Expose-éthique et expérience chez Caude Bernard

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- L’évolution de la médecine

Durant des siècles, la médecine a accompagné, rassuré, soutenu l’homme souffrant et mourant, mais sans savoir ni pouvoir grand chose devant certains maux. Mais, le XIXe siècle avec la médecine expérimentale, premiers vaccins…, et le XXe siècle avec les antibiotiques, la génétique, …, ont considérablement transformé la médecine : désormais, ces moyens qui nécessitent savoir et habileté technique, la font basculer du côté de la démarche scientifique, et de la pensée positiviste et technicienne véhiculée par la science, envahit la médecine. L’homme passe sous la commande technique des praticiens et des chercheurs. Nous sommes dans l’ère du corps « libéré », qui adresse au médecin des demandes nouvelles (chirurgie esthétique, droit à l’enfant, médecine de confort).

- la spécificité des problèmes posés par la médecine et de la biologie contemporaine.

Qu’est ce qui fait l’unité des questions dites de « bioéthiques », c'est-à-dire des problèmes moraux que posent la médecine et la biologie contemporaine ?

La classification courante des champs de réflexions éthiques sur la médecine et la biologie nous est donnée par Gilbert Hottois et Parizeau est les suivantes :

- Procréatique

- Expérimentation sur l’homme

- Intervention sur le vieillir et le mourir

- Greffe d’organes et utilisation de partie du corps humain

- Cerveau et manipulations de la personnalité

- Intervention sur le patrimoine génétique et enfin

- Intervention sur les êtres et les milieux vivants non humains.

Pour l’auteur Claude Bernard, nous n’allons pas trop nous appesantir sur lui, parce que jugé connu dans nos recherches antérieures. Seulement, il était médecin physiologiste français, né en 1813. Il fut professeur de physiologie expérimental à la Sorbonne, puis de médecine expérimental au Collège de France. Il est l’auteur de plusieurs livres dont le principal fut l’Introduction à l’Etude de la Médecine Expérimentale : un heureux mélange de spontanéité et de réflexion, de sciences et de philosophie. Il développe le schéma observation, hypothèse, confirmation et infirmation. Cette méthode scientifique lui permet de faire progresser la physiologie.

Il montre que la vie des êtres vivants est le résultat de leurs éléments anatomiques et il démontre en particulier le rôle du sang comme régulateur de toutes ces vies individuelles, véritable milieu intérieur au sein duquel vive les cellules de l’organisme. Il résumait lui – même sa philosophie naturelle et médicale en ceci : Connaître la loi des phénomènes, prévoir et diriger ceux –ci par certains principes spéciaux d’expérimentation. Il est mort le 10 février 1878, âgé de 65 ans seulement.

Notre auteur étant cerné, il nous revient de savoir que notre travail s’articule en trois grandes parties. La première partie revient sur les conditions d’émergence de la science médicale en suivant les différentes de sa constitution jusqu’à Hippocrate intitulé LA MEDECINE HIPPOCRATIQUE : FONDEMENT ET ECUEIL D’UNE MEDECINE RATIONNELLE. La deuxième partie montre les reproches et les arguments qui ont conduit Claude Bernard dans la mise en place d’une nouvelle médecine : La médecine Expérimentale nommée, LES RAISONS DE L’ETABLISSEMENT D’UNE MEDECINE EXPERIMENTALE CHEZ CLAUDE BERNARD. Enfin, la dernière et troisième partie est une déduction que nous faisons du niveau atteint dans les techniques médicales et les sciences biomédicales dans leurs exercices quotidiens qui a pour titre : L’IMPULSION EXPERIMENTALE DE LA MEDECINE BIOMEDICALE ET LES ENJEUX ETHIQUES.

En définitive, dans ce vaste champ de réflexion qu’est la philosophie biologique et médicale de notre auteur, nous avons voulu rendre la lumière sur cette découverte bernardienne sans toutefois avoir la prétention d’avoir épuiser les recherches de notre auteur. Nous souhaitons avec votre permission, chers maîtres, de les étendre dans nos prochaines recherches. Mais, comme toute œuvre humaine est imparfaite, nous voudrons bien nous soumettre à vos éclairantes critiques distingués maîtres, enfin de les corriger.

Je vous remercie !