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Philosophie cas

Par   •  17 Mai 2018  •  1 163 Mots (5 Pages)  •  400 Vues

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Certaines civilisations lui semblent alors plus proches de la nature, tant elles sont éloignées de sa propre culture. L'opposition de la nature et de la culture a donc pendant longtemps empêché de comprendre que l'ensemble de l'humanité était civilisé, mais que les voies de cette réalisation culturelle étaient diverses.

Par la nature, nous entendons l'ensemble de ce qui existe dans l'univers sans avoir été fabriqué c'est-à-dire produit ou conçu par l'Homme.

En français, nature s'emploie aussi comme l'essence. La nature est le réel-artificiel. L'essence d'une chose c'est l'ensemble des propriétés qui ne peuvent pas être séparé de cette chose. On parle alors de propriétés essentielles. Une illustration en ressort c'est le carré qui possède des angles droits. On parle de nature humaine pour désigner ce dont les propriétés possédaient par tous les mêmes.

L'une des difficultés est d'articuler, nature humaine universelle et diversité culturelle. Cassirer exprime que l'Homme n'est donc pas un animal comme les autres mais il pourrait être un animal symbolique. L'Homme vit dans un univers symbolique, c'est-à-dire un univers de symbole. On peut donc confirmer que la culture libère l'homme.

L'humanité elle-même peut être considérée comme une espèce animale parmi d'autres, soumise à des contraintes biologiques aussi fortes que pour toute autre espèce. Il est impossible de superposer chez l'homme une première couche de comportements que l'on appelerait « naturels » et un monde culturel ou spirituel fabriqué. Tout est fabriqué et tout est naturel chez l'homme, comme on voudra dire, en ce sens qu'il n'est pas un mot, pas une conduite qui ne doive quelque chose à l'être simplement biologique-et qui en même temps ne se dérobe à la simplicité de la vie animale, ne se détourne de leur sens les conduites vitales, par une sorte d'échappement et par un génie de l'équivoque qui pourraient servir à définir l'homme. Cependant, la socialisation et la culture sont des conditions fondamentales pour l'humanité, c'est aussi pour cela que la culture dispose d'un caractère libérateur sur l'homme par rapport à la nature.

Egalement, il est considérable d'évoquer que l'agriculture permet à l'Homme de se rendre moins dépendant de la nature et de s'élever au dessus de son statut de simple animal.

L'agriculture est apparue lors de la révolution néolitique (-9000,-3300).

On dira que l'homme abandonne son existence de chasseur-cueilleur qui le rendait dépendant de la nature au jour le jour. Il se sédentarise et invente l'agriculture et l'élevage.

C'est par une analogie qu'on est passé de la culture de la terre à la culture de l'esprit.

Cicéron est le premier a formulé cette analogie : « un champ si fertile soit-il ne peut-être productif sans culture et c'est la même chose pour l'âme sans enseignement ».

On dira pour commenter que la culture rend l'esprit plus productif, elle lui permet de produire de meilleures pensées et de plus belles actions car elle l'enrichit. Cependant, une fois de plus, la culture libère l'homme de la nature grâce à l'agriculture.

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