La société contemporaine offre-t-elle au rêve une place de choix ?

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II. Néanmoins le rêve à un aspect personnel

a) Une infinité de possibilités

Il y a un plus de 7 milliard d’êtres humains sur Terre, cela sous-entend donc 7 milliard d’individus différents et donc une infinité de rêves possibles. De plus, la construction et le parcours de chacun sont unique. Ainsi, les rêves dépendent de l’expérience personnelle et donc personne ne peut réellement rêver de la même façon même si le poids de la société est important. Dans les pays riches, certaines personnes aisées rêvent de la manière dont ils peuvent changer le monde, d’autres rêvent de la manière dont ils peuvent augmenter leur pouvoir d’achat pour s’offrir la dernière voiture sport de Mercedes. Ainsi, les nombreuses exceptions dues à l’individualité font que chaque rêve est personnel et un rêve de « société » peut être nuancé par chaque individu qui le porte.

b) Finalement, une question de choix

D’après Jean Paul Sartre, « Nous sommes condamnés à être libre », cela signifie que l’homme ne peut pas être de mauvaise foi, ses rêves, il les a choisis. C’est l’individu en tant que tel qui choisit s’il accepte le rêve formaté et partagé par la société ou s’il choisit de se différencier du reste de la communauté. D’ailleurs certaines personnes refusent les directives et les rêves imposés par l’Etat Islamique au péril de leurs vies. Ceci montre que le choix de ses rêves est toujours possible. Un autre exemple : Tony Melotto est un homme aisé mais il rêve au développement social de son pays. Il est désormais l’un des précurseurs de l’entreprenariat sociale aux Philippines. Enfin, beaucoup de jeunes hautement diplômés se reconvertissent aujourd’hui dans des secteurs moins élitistes comme celui de la plomberie. Tous ces exemples montrent que chacun est libre de faire émerger ses propres rêves et qu’aucune institution ou société peuvent réellement limiter ces rêves.