond et monter en tension. Lui proposer quotidiennement des activités au sein de l’unité pour mobiliser son attention et ses compétences semble réellement permettre de limiter l’apparition des troubles du comportement.

Pendant les prises en charge en activité cognitive avec F, les méthodes d’éducation structuré semblent lui convenir particulièrement et sont à prolonger. J’ai travaillé avec F la mise en place d’un moyen de communication par échange d’image et non par pictogramme qu’elle ne discrimine pas et cela semble également être une piste à explorer.

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