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Philosophie La Vérité

Par   •  10 Mai 2018  •  4 903 Mots (20 Pages)  •  408 Vues

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Ce paradoxe peut être expliqué par la manifestation du rejet du dogmatisme (détenir la vérité unique et impossibilité de l’interroger).

Le scientisme : confiance aveugle dans le progrès scientifique. Apparition au 19ès. Il est une conséquence du positivisme (doctrine définie par Auguste Comte : on rend compte de la réalité en s’appuyant sur des faits de la réalité empirique). On essaie de trouver des lois, vérités générales, liens entre les phénomènes. Mais l’esprit positiviste peut vite « dégénérer » : penser que la science est la solution à tout (domaines sociologiques comme politique par ex). Dans le domaine scientifique on va aussi trop loin aujourd’hui : notre pouvoir sur la nature ne fait que de croître. On va même jusqu’à parler du « mythe scientifique » (croyance « magique » en la parole du scientifique)

Interprétation de la vérité par auteurs :

- Résumé de la morale Kantienne :

→ morale du devoir fondée sur impératif catégorique: agir par pure bonne intention.

Ses 3 maximes ;

1) agis toujours de telle façon que tu puisses vouloir que la règle que tu as suivie puisse devenir universelle.

2) Respecte toujours la dignité de la personne humaine.

3) Agis toujours comme si tu pouvais penser que l'autonomie morale régnerait un jour dans le monde

Le respect de ces lois ne doit commettre aucune exception sinon ABOLITION de la règle.

En appliquant ces règles à la vérité :

→ le mensonge ne peut se défendre car dire vérité = devoir moral qui ne saurait connaître aucune exception au nom de l'être, de l'utilité ou encore du bonheur CAR :

⁃ toute exception à un principe anéantit le principe

⁃ on ne peut pas décider de quand on peut mentir

⁃ rend la vie en société impossible puisque empêche tout rapport de confiance

Pour KANT, mentir, ce serait ne pas se respecter soi-même, mettre en péril se propre dignité que de se rendre incapable d'agir par pur devoir. Il va jusqu'à dire : si un criminel me demande où est caché un innocent dont je sais qu'il va le tuer, je ne dois pas lui mentir !

Parallèle avec pensée de St AUGUSTIN :

Notre vie au delà est plus importante que notre vie matérielle, donc il ne faut jamais mentir, même si cela nous nuit, ou nous met en danger.

POLEMIQUE KANT/CONSTANT

Principe trop rigide de Kant, ce à quoi va réagir CONSTANT : « Je ne dois la vérité qu'à ceux qui ont le droit à la vérité »

Il va établir des lois de la morale :

1) établir des principes premiers

2) MAIS si on reste à la rigidité des principes premiers, alors la vie en société serait impossible. Ils valent mais sont à nuancer.

3) donc établir des principes intermédiaires

4) ET : on ne doit la vérité qu'à ceux qui la méritent. Or, celui qui nuit à autrui n'a pas le droit à la vérité donc le criminel n'en a pas le droit.

PLATON :

Le mensonge n'est autorisé que pour les médecins et les dirigeants. Il parle de « noble mensonge » au nom du bien dans le domaine du remède ou de la politique.

Explication de l’allégorie de la caverne dans le 7e livre de la République de Platon.

Des prisonniers sont dans une caverne. Ils y sont nés enchaînés, ne peuvent ni tourner la tête ni se voir. Derrière eux il y a une lumière qu’ils ne peuvent pas voir. Entre eux et la lumière, on agite des figurines, ce qui forme des ombres en face d’eux. Ils ne savent pas que ce ne sont que des ombres car ils n’ont jamais rien vu d’autre. Un jour, l’un d’eux s’échappe et accède au monde réel. C’est le choc. Petit à petit, il s’habitue à cette nouvelle réalité, il voit qu’elle est plus riche et comprend que dans la caverne sa vie n’était qu’illusoire. Il retourne à la caverne, et raconte à ses camarades. Ils le prennent pour un fou et essaient même de le tuer. Il sort donc de la caverne pour de bon, et découvre la lumière du soleil, qui lui permet de voir les choses et de les faire exister.

Signification : L’homme est le prisonnier, le philosophe est celui qui a réussi à sortir. Le philosophe arrive à atteindre la source du bien et de la connaissance, mais la réalité humaine sensible n’en est qu’une pâle copie, comme les figurines de la caverne.

Platon s’ oppose au relativisme. Pour lui, les apparences changent, donc seules les idées sont vraies (idée de lit bien plus vrai qu’un lit matériel).

ARISTOTE :

Définit une vérité qui est fondée sur la logique : est vrai ce qui suit un raisonnement logique, en adéquation avec le réel.

CONDORCET :

Critique du mensonge en politique.

Les autorités ne s'inquiètent que du fait que les hommes cherchent à connaître la vérité car ils risquent de gêner le pouvoir (sortir de l'obscurantisme, refuser de se soumettre à certaines lois, révolutions....). La connaissance de la vérité est censée produire une autonomie de la raison, politique, donc la liberté. Plus les gens auront conscience de la vérité, moins ils seront manipulables.

MACHIAVEL :

Sur la question de la promesse et de la sincérité en politique.

Est ce que les valeurs de la morale, sincérité, foi, devoir de vérité valent en politique ?

NON : car les objectifs ne sont pas les mêmes. En politique = maintenir l’Etat dans son rôle de paix et stabilité. Les décisions du Prince doivent être prises dans un seul objectif: le maintien de l’Etat. Tant que le Prince peut être honnête en ne mettant

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