Travail de session - l'éthique en emploi
Par Priscilla Umba • 17 Mai 2018 • Dissertation • 4 595 Mots (19 Pages) • 1 258 Vues
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
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TRAVAIL DE SESSION
Analyse d’un cas d’agression sexuelle dans un CSSSG
Travail présenté à
Monsieur Mohamed Dahous
DANS LE CADRE DU COURS
La dimension éthique de la gestion des entreprises
ORH2010 - groupe 43
Par
Chloé Baussant
BAUC27589200
Nasrine Chelghoufi
CHEN12598805
Alexandra Sierra Pacas
SIEM25609006
Montréal le 24 avril 2014
Table des matières
Diagnostic sur un cas d’agression sexuelle dans un CSSSG
Introduction
Dans le cadre de notre cours de dimension éthique de la gestion des entreprises, notre mandat est d’analyser une situation comportant des comportements allant à l’encontre de l’éthique. Notre équipe examinera l’évènement, ses enjeux et ses causes. Finalement, nous proposerons nos recommandations quant aux solutions à mettre en place afin d’éviter qu’une situation semblable ne se reproduise.
L'hôpital de Hull, fondé en 1911, fait partie d’un ensemble d'hôpitaux et de centres d'hébergement géré par le Centre de Santé et des Services Sociaux de Gatineau. Le CSSSG est l'un des plus importants employeurs de l'Outaouais et compte plus de 5 500 employés. C’est dans ce même établissement que le préposé aux bénéficiaires, employé du CSSSG à l’hôpital de Hull, Monsieur Yves Laplante à créé le scandale avec un cas de maltraitance et d’agression sexuelle envers une de ses patientes agée de 99 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer. Le comportement de M. Lapointe à été remarqué par certain de ses collègues qui ont fait part de leurs préoccupations à la direction. Une caméra a rapidement été installée dans la chambre de la patiente, révélant sans contredit les actes du préposé qui a immédiatement été congédié et maintenant poursuivi en justice. Nous agirons donc à titre consultant pour le Centre de Santé et des Services sociaux de Gatineau (CSSSG) dans cette affaire.
Dilemme éthique confronté
Lorsque l’on parle de dilemme éthique, cela implique qu’un individu fait face à une situation et doit faire un choix. Cette situation est embarrassante et peut causer un écart de conduite. Un écart de conduite, se défini par le fait de ne pas etre capable de justifier éthiquement un choix ou un acte ayant eu une répercussion négative sur autrui et menant au bris de la relation harmonieuse que l’on tenait à conserver. Afin de justifier éthiquement un acte commis, on doit respecter les valeurs partagées au sein de l’organisation dont il est question.
Dans cette situation, les collègues de travail de M. Laplante ont constaté que ce dernier s’éternisait dans la chambre de la victime. Ils ont décidé d’aviser la direction, qui a immédiatement pris la situation en main. Les collègues de l’ex-préposé ont fait preuve d’éthique dans ce cas, car ils contribuent à régulariser le comportement d’autrui, à partager des valeurs communes et à préserver l’harmonie au sein de l’organisation.
Le dilemme confronté par Monsieur Yves Laplante se trouve entre faire son travail éthiquement en prenant soin des patients, ou laisser ses pulsions sexuelles prendre le dessus sur ses responsabilités. En tant que préposé aux bénéficiaires, M. Laplante prodigue plusieurs soins aux patients entre autres; le laver, le vêtir, le dévêtir, l’aider au besoin, le nourrir, l’amener à la selle. Selon le site internet Avenir en Santé, un préposé doit veiller à donner aux bénéficiaires les soins appropriés, à respecter leur intégrité et leur dignité et suivre les consignes reçues afin de contribuer à leur bien-être. Au lieu d’agir de cette façon, l’accusé a choisi de se laisser dominer par ses envies sexuelles et commettre un acte révoltant, dégoûtant et sans respect envers sa patiente nonagénaire.
En prenant cette décision unilatérale qui porte des conséquences négatives que l’on verra par la suite, l’ex-préposé a agi avec mépris et égoïsme. Il s’est aliéné de ses valeurs et de celles prônées par l’établissement telles que; respect, collaboration, transparence, compétence et responsabilisation. Il n’a pas agi de façon responsable et a démontré qu’il ne se souciait aucunement de la patiente et des conséquences que son acte pourrait causer.
Une fois les collègues avisés du comportement irrégulier de M. Laplante et la caméra installée dans la chambre de la patience atteinte d’Alzheimer, son comportement douteux fut confirmé par la séquence filmée. Moins de douze heures après l’installation de la caméra, M. Laplante a été surpris en plein acte en forçant la dame à faire des gestes indignes sans son consentement. Monsieur Sylvain Dubé, directeur des communications et porte-parole du CSSSG, s’est exprimé lors d’une conférence, qui qualifie cet acte d’intolérable, troublant et grave.
Monsieur Dubé fait lui aussi preuve d’éthique et se montre réactif face au délit dans le travail de M. Laplante. Il est important dans une entreprise que tous les joueurs, administrateurs, gestionnaires, investisseurs, fournisseurs et travailleurs, aient le souci de l’image et doivent agir éthiquement en tout temps et face à n’importe quelle situation.
Comportement déviant
Le comportement déviant adopté par l’ex-préposé aux bénéficiaires Monsieur Yves Laplante est la maltraitance, l’agression sexuelle d’une patiente sans défense en perte de motricité et atteinte de la maladie chronique d’Alzheimer. M. Laplante plaide coupable d’avoir touché la dame de 99 ans en prenant sa main pour se masturber et fini par éjaculer sur sa proie, une femme qui manque de vigueur et de force physique. M. Laplante a profité de son statut et n’a pas respecté sa mission qui est de veiller sur ses patients et leur offrir les soins nécessaires a leur confort et leur sécurité. Au contraire, il a abusé d’une dame impuissante dont le seul souhait est de finir ses jours en paix.
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