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Le projet de la paix perpétuelle.

Par   •  11 Juin 2018  •  1 113 Mots (5 Pages)  •  491 Vues

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Pour l’abbé il ne saurait s’agir d’une unité chrétienne forgée afin de lutter contre l’ennemi mais bien de créer les conditions d’une paix définitive en deçà et au-delà des frontières de l’Union.

Partie 2: L’évolution de ce projet

Pour connaître plus clairement de l’évolution de ce projet, nous allons donc étudier : L’idée souveraine dans le projet (A) et Le développement idée de projet par l’autre l’auteur (B)

A- L’idée souveraine applique dans le projet

Saint-Pierre entend démontrer à la rigueur les avantages que les grands États comme les petits pourront trouver à cette «Union de l’Europe», et parer à l’avance les diverses objections qui pourraient lui être faites.

Le premier des cinq articles figure institue entre les Souverains signataires une « alliance perpétuelle» c’est-a-dire leur garantisse notamment sur la sécurité entière de leurs États et personnes contre les guerres extérieures et contre les guerres civiles. Le deuxième article, cet accroissement de la sûreté permettra de terminer plus promptement, sans risques et sans frais sur leurs différends futurs, tout en diminuant de beaucoup les dépenses militaires. Des États contribue à proportion de leurs revenus aux dépenses communes de l’alliance. Le troisième article institue la suppression à la force armée pour la résolution des conflits. L’assemblée générale perpétuelle devient le lieu d’une intervention opérée par le reste des Alliés en vue d’une conciliation décidée à la pluralité des voix. Le quatrième article stipule que si une puissance condamnée refuse de s’incliner devant le jugement d’arbitrage donc la Grande Alliance armera et agira contre elle offensivement c’est-à-dire on contraindra donc par la force cet État à respecter la décision commune. Le cinquième article prévoit enfin qu’aucun changement ne peut être apporté à ces articles fondamentaux sans l’accord unanime des États. Ce dernier suppose chez les souverains signataires une prise de conscience du caractère intimement mêlé de leurs intérêts propres et de l’intérêt public.

Mais Le projet peut paraître imprécis, dans la mesure où l’abbé n’indique pas en détail comment devrait se faire l’arbitrage; mais il a le mérite de rompre avec la dénonciation purement morale de la guerre.

B- Le développement idée de projet par l’autre l’auteur

Dans le XVIIIème siècle, deux doctrines datant du début et de la fin du siècle, retiennent l’attention: le projet de "paix perpétuelle" de l’abbé de Saint-Pierre et le projet philosophique d’unité d’Emmanuel Kant.

L’abbé de Saint-Pierre proposait un projet de Paix perpétuelle, qui aurait été assurée dans le cadre d’une alliance européenne "alliance perpétue entre les souverains". Aux fondements de cette alliance reposait un pacte entre les Etats membres, dont les principes sont devenus en quelque sorte des règles de fonctionnement contemporaine de l’Union européenne. En essence, Saint-Pierre proposait un modèle d’Etat fédéral. Et après Jean Jacques Rousseau considère possible ce projet seulement par révolution. Le philosophe contractualise a résumé et commenté le projet de l’abbé Saint-Pierre, appréciant comme manquée de réalisme sa croyance dans l’abandon volontaire de souveraineté par les Etats membres. L’observation de Rousseau reste évidemment pertinente. L’évolution de l’Union européenne vers le fédéralisme se réalisera également sous l’influence d’un facteur de contrainte: le climat politique et économique international. Montesquieu, Voltaire, Jeremy Bentham, Kant sont les pères d’autres thèses d’unité européenne.

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