ONU et maintient de la paix
Par Stella0400 • 29 Mars 2018 • 1 632 Mots (7 Pages) • 590 Vues
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Ceux qui prône une réforme conceptuelle souhaite que le “maintien de la paix” reste le “maintien de la paix” (ce qui l’était en 1945) plutôt qu’en intervention. Ces derniers trouvent que l’action militaire est aujourd’hui plus ou moins pertinente puisque les problèmes dépendent maintenant plus que de l’ordre militaire mais aussi politique, économique. éducationnel, financier, etc. Ce qui est espéré est que l’ONU gère mieux les avantages économiques qu’engendre la mondialisation, lui permettant par la suite le partage des bénéfices.
Les droits humains
Depuis 1945, l’ONU a fait du bon travail en s’occupant des problèmes des plus démunis. L’organisation a fait des droits de l’hommes sa priorité et en ce sens a fait la promotion des droits de l’enfants, de la femme, des minorités, des populations autochtones et des réfugiés. C’est bien que l’on veuille développer, mais cela doit concerner l’homme et son environnement. Les droits fondamentaux de la personne humaines doivent néanmoins être repensés et cités de nouveau. De nos jours, on se doit d’avoir une compréhension intellectuelle plus ouverte et un engagement moral plus profond. Cela doit se réfléter dans les nouvelles mesures.
Par ailleurs, les États membres de l’ONU doivent comprendre que l’amélioration des droits humains n’égal pas nécessairement de rendre l’état plus compétitif au niveau économique et technologique. On doit plutôt viser un meilleur bien-être et de meilleures conditions de vie (amélioration de l’éducation, des conditions sanitaires, respect de l’environnement).
Pour ce faire plus aisément, le Secrétaire général devrait avoir plus de leadership. Ses rôles doivent être d’anticiper, de dénoncer et d’alerter. Donc, ce dernier se doit de faire cela dès qu’il constate une atteinte aux droits de l’homme quoiq’il y ait des réprobations et / ou menaces. Le Secrétaire général, agissant au nom des plus démunis, doit lutter contre tout ce qui va à l’encontre des droits humains.
Solutions
Certains souhaitent une action renforcée. Ceux-ci veulent que l’action de l’ONU reposer sur le développement durable, la prévention et la culture de la paix. L’idée est de mieux prévenir afin de mieux contrôler le présent. Le plus important est de miser sur le développement, car c’est avec cela que l’on peut espérer une paix durable. D’ailleurs au G7 à Lyon, on a discuté de l’idée de bâtir un partenariat mondial pour le développement ayant comme but la promotion du développement durable et la diminution de la pauvreté. L’idée est de créer un esprit de solidarité. Pour prévenir les crises et les conflits, l’ONU doit avoir une conception plus large et globale de ce que consiste la sécurité. C’est plus que de maîtriser les armes: il peut aussi s’agir de sécurité économique, sociale ou culturelle. Puis, lors des conflits, l’ONU doit agir avec une vision à long terme. Afin de promouvoir une culture de paix, l’ONU doit rendre illégitime les rapports de forces et les comportements violents et mettre en place des procédures démocratiques.
Une autre solution serait de renouveller le mode de fonctionnement de l’ONU. Cela implique d’abord de meilleures communications entre tous les acteurs. ONU devrait devenir un lieu d’éducation à la non-violence, au respect des cultures et des différences. Tous ses travailleurs doivent être ainsi formés. Encore ici, on veut que l’ONU viser dans le long terme, afin que les futures générations soient épargnées de la guerre.
On pourrait aussi renouveller le leadership. Le Secrétaire général devrait agir davantage qu’en tant que chef administratif. Il devrait agir comme un chef politique et jouir d’un vrai pouvoir d’initiative. Il doit donc mettre de l’avant les pouvoirs qui lui sont données par les articles 98 et 99.
Opinion
À mes yeux, l’ONU est un instrument de diplomatie qui devrait être capable de faire des actions plus concrètes sur le terrain. Même si je crois au bien-fondé de l’organisation, la réforme sera difficile à aboutir car on ne peut obliger les États membres à s’y investir ou non. Et puis, l’être humain étant ce qu’il est, je crois que les États membres seront toujours porter à voir à l’intérêt national avant de tenter de songer au bien-être collectif. Si l’ONU avait une plus grande autorité, elle pourrait enrayer ce problème. Je crois aussi que l’ONU doit mieux anticiper. À mon avis, cela implique moins d’administrateurs mais davantage de gens sur le terrain afin de faire des mises à jour régulière sur la situation des États membres. Donc, l’action renforcée pourrait être une solution afin de pousser les États membres à s’investir davantage. Un renouvellement du fonctionnement pourrait aussi s’avérer une bonne idée afin de réduire les délais d’action (trop longs). Finalement, j’ose espérer que le Secrétaire général puisse prendre davantage de leadership, afin que la population mondiale voit en lui leur représentant; quelqu’un qui lutte pour eux.
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