La pensée sociologique
Par Stella0400 • 16 Mai 2018 • 6 943 Mots (28 Pages) • 495 Vues
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L'économie politique désigne une théorie économique qui tient compte de facteurs sociaux et politiques quant à l'analyse économique.
On peut citer ainsi les analyses de Smith, Ricardo.
A. Smith (division du travail), par exemple tient compte des conditions sociales des individus dans son analyse économique (salaire, relations affectives..).
Une première sociologie économique
K. Marx souhaite démontrer que l'économie politique est fausse car elle est issue du fonctionnement des classes bourgeoises, elle est donc orientée.
La science économique fait donc partie de la superstructure afin de légitimer l'infrastructure aux yeux des foules.
Pour Marx La société est déterminée par l'infrastructure, les rapports de production, ceux qui possèdent le capital et ceux qui possèdent le travail, une inégalité entre ces deux rapports. Ceux qui possèdent le capital exploitent ceux qui possèdent le travail. La science économique a pour but de cacher l'inégalité au sein de ces infrastructures.
La théorie de A.Smith est bien que pour les bourgeois, sa théorie est la division du travail et du capital.
Pour Marx la sphère économique est imbriquée dans la sphère sociale. Et en retour la sphère économique a une influence car notre position matérielle définit notre vision du monde. Marx est matérialiste, notre position dans la vie sociale détermine notre manière de penser. Son but est de dénoncer les théories économiques car créés par des bourgeois, elles ne sont pas neutres.
Marx procède à une socialisation des problèmes économiques car pour lui derrière tous concepts il y a des rapports sociaux, des individus.
Malgré la critique marxiste, l'émergence de la théorie marginaliste (Jevons, Marshall, Menger), qui mathématise la théorie économique, annule définitivement la prise en compte des déterminants sociaux et politique dans l'explication des comportements économiques.
Le comportement économique relève donc d'une rationalité instrumentale universelle (but = maximisation, moyen = relation marchande) et tous les comportements sont conscients et calculés.
Cette analyse présente des limites :
- Par exemple l'achat d'un sac de marque plus cher et moins pratique qu'un sac Leclerc.
Contre une rationalité à situer socialement
Certains sociologues s'opposent alors à cette vision à l'instar de Durkheim, Pareto et Weber.
Pour certains à l'instar de Weber et Pareto, l'analyse du comportement économique des individus doit être complexifiée par la prise en compte des caractéristiques du social qui pèse sur eux.
Pour d'autres, comme Durkheim, il faut quasiment revoir l'ensemble de la théorie économique.
- Pareto et la méthode des approximations successives
Villfredo Pareto (1848 – 1923)
Économiste italien qui présente la particularité d'être à la fois un économiste que l'on peut qualifier de néo classique et appartenant aussi au paradigme concurrent, celui de l'économie politique.
La logique de l'action
L'action des individus peut-être :
- Logique/rationnelle : l'acteur donne un but conscient/subjectif à son action, l'observateur extérieur peut déterminer aussi un but objectif à cette action, et les deux buts identifiés sont identiques. Les grandes surfaces qui cassent les prix
- Non logique/irrationnelle : si une des trois conditions précédentes n'est pas respectées alors l'action devient illogique. Les petites boutiques où les prix sont assez élevés.
La division de l'analyse économique
Cette partition de l'analyse doit se comprendre à l'aide de la méthode des approximations successives.
L'économie pure étudie alors les comportements économiques des individus sous l'angle des actions logiques.
L'économie appliquée, quant à elle considère que l'homo œconomicus peut avoir des comportements alternes dans le concret (ex : lobbying).
On est alors entre les actions logiques et non logiques.
Enfin la sociologie, tout en s'appuyant sur les deux premières approximations, s'approche au plus prés du phénomène concret en intégrant les différentes dimensions de la vie sociale. On peut alors rendre compte des actions non-logiques comme logiques. En associant ces différents regards on peut alors rendre compte des actions non-logiques comme logiques.
L'exemple du protectionnisme
Selon la théorie pure (analyse de Smith ou de Ricardo) le libre échange est source de gains pour tous, comment expliquer alors la mise en place de politiques protectionnistes ? Est-on illogique au point de refuser les avantages mutuels procurés par le libre échange ?
Approximations successives
L'économie pure a raison lorsqu'elle montre que le libre échange procure des gains mutuels mais elle est incomplète.
L'économie appliquée montre que les demandes de protectionnistes proviennent d’entrepreneurs astucieux qui souhaitent bénéficier de rentes protectionnistes. Ces entrepreneurs diffusent un esprit de réussite économique dans le reste de la société (effets sociaux de de deuxième rang).
Enfin la sociologie montre que le changements des mentalités induit par l'esprit de réussite économique engendre à terme la production de richesse dans divers domaines (effets sociaux de troisième rang).
A terme on voit que les effets positifs du protectionnisme contrebalancent voire dépassent ses effets négatifs.
Exemple : entrepreneur.
- L'analyse de Weber
Un sociologue allemand. Sa spécialisation
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